Conférence avec Richard Glenn 18a
En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.
Première partie
Richard Glenn (RG) : Alors monsieur Bernard, j’introduisais la soirée… Nous sommes prêts ? Nous commençons ? Parfait ! Sur les Dons du Saint-Esprit, en disant que dans la petite forme de la religion catholique, on nous disait bien qu’on évoluait lorsqu’on était capable d’être à l’écoute du Saint-Esprit, et comment ? Quand nous faisons comme par instinct tout ce que Dieu nous demande – quand nous faisons comme par instinct… Par instinct, ça veut dire : pas raisonné, pas réfléchi, pas intellectualisé…
Bernard de Montréal (BdM) : Bon OK. Ça, c’est dangereux ! C’est dangereux parce qu’agir par instinct, ce n’est pas agir par intelligence, c’est agir par intuition. Puis agir par intuition, quand on dit… S’ils disent : “Ce que Dieu nous demande”, pour nous autres, tout ce qui est invisible c’est Dieu, si on est “sans-dessein” (idiot) surtout ! Alors automatiquement, si on agit par instinct, puis il y a des gens qui agissent par instinct, il y a des gens qui ont tué par instinct, parce que Dieu leur demandait de tuer ! On a des cas, on les connaît ces cas-là dans les journaux.
Et il y a des gens… Il y a un type qui a détruit des œuvres d’art au Vatican parce qu’il se prenait pour le Christ, ça fait qu’agir par instinct, c’est mal exprimé, parce qu’on n’a pas su employer le mot juste. Le catéchisme ce n’est pas ésotérique, ce n’est pas occulte, c’est exotérique, c’est pour le peuple, c’est pour les masses, c’est très bon, il faut que ce soit expliqué…
Éventuellement, quand les gens, quand le peuple devient de plus en plus évolué au niveau de sa propre conscience, au niveau de sa propre psychologie, quand les individus s’individualisent et qu’ils commencent à comprendre ou à essayer de comprendre par eux-mêmes, au lieu de comprendre par une superimposition d’une pensée qui n’est pas précise, à ce moment-là, les gens commencent à avoir des failles dans les mots. Alors de dire : “Être à l’écoute du Saint-Esprit”… Comment est-ce qu’ils disent ça ?…
RG : Oui, c’est ça, c’est : “Quand nous faisons comme par instinct tout ce que Dieu nous demande”, alors Bernard aurait dit quoi ?
BdM : Alors par instinct, le mot “instinct”, tout le monde se sert de ça, les animaux ont de l’instinct, l’Homme aussi a des instincts, ce n’est pas par instinct qu’il faut agir, c’est par intelligence, c’est par intuition, l’intuition ce n’est pas un instinct ! Alors le mot déjà n’est pas juste, ce n’est pas un mot précis.
RG : Ils disent bien : Comme par instinct, ils ne disent pas agir par instinct, non, comme par instinct…
BdM : Il ne faut pas dire “comme par instinct”, parce que les gens vont dire : Un enfant qui a sept ans, huit ans, neuf ans, pour lui ça va être comme par instinct, ça va être par instinct, et puis si pour une raison ou une autre, cet enfant-là, à un certain moment, est en contact avec des intelligences négatives – puis ça, c’est très répandu dans la société, dans tous les pays – comme il est en contact avec une intelligence négative, comme il est en contact avec une intelligence qu’il ne voit pas, autrement dit, pour lui il peut être en contact avec Dieu parce que ces intelligences-là ne vont pas lui dire qu’elles sont négatives, elles vont dire qu’elles sont Dieu, alors automatiquement le petit gars va agir par instinct, puis il va te mettre une balle dans le crâne !
RG : Comme par instinct, tout ce que Dieu nous demande et on dit que Dieu nous parle par la voix de notre conscience, donc il faut être conscient.
BdM : Dieu nous parle… Bon, OK. Ça encore c’est délicat… La conscience : Il y a la conscience consciente puis il y a la conscience inconsciente. Alors, quand on est jeune, quand on grandit, puis qu’on n’est pas arrivé à la conscience, on a une conscience inconsciente ! Quand on commence à avoir de la conscience par laquelle on dit que Dieu nous parle ou l’Esprit nous parle, cette conscience-là, c’est une conscience consciente, c’est-à-dire qu’il y a un rapport intelligent entre le mental humain et le supramental humain.
Il y a un rapport intelligent entre ce que l’Homme fait et ce que l’Homme reçoit, il y a une harmonie entre les deux, il y a de l’intelligence, il y a une communication télépathique qui s’établit ; alors les forces de la lumière communiquent télépathiquement avec l’Homme dans un langage intelligent plus ou moins ajusté à ses vibrations.
RG : Les forces, pour toi Bernard, j’ai l’impression que tu coupes les cheveux en quatre, parce qu’on dit ici que la conscience, c’est quand on est capable de sentir la différence entre le bien et le mal.
BdM : Non, non, non, non, non… ! Ce n’est pas ça la conscience ! Tu dis ça, fâche-moi pas ! Je ne suis pas ici pour rire aux éclats ! Je suis ici pour expliquer certaines choses, je te les explique les choses. Il y a la conscience consciente puis il y a la conscience inconsciente, que tu l’aimes, que tu ne l’aimes pas, c’est de même que c’est ! Puis éventuellement, les gens qui rentrent dans la conscience consciente savent qu’il y a une différence entre la conscience consciente, la conscience inconsciente. Ce n’est pas une affaire de me fâcher, c’est une affaire d’établir les faits comme ils sont, la vibration elle passe, puis je la laisse passer.
RG : Quelle est la différence entre la conscience consciente puis la conscience inconsciente ?
BdM : La conscience consciente… Dans la conscience consciente, l’Homme est en rapport télépathique avec les forces de la lumière, il communique télépathiquement, il est en communication directe, mentale, par la voie de la pensée.
La pensée avec le temps, au fur et à mesure que la conscience devient consciente, plus cette pensée s’objectivise, plus la pensée devient impersonnelle, plus l’individu réalise qu’il parle réellement, objectivement, absolument, avec une intelligence qui est en dehors de lui-même, mais qui est harmonisée à lui-même et qui fait partie de lui-même, ce que certaines personnes appellent “l’ajusteur de pensée”, à ce moment-là l’Homme a la conscience consciente, mais d’ici à ce temps là, il y a de la conscience inconsciente.
RG : Pour faire quoi ?
BdM : La conscience inconsciente permet à l’Homme d’évoluer sur le plan mental, permet à l’Homme, si elle est bien indiquée, si elle est bien instruite, à développer des valeurs morales qui sont socialement productives, permet à l’Homme au niveau de la société d’établir des liens psychologiques, moraux, philosophiques avec les individus, de sorte qu’on développe une société de plus en plus stable, mais c’est toujours à l’extérieur de l’Homme, ce n’est pas à l’intérieur de l’Homme que le pouvoir de la conscience peut se manifester. Le pouvoir de la conscience consciente se manifeste intérieurement, c’est totalement un processus et un phénomène individuel, ça n’a rien à voir avec la société.
RG : C’est d’ailleurs ce qu’on répète ici à la question 620, en disant que c’est la voix de Dieu qui se fait entendre en chacun de nous ?
BdM : C’est ça… Le petit catéchisme là, ces livres-là, ce sont des grands livres, ce sont des livres qui ont donné à l’humanité au cours des siècles, une base psychologique et morale, pour évoluer et pour éventuellement établir des rapports de plus en plus humains, démocratiques, sages, entre les Hommes, ce n’est pas de la petite “game” ces livres-là, ce sont de grands livres ! Seulement, quand on arrive à un certain niveau d’évolution, on les comprend plus loin, et quand on peut les comprendre plus loin, c’est parce qu’on a une conscience consciente, puis quand on les comprend au niveau du petit catéchisme, ben, c’est de la conscience inconsciente comme on a par exemple chez nos enfants.
RG : Maintenant, on n’est plus des enfants, on est peut être capables d’aller plus loin dans…
BdM : C’est-à-dire qu’on commence à réaliser là, qu’on a une possibilité de grandir et de devenir des adultes.
RG : Alors une deuxième question à Bernard pour avoir sa réponse à lui, c’est : Quand entendons-nous mal la voix de notre conscience, quand notre Esprit est faussé par l’erreur ou par le péché ?
BdM : Bon, encore c’est du moralisme ! Naturellement, l’Église est obligée d’être moraliste parce que l’Église est obligée d’établir des bases psychologiques pour le comportement social des individus. Mais l’Homme n’entend pas sa conscience précisément parce que l’Homme a des émotions, alors les erreurs – pour prendre les mots là, les erreurs proviennent de l’émotion humaine. D’ailleurs les erreurs, si l’Homme était conscient, il s’apercevrait que les erreurs ça n’existe pas.
C’est une confusion de l’esprit d’instruction de ceux qui instruisent de croire que les erreurs sont des erreurs, ça n’existe pas une erreur ! Toute expérience est bonne, seulement l’Homme fait des erreurs parce que l’Homme n’est pas ajusté à la conscience supramentale ; et si l’Homme était ajusté à la conscience supramentale et si l’Homme comprenait les liens étroits entre les forces de l’Intelligence qui sont en lui et son ego averti, il réaliserait que l’erreur n’existe pas, c’est une situation créée pour le bénéfice de l’évolution expérimentale de l’Homme.
Mais comme on a tendance à mettre des étiquettes sur tout ce qu’on fait, si on fait une gaffe on dit : “Bon, ben, c’est une erreur”, parce que notre ego n’est pas conscientisé ; si notre ego était conscientisé, on ne ferait pas d’erreur, et ne faisant pas d’erreur – ça ne veut pas dire que notre action serait parfaite – mais on ne ferait pas d’erreur parce qu’on n’aurait pas l’impression de faire une erreur. Puis quand tu n’as pas l’impression de faire une erreur, ben, tu n’en fais pas !
L’autre gars à côté peut penser que tu en fais, mais ça c’est sa “bébelle”, mais toi, si tu as l’impression de ne pas faire d’erreur, tu n’en fais pas d’erreur ; mais si tu as l’impression d’en faire une, tu en fais une, et puis si tu as l’impression d’en faire une, tu as une émotion rattachée à ça. Puis c’est l’émotion des erreurs accumulées au cours des années, qui font que les gens rendus à vingt-cinq, trente ans, quarante ans, cinquante ans, qui ont fait des erreurs, parce qu’ils ont pensé qu’ils ont fait des erreurs toute leur vie, ils sont bourrés d’erreurs parce qu’ils pensent qu’eux autres, ils ont fait des erreurs !
Puis ce n’est pas qu’ils ont fait des erreurs, c’est qu’ils ont été amenés à vivre des expériences qu’ils ont qualifiées d’erreurs, mais des expériences qui leur ont servi dans l’acheminement de leur vie. Ça fait que le concept de faire des erreurs, c’est un concept qui est négatif, c’est un concept qui retarde l’évolution de l’Homme, c’est un concept qui détruit la sécurité des individus, c’est un concept qui, éventuellement, tend à homogénéiser la société et à faire de tout le monde des moutons.
RG : Ça revient exactement à l’expression de la question numéro 101, qui disait que Dieu avait exempté Adam et Ève de l’erreur de l’inclination au mal, de la douleur et de la mort, mais que depuis ce qu’on a appelé le péché originel – mais allons au-delà des formes – l’Homme n’est plus capable. Bernard est d’accord avec ça ?
BdM : Bon… Alors quand tu dis ça, la première partie de ce que tu dis là, tu veux dire que dans ce temps-là, quand l’Homme était conscient, des erreurs il n’y en avait pas ; quand il est devenu inconscient, là il a commencé à penser qu’il faisait des erreurs, parce qu’aussitôt qu’il faisait quelque chose, le gars à côté disait : “Tu as fait quelque chose de pas correct”, la mère elle disait : “Tu as fait quelque chose de pas correct”, le grand prêtre disait : “Tu as fait quelque chose de pas correct”. Ça fait que le gars, il pensait qu’il faisait des erreurs parce qu’il n’était pas assez centrique, autrement dit il n’était pas assez dans cette énergie, dans ce contact entre lui et Dieu – autrement dit entre lui et la conscience supramentale – pour savoir que ce qu’il faisait c’était ça, puis c’est final ! “Aime-les”, “aime-les pas”, ça c’est tes “bébelles”.
À partir de ce moment-là, l’Homme a cessé de s’individualiser, a perdu son centrisme, est devenu inconscient, puis aujourd’hui il est obligé de lire le petit catéchisme pour essayer de revenir cahin-caha à une forme de conscience, puis il est incapable parce que ce n’est pas assez puissant.
RG : J’ai deux questions et deux réponses et après j’aimerais avoir les commentaires de Bernard : Qu’est-ce que la grâce ? La grâce est un don surnaturel que Dieu nous accorde pour aller au ciel. Pourquoi la grâce est-elle appelée un don, parce que la grâce vient de Dieu et que nous n’y avons pas droit ?
BdM : BdM soupire… (rires du public). La grâce c’est un autre mot, c’est un privilège que s’est donnée l’Église pour donner aux pauvres puis aux simples d’esprit, puis aux masses qu’elle devait éduquer, le privilège d’appartenir à une Église qui avait un Dieu quelconque ; c’est un privilège, c’est un droit, c’est une note ! C’est une note de crédit, la grâce !
Le concept de la grâce est un concept qui est très mauvais, parce que ça rend l’individu soumis aux forces cosmiques, puis l’individu n’a pas à être soumis aux forces cosmiques, parce que l’individu est constamment soutenu par les forces cosmiques ; mais ce qui arrive, c’est que l’individu est tellement insensible aux forces cosmiques, qu’aussitôt que les forces cosmiques se manifestent en lui, pour une raison ou une autre… Je vais te donner un exemple, les forces se manifestent chez l’individu, puis le gars gagne au “Mini loto”, là il y a une grâce, comprends-tu ? Là il se met à quatre pattes comme un singe puis il remercie Dieu ! Ben, c’est ça la grâce ! Il y en a toutes sortes de grâces, puis la grâce c’est de la graisse !
On s’est laissé graisser pendant des années de temps, puis aujourd’hui, ben, on ne voit plus clair. Il y a des relations entre l’Homme puis les forces cosmiques, ce n’est pas une affaire de grâce, c’est une affaire de relation, puis plus l’Homme est conscientisé, plus ces forces-là descendent, puis descendent ! Ça fait qu’éventuellement, c’est plus de la grâce que tu as, C’EST TON DÛ EN TANT QU’HUMAIN ! Parce qu’il y a une relation directe entre toi sur le plan matériel puis les forces sur les plans supérieurs, qui fait que ce qui est en haut est en bas.
Alors l’affaire de la grâce, ça c’est de la psychologie religieuse, c’est la psychologie qui a aidé à supporter des masses pendant des siècles de temps, mais aujourd’hui on n’est plus au stage où les masses doivent être supportées, mais on est au stage où l’individu doit sortir de lui-même, c’est-à-dire se rencontrer avec son “homologue intérieur”, autrement dit, comme tu disais tout à l’heure là, là il faut qu’il pète, puis il est temps !
RG : Là le poussin, il se débat…
BdM : Oui, le poussin se débat, c’est exactement ça ! Aussitôt que la conscience devient consciente, aussitôt que l’Homme commence à réaliser les formes dans lesquelles il a été emprisonné pendant des années de temps, le poussin il a peur, il a peur, puis il a peur, puis il chie dans ses culottes, puis tout le monde chie dans leur culotte, jusqu’à tant qu’ils soient rendus assez centriques, pour être totalement sûrs d’eux-mêmes, totalement en harmonie avec eux-mêmes. Puis à ce moment-là, ils deviennent des piliers d’énergie et ils sont en harmonie avec les forces d’en haut, les gens ne vivent plus dans la crainte puis ils n’ont plus besoin de grâce.
RG : La grâce nous fait participer à la nature de Dieu et elle nous élève au-dessus de la nature humaine, comme Bernard vient de dire.
BdM : La grâce nous élève toujours au niveau de la nature humaine, au-dessus de la nature humaine, parce que la grâce est évolutive ! L’énergie qui provient des plans supérieurs vers l’Homme, qui transperce l’Homme, ce sont des forces créatives qui nous font grandir, grandir, et dépasser toujours la nature humaine, seulement si on est conscient ! Si on n’est pas conscient, ça nous fait patauger dans la nature humaine, puis ça fait deux-mille ans qu’on patauge dans la nature humaine. Parlez-moi pas de la nature humaine !
RG : Il faut s’élever au-dessus de la nature humaine…
BdM : Il ne faut pas s’élever, il faut devenir conscient ! Puis quand on devient conscient, automatiquement on s’élève ; si on s’élève, on tombe dans une autre forme qui nous donne l’impression de s’élever, puis on retombe dedans pareil ! Mais on retombe dans l’orgueil puis la vanité de l’ego. Il faut ouvrir les centres ! Il faut que nos centres s’ouvrent, c’est ça la conscience ! Il n’y a rien d’occulte là-dedans ! La conscience c’est la destruction des formes, plus les formes sont détruites, plus la conscience pénètre, pénètre, puis cette énergie-là nous élève, on n’a pas besoin de s’élever, ça nous élève tout seul.
RG : Et qu’est-ce que la vie surnaturelle ? C’est la vie de Dieu en nous ?
BdM : La vie surnaturelle c’est la vie en nous ! Ce n’est pas la vie de Dieu, c’est la vie en nous. La vie de Dieu… Toujours la vie de Dieu, puis la vie de Dieu, puis la vie de Dieu… ! On se fait constamment “brainwatcher” (laver le cerveau) ! La vie de Dieu… ! C’est évident que ça ne vient pas de St-Jérôme cette affaire là ! Ça vient de quelque part !
Quand on sera conscient, puis quand on pourra changer de plan, puis qu’on pourra rentrer en communication en force avec ces… On commencera à comprendre qu’est-ce que c’est Dieu ! Tu sais, dans ce temps-là, si on commence à toujours vivre en relation avec cette forme-là, ben, on devient des “becqués” ! On devient des “becqués”, puis on marche à genoux.
RG : Est-ce que participer à la nature de Dieu, c’est vivre de la vie même de Dieu et Dieu vient habiter en nous ? C’est donc la vie ?
BdM : La vie c’est la vie ! Sais-tu qu’est-ce que c’est Dieu, toi ? Y en a t-il du monde qui sait qu’est-ce que c’est Dieu ? Si vous voulez savoir qu’est-ce que c’est Dieu, demandez à eux autres en haut, ils vont vous l’expliquer qu’est-ce que c’est Dieu ! Puis ils vont vous l’expliquer suivant votre intelligence, pour pas que vous capotiez ! Laissez faire Dieu !
C’est évident que la vie elle vient de quelque part, ça a été créé, c’est un processus créatif, mais les conditions de cette création-là… On synthétise tout ça, puis on met une étiquette, l’un c’est Dieu, l’autre là-bas c’est Allah, puis l’autre c’est “Allah pas”, tu sais, chaque pays… ! (rires du public). Les Hommes doivent apprendre à vivre en relation vibratoire, en harmonie avec les forces, les forces de la vie.
Quand les Hommes pourront vivre en harmonie avec les forces de la vie, là ils pourront commencer à gravir les sentiers de la conscience cosmique, là ils pourront commencer à comprendre ces affaires-là, puis quand ils comprendront ces affaires-là, ils seront assez en dehors des formes pour ne pas subir le contrechoc de ce qu’ils auront découvert, puis devenir des petits animaux là, des petits gars à quatre pattes !
L’autre, il va arriver en Europe, il va rencontrer des extraterrestres, eux autres ils vont lui dire : “C’est nous autres qui avons créé l’Homme”, là il vient ici, et puis il va commencer à conter ça à tout le monde, là tout le monde va penser qu’on sort d’un laboratoire cosmique quelque part, t’sé ! Les dieux ! Laissez faire les dieux ! Occupez-vous de vous autres, vous penserez à Dieu après ! On est des “sans-dessein” !
RG : Entrer en contact avec les Intelligences, la Hiérarchie comme le dit Bernard, ici on dit bien, comment appelons-nous le don qui nous aide à mieux connaître les vérités révélées : Le don d’intelligence ?
BdM : Ah ! C’est pas mal. Continue… Le don d’intelligence… Les dons, tous les dons : Donne-moi une piastre, donne-moi une piastre, t’sé… C’est vibratoire !
RG : Tu l’as ou tu ne l’as pas ?
BdM : Si tu l’as tu l’as, si tu ne l’as pas tu ne l’as pas !
RG : C’est ça qu’on appelle un don ?
BdM : Les dons… Non, non ! Ce n’est pas bon le don parce que le don te diminue dans ta conscience cosmique ! Le don te diminue en tant qu’individu incarné sur une planète, pour une évolution quelconque ! Un don ? Ce n’est pas un don ! On parle de don parce qu’on n’a jamais réalisé l’unité du Tout ! C’est pour ça qu’on parle d’un don ! C’est une faveur… On se trouve toujours des faveurs, puis des faveurs, puis des faveurs ! Puis, qu’est-ce qui arrive ?
Toi, si tu as un frère qui est bien riche puis qui te fait toujours des faveurs, ben, rendu au bout de vingt ans là, hein, tu vas te sentir obligé envers lui ! Il va arriver chez vous là, tu vas trembler : Ton frère il t’a fait des faveurs, puis tu vas être obligé de lui faire des faveurs pour balancer les faveurs qu’il t’a faites ! Autrement dit, tu deviens un esclave des conditions des faveurs qu’il t’a imposées ! Des faveurs ! C’est tout des mots ça ! On est tout “pogné” dans les mots ! On est tout “pogné” dans les mots, les formes ! Moi je base tout ce que j’ai à dire sur rien que la loi des formes, puis c’est assez pour durer mille ans, cette affaire-là !
RG : Comment appelons nous le don qui nous éloigne du moindre péché, et de tout ce qui peut nous exposer à offenser Dieu notre père ? Le don de crainte de Dieu ?… (rires du public).
BdM : Ça n’existe pas les péchés ! Les péchés ça existe parce que les gens pensent… Si les gens ne pensaient pas, les péchés n’existeraient pas, c’est une illusion de l’ego les péchés !
RG : S’ils faisaient comme par instinct, ce que Dieu leur dit ?
BdM : Si les gens étaient conscients, les péchés ça n’existerait pas ! Les péchés… Le concept du péché, c’est un concept qui provient de la confusion de l’Homme. Le concept du péché c’est un péché ! (rires du public). Ça provient de la confusion de l’Homme !
RG : Quand commettons-nous un péché, quand nous nous détournons de Dieu pour nous attacher à des formes ? Et ce qu’on nous disait, c’est de nous attacher à des choses créées, donc à des formes ?
BdM : Ils ne savent pas qu’est-ce que c’est que des formes, eux autres… Quand tu t’attaches au concept de Dieu, tu t’accroches avec une forme ! Mais les formes dont ils parlent, c’est toujours des formes matérielles, tu n’as pas le droit d’avoir une télévision, tu n’as pas le droit de faire l’amour à ta femme, tu n’as pas le droit de regarder l’autre femme un petit peu, à côté, parce que tu fais… Je ne sais pas comment ils appellent ça là ?… De “l’overtime” ! (rires du public). C’en est toutes des formes ça !
Ça fait que le gars, imagine-toi que moindrement il a été enseigné pendant des années de temps à ne pas regarder la femme à côté, puis une journée, il en passe une belle rose sur la rue ! Puis il la regarde, il vient de bloquer… Ses émotions là, il y a un péché, d’abord il va se sentir obligé d’aller à la messe puis aller au confessionnal, puis conter ça au prêtre… On est “pogné” dans des formes !
RG : On nous dit bien ici que justement, pécher, c’est celui qui retourne aux formes ?
BdM : Non, ce n’est pas les mêmes formes. Les formes dont je parle puis les formes dont ils parlent, c’est pas les mêmes formes.
RG : On va sortir un autre catéchisme inspiré par Bernard…
BdM : Mais l’intuition est là, mais il faut aller plus haut que l’intuition ! Il faut avoir de l’intelligence, l’intuition ce n’est pas assez ; essayez donc d’aller au théâtre puis de regarder ça avec une lunette ! Ça prend tes deux yeux pour voir le film comme du monde, ben, c’est la même chose, on a besoin de deux yeux, pas rien que de l’émotion, on a besoin du mental aussi.
RG : Il faudra peut-être beaucoup d’intelligence, pour descendre ça au niveau d’un enfant de six, sept ans qui devait apprendre ça par cœur, par exemple ?
BdM : Ça prend l’intuition, ça prend l’intuition puis ça prend un esprit très simple. Les gens qui parlent des affaires de même, ce sont des gens qui ont des esprits très simples, ça ne veut pas dire qu’ils ne sont pas intelligents, qu’ils ne sont pas très cultivés ! Tu ne peux pas changer la vibration de ta pensée ! Prends Teilhard de Chardin quand il écrivait ses livres, puis c’est rentré dans la chrétienté, cette affaire-là, ça a fait sauter tout le monde, pourquoi ? Parce que Teilhard de Chardin il a écrit avec le supramental ! Puis aujourd’hui, celui qui lit Teilhard de Chardin, ça ne se comprend pas, pourquoi ? Parce que c’est le supramental !
C’est une des plus grandes œuvres qui a été écrite dans les dernières années, son matériel, mais aussitôt que c’est tombé dans les mains des psychologues là, puis de la religion, de la psychologie religieuse, là ça ne marchait plus ! Pourquoi ? Parce que ça ne se saisissait pas !
Quand il est arrivé avec son concept d’Oméga, combien de gens il y en a qui comprennent le concept de l’Oméga ? “Crisse” ! Facile de faire de “l’overtime”, de faire de la philosophie avec des œuvres hautement supramentales comme la sienne, ça fait que quand ça rentre dans le terrain de jeu, je te jure que ça en fait des “foul ball” (fausses balles) !
RG : J’ai presque goût à partir de maintenant de remplacer le mot Dieu, quand je vais lire le petit catéchisme, par le mot qui fait bien plaisir à Bernard, c’est le mot “supramental” ?
BdM : Non, non, non, non, non… ! Il ne faut pas enlever le mot Dieu ! D’abord on est après étudier ça…
RG : Je vais changer les mots pour utiliser les formes que Bernard nous amène…
BdM : Non, non, non, non, non, non, non, non, non !
RG : Comme Bernard nous amène pas de forme !…
BdM : Non, non, non, non, non, non, non ! C’est ça qu’on utilise, pas moins qu’on utilise, c’est ça…
RG : Mais pour qu’on se comprenne mieux, je pense que…
BdM : On se comprend, on se comprend, on se comprend !
RG : Alors pourquoi devons-nous croire les vérités révélées par le supramental : parce que le supramental ne peut pas se tromper, ni nous tromper ?
BdM : Non, non, non ! Tu changes de vibration si tu me demandes une question de même, là tu vas tomber au niveau de ce que… Là, si tu me demandes une question de même, là je vais te parler au niveau du supramental, ce n’est pas au niveau du supramental qu’on va parler, on va parler au niveau du catéchisme !
RG : Il ne faut pas être limité aux formes qu’il y a dans le petit catéchisme…
BdM : Les formes qui sont… On n’est pas limité aux formes du catéchisme ! Je ne les détruis pas, mais j’en parle… (rires du public). Continue le petit catéchisme !
RG : Alors je reprends avec le mot Dieu la même question : Pourquoi devons-nous croire les vérités révélées par Dieu ? Parce que Dieu ne peut pas se tromper ni nous tromper. Quand on est en contact, on est en contact. Quand on sait, on sait.
BdM : OK. OK. OK. Les vérités révélées par Dieu…
RG : Par le supramental…
BdM : Non, non, non, non ! Les vérités révélées par Dieu dans le petit catéchisme ou dans l’Église sont révélées par qui ? Sont-elles révélées par Dieu ? Ou sont-elles « intuitées » par des Hommes ?
RG : Révélées par Dieu…
BdM : Ouais… Mais c’est ça que je te demande !
RG : Mais alors, moi je prends ce qui est écrit là… Révélées par Dieu…
BdM : Donne m’en une !
RG : Tu veux des vérités révélées ?
BdM : Donne m’en une de vérité là-dedans, qui est révélée par Dieu !
RG : Alors ça, ça s’attribuait au niveau de la foi, et quels sont les dogmes de foi ? Ça va être la Trinité, Dieu est en trois personnes…
BdM : Ouais… OK. Qui c’est qui a dit ça ?
RG : Ça ? Ça a été révélé.
BdM : Par qui ?
RG : Par Dieu.
BdM : À qui ?
RG : Aux Hommes.
BdM : Quand ? (rires du public).
RG : Ça remonte à la nuit des temps ! Ça remonte depuis l’origine du monde, tu retrouves ça chez les Hindous, tu retrouves ça chez les Chrétiens, tu retrouves ça dans toutes les grandes philosophies religieuses fondamentales, dans tous les grands mouvements.
BdM : OK. Alors tu sais ce que tu peux te faire avec ça ?
RG : Ça a été révélé par Dieu …
BdM : On est obligé d’y croire ?
RG : Il ne peut pas se tromper, ni nous tromper.
BdM : On peut y croire ?
RG : C’est qu’il y aurait trois plans, il y a le Père, le Fils et le Saint-Esprit.
BdM : OK. Bon. OK.
RG : Krishna, Shiva…
BdM : Les choses qui ont été révélées… Autrement dit… Les choses qui ont été révélées viennent du supramental, alors les choses qui ont été révélées par le supramental, au niveau du supramental, ou les choses qui ont été révélées par Dieu, bon… Les choses qui ont été révélées sont toujours révélées dans un temps d’évolution de l’humanité. Il y a des choses qui ont été révélées voilà dix-mille ans à l’Homme, il y a des choses qui ont été révélées voilà deux-mille ans à l’Homme, il y a des choses qui ont été révélées à la fin du siècle, il y a des choses qui ont été révélées voilà deux-mille ans.
Autrement dit la révélation ne s’arrête pas… Ce qui arrive, c’est que, quand il y a de la révélation, l’Homme croit à la révélation… On demande à l’Homme de croire ! Alors l’Homme pendant des siècles a cru, parce que ça faisait partie de l’involution de l’Homme, c’était nécessaire que l’Homme ait des formes pour établir une fondation pour l’élévation de son Esprit.
Avec le nouvel âge, avec la nouvelle race d’Hommes qui vient, l’Homme ne peut plus croire, il doit savoir, ça fait que c’est plus une affaire de dire que… Comment ça s’appelle l’affaire de la trinité là ?… Le Père, le Fils, le Saint-Esprit, puis dire : “Ça c’est un mystère cette affaire-là, puis ça ne se comprend pas” ! Il s’agit de savoir ce que ça veut dire : le Père, le Fils, le St-Esprit, alors…
RG : Mais on nous dit que nous sommes certains qu’il y a trois personnes en Dieu : le Père, le Fils et le Saint-Esprit.
BdM : Mais il faut comprendre ce que ça veut dire trois personnes en Dieu !
RG : Et que chacune des trois personnes est divine…
BdM : Ouais, ouais… Mais ça veut dire quoi, ça ?
RG : Que chacune a la nature de Dieu en soi…
BdM : Ouais, mais ça veut dire quoi ?
RG : Ça veut dire que les trois font partie de la même chose mais dans une hiérarchie…
BdM : Oui, mais ça veut dire quoi ? Où tu ne pourras plus me répondre, c’est là que ça commence à être important… (rires du public).
RG : C’est parce qu’à un moment donné, il y a des questions comme le disait déjà Bernard, des réponses “sans-dessein”, des réponses… Des questions “sans-dessein”…
BdM : Non… Ce qui arrive c’est qu’à un certain moment, dans le processus des questions puis des réponses, pour comprendre les mystères il faut pouvoir demander des questions impossibles puis recevoir des réponses impossibles. Puis il n’y a rien qu’une façon de questionner, de faire des questions impossibles puis y répondre, donner des réponses impossibles, c’est au niveau du supramental, ça ne se pense pas ces affaires-là ! Ça fait qu’autrement dit, tu es obligé de parler avec une hiérarchie qui est au-dessus de l’Homme !
RG : Alors je continue avec les réponses que j’avais ici d’ailleurs à la portée de la main. Pourquoi ? Ben, parce que les trois personnes divines ont une seule et même nature divine.
BdM : Ah ! OK. Ça veut dire quoi ?
RG : Hum… Ça me parait évident… Ils sont de la même nature…
BdM : Ah ? C’est évident ? C’est évident pour toi que les trois Principes… Parce que moi pour en parler, il va falloir que j’aille avec la matraque là… Le Père, le Fils, l’Esprit-Saint, ce n’est pas la Trinité ! Il y en a trois de trinités ! Il n’y en a pas qu’une ! Il y a la trinité satanique : il y a Lucifer, il y a l’Antéchrist, il y a Satan, ça c’est une trinité satanique. Il y a une autre trinité de la lumière : le Père Absolu, le Christ et puis l’Esprit, ça c’est l’autre trinité.
Et puis il y a une autre trinité encore au-delà de ça, qui fait la synthèse des trois trinités, parce que dans le cosmos il y a toujours trois forces, ça fait que si tu as une trinité, puis tu as une autre trinité, puis t’en as une autre, alors tu as une trinité négative, tu as une trinité positive, puis tu as une trinité absolue ; puis ces trois forces-là sont ensemble, on n’a pas parlé encore de la trinité absolue, ça va venir plus tard.
Mais ce n’est pas rien que l’affaire de la trinité… Parce que si tu commences… Si les gens pensent qu’il n’y a rien qu’une trinité, puis qu’ils commencent à communiquer avec l’invisible, tout ce qu’ils vont recevoir de l’invisible ils vont prendre ça comme venant de Dieu, quand ça peut venir de la trinité satanique ! Si le gars il ne sait pas que ça existe la trinité satanique, il va s’imaginer que toute la trinité, tout ce qui se passe dans sa tête c’est la trinité de la lumière !
Ça fait que tu finis avec des gens qui sont en contact avec des forces sataniques et puis ils ne le savent même pas ! Et puis il y en a bien de ceux-là ! Tu ne t’imagines pas que les forces sataniques vont te dire que ce sont des forces sataniques, ils ne sont pas caves ! Ça fait qu’ils vont te dire que c’est des forces qui font partie de la trinité de la lumière, puis t’embarques dans le jeu, puis tu n’as aucun point de référence parce que tu n’as aucune centricité, puis là, ta trinité elle vient te donner… Le prix de l’ignorance !
On est obligé de savoir qu’est-ce que c’est que ça veut dire, on ne peut plus rester planté avec des mystères qu’on ne comprend pas, on a le pouvoir de comprendre, puis on doit comprendre ! Seulement l’Homme ne peut pas comprendre avec son intellect ! Pour comprendre il faut qu’on soit en communication télépathique avec le supramental, à ce moment-là on comprend tout. Il n’y a rien là !
RG : Moi ce que je peux dire, c’est qu’en suivant le petit catéchisme, et en suivant Bernard depuis trois ans, je comprends que les deux disent exactement la même chose.
BdM : Effectivement qu’on dit la même chose ! C’est les conditions de ce qu’on dit qui changent.
RG : Ce n’est pas prouvé encore.
BdM : Ce n’est pas prouvé ?
RG : Comment les morts cherchent-ils à nous nuire en essayant de nous faire perdre la lumière qui est en nous ? Pourquoi les démons cherchent-ils à nous faire perdre la lumière qui est en nous ? Parce qu’ils détestent la lumière, ils sont jaloux de ceux qui ont la lumière ? Là je vais utiliser de plus en plus les termes de Bernard pour vous dire exactement ce qu’il dit.
BdM : Tout ça… D’ailleurs, je m’en vais te dire une chose tout de suite…
RG : On réédite un nouveau catéchisme avec les termes de Bernard…
BdM : Non, non, non, non, non, non, non ! Tout ce qui est dans le catéchisme c’est vrai. C’est tout vrai, ça ! Le point n’est pas là, c’est que ce n’est pas assez… !
RG : D’accord, mais ça, ça s’adresse à des enfants de sept, huit ans.
BdM : Oui, d’accord, mais on n’est pas des enfants de sept, huit ans ! On apprend à parler du catéchisme !
RG : Et ce que je veux dire, Bernard, c’est qu’il y a des gens qui ont bafoué ça… À dix ans, c’est une “quétainerie” (de mauvais goût) !
BdM : C’est des ignorants ! C’est des ignorants ! Les gens qui ont bafoué ça, c’est des ignorants, c’est des gens qui sont “pognés” dans leur orgueil intellectuel, je vous l’ai déjà dit, laissez-la donc tranquille l’Église Catholique ! Elle a fait ses affaires, puis ce qu’elle a fait c’était nécessaire, ça faisait partie des plans de l’évolution !
Mais si on discute de tout ça, c’est comme si tu prends la Bible, la Bible c’est la Bible, tu ne vas pas commencer à rentrer dans les grandes patentes de la Bible, pour les gens, les masses mondiales, il faut que ce soit établi à un certain dénominateur commun ; si tu veux rentrer là-dedans puis aller dans l’occulte, la Bible là, tu le fais dans des conditions qui ne chavirent pas le monde !
Mais ce qui est important, c’est que les gens comprennent, réalisent que ces livres-là sont grands, mais ce n’est pas assez ! À un certain moment on a besoin de savoir plus ! On a besoin de comprendre qu’est-ce que c’est que ça veut dire, qu’est-ce qu’ils disent eux autres intuitivement là-dedans ? Il faut qu’on le comprenne ! Il n’y a rien qu’une façon de le comprendre, c’est la communication avec le supramental. Si on ne communique pas avec le supramental, on ne peut pas comprendre parce qu’on pense.
RG : Avec Dieu pour le petit catéchisme ?
BdM : Avec Dieu pour le petit catéchisme. Mais la raison que je signe ça, c’est parce que je ne veux pas qu’il y en aient qui partent puis qui disent : “Lui, Bernard de Montréal il communique avec Dieu”… Tout le monde ferait de “l’overtime”.
RG : Je pense que ça va être très clair à ce niveau-là. Alors, il y a des sujets si on est d’accord avec les fondements du petit catéchisme, qui… (Coupure enregistrement)…
BdM : C’est ça que je reproche à toutes les formes d’éducation qui ont été données à l’humanité jusqu’ici, puis ça, ça va jusqu’au temps de l’Atlantide ! Si tu prends l’histoire des Juifs avec Yahvé c’est la même patente, ça faisait partie des temps ça, parce que les gens étaient tellement sauvages dans ce temps-là, que ça leur prenait une autorité ésotérique pour les couler, mais aujourd’hui on n’est plus des niaiseux !
On est “sans-dessein”, mais on n’est pas niaiseux (rires du public), ça fait qu’aujourd’hui on est arrivé à un point où on peut comprendre, déchiffrer la psychologie supramentale derrière les mots là-dedans, puis voir que ce sont des grands livres, mais que, s’ils ne sont pas expliqués à un autre niveau, ils peuvent créer chez les individus la crainte.
Et c’est reconnu que les catholiques, les chrétiens dans le monde occidental, souffrent énormément de crainte à comparer avec d’autres peuples comme les bouddhistes ou les orientaux. Pourquoi ? Parce qu’on a peur de faire un péché, on a peur de faire ci, puis on a peur de faire ça ! Alors expliquer le péché, puis parler d’un péché véniel ou parler d’un péché mortel, ça s’explique occultement un péché véniel, puis ça s’explique occultement un péché mortel !
Seulement il faut que ça soit expliqué, parce que si ce n’est pas expliqué, à ce moment-là ça devient un fardeau pour l’Esprit, puis ça empêche l’énergie de l’âme de réellement traverser l’ego puis la personnalité pour former un tout, afin que l’individu puisse réellement comprendre parfaitement, ce qui était indiqué par les pères de l’Église pour une section très très généralisée de la société.
C’est dans ce sens-là qu’il faut voir et comprendre la relativité de la valeur de la catéchèse, avec l’autre aspect supramental ou occulte de la catéchèse ! Alors la catéchèse a préparé les masses, a préparé l’esprit de l’Homme, l’esprit enfantin de l’Homme, l’esprit de l’Homme qui est affecté par ses émotions, comme par ses pensées, et à un certain moment, si l’Homme réussit à dépasser son émotionnalité, sa subjectivité, et qu’il commence à être dans le supramental et qu’il regarde la catéchèse, à ce moment-là il la comprend, il ne la nie pas, mais il peut lui donner une expansion, de sorte que la compréhension de la catéchèse, devient beaucoup plus vivante, beaucoup plus grande, beaucoup plus réelle.
Moi, ma petite fille, elle l’apprend la catéchèse, puis je ne l’empêche pas d’apprendre la catéchèse, je trouve ça très bon, parce que ça lui donne une base psycho-ésotérique de la réalité, mais un jour il va falloir qu’elle comprenne la base ésotérique ou occulte de cette réalité-là, puis elle ne sera plus affectée par les conditions psychologiques de cet enseignement-là.
RG : On est devant des adultes maintenant Bernard, alors je n’ai pas fini, on continue avec le petit catéchisme, quelle peine nous mérite le péché mortel ?
BdM : De quoi ?
RG : Quelle peine nous mérite le péché mortel, celui qui nous enlève la lumière ? Il nous mérite deux sortes de peine, la peine éternelle et la peine temporelle, ce que les Hindous appellent le karma…
BdM : Bon, ça c’est bien “touchy” (délicat) ! Je vais te dire pourquoi c’est “touchy” parce qu’à la peine est lié le mot “éternel” ! Quand tu dis à un Homme : “Si tu fais telle chose, tu es éternellement damné”, ben, à ce moment-là, lui, tu viens de lui couper le sifflet ! Il faut comprendre ce que ça veut dire “éternel”, puis ils ne l’ont pas compris le mot “éternel”, parce le mot “éternel” veut dire : une existence en dehors du corps matériel dans lequel l’Homme est prisonnier du temps, c’est ça l’éternité.
Alors, tant que tu es prisonnier du temps, autrement dit si ta conscience est tellement assombrie par le manque de lumière, effectivement tu vas rester prisonnier du temps, comme les “ego” qui sont morts sont prisonniers du temps, puis tu peux rester prisonnier du temps pendant de très longues périodes de temps, autrement dit ça va te paraître très long à toi-même. Alors c’est ça l’affaire, le problème de l’éternité, mais il faut que ça soit expliqué !
Il faut que le gars voit qu’au bout de l’éternité, il y a une sortie dans cette affaire-là ! Puis ça, ça fait partie de la psychologie qui a été renversée par Nietzsche, parce que Nietzsche a intuité que la psychologie de la théologie chrétienne rendait l’Homme esclave et le descendait et appauvrissait son pouvoir de volonté, et il avait absolument raison, il avait absolument raison !
La religion ou les enseignements religieux doivent “renforcir” (renforcer) l’Homme après la mort, la fonction de la religion est de renforcer l’Homme, de lui donner une fondation pour qu’il croit ! Et aussitôt qu’une religion commence à diminuer l’Homme, cette religion est vouée à la mort, et la chrétienté aujourd’hui est vouée à la mort, et la chrétienté mourra ! Et elle sera remplacée par un autre niveau de conscience et une autre étape d’évolution religieuse dans le monde entier, où l’Homme connaîtra les dimensions supramentales de la religion et les fonctions de la religion avec le cosmos, et pourquoi et à quoi sert la religion sur une planète et sur les autres planètes.
RG : Et pour les gens qui ne sont pas encore capables d’arriver à ce niveau de conscience là, est-ce qu’on peut quand même continuer à s’intéresser à cet enseignement ésotérique, exotérique, qu’on retrouve ou dans le petit catéchisme ou dans le Coran ou dans d’autres textes ?
BdM : Évidemment ! Les religions sont bonnes et sont nécessaires pour l’Homme jusqu’à tant qu’il soit arrivé à un niveau où il puisse les dépasser – mais tant qu’il ne peut pas par lui-même les dépasser – pas par imposition extérieure…. Quand l’Homme ne se sent pas assez fort pour dépasser la religion, pour voir au-delà, “à l’intérieur de”, en relation avec lui-même, à ce moment-là la religion est essentielle puis elle est importante, parce qu’un peuple qui n’a pas de religion, c’est un peuple qui est déjà fini.
La religion c’est essentiel puis le petit catéchisme c’est essentiel, mais à un certain niveau, à un certain moment donné, l’Homme entre dans une phase d’évolution, puis on est dans cette phase d’évolution là dans tous les pays du monde et tout est remis en question, et tout sera mis en question et tout sera détruit. Et tout sera reconstruit !
RG : Mais il y a une chose, c’est qu’il y a une époque où la religion était la mythologie, on en est arrivé à la religion, puis plus tard, on en arrivera peut-être à la supramentale, la “supramentalite”…
BdM : Ils m’en ont parlé de l’affaire de la mythologie cet après midi, parce qu’ils m’ont dit qu’on en parlerait de ça, parce que c’est un point important : un peuple qui est prisonnier d’une mythologie c’est un peuple qui est enfantin ! Puis la plupart des peuples dans le monde sont prisonniers d’une mythologie, ce sont des peuples enfantins. Les Allemands étaient prisonniers d‘une mythologie arienne, les Japonais ont été prisonniers d’une autre mythologie shinto !
Tous les peuples sont pris et emprisonnés dans une mythologie, puis la mythologie c’est le passé, puis le passé c’est le rêve des humanités, et c’est une symbologie qui s’applique à une dimension psychologique et astrale des humanités anciennes, puis aujourd’hui il n’y a plus rien là ! C’est des peintures psychologiques, puis c’est final. C’est bon pour les psychologistes ça… La mythologie ! Il faut qu’on en sorte des mythologies !
Le rêve c’est une mythologie, les Hommes rêvent aujourd’hui parce qu’ils sont encore imprégnés des pensées-formes d’une humanité entière ! Quand l’Homme ne pourra plus rêver, l’Homme sera automatiquement en contact avec le supramental sur les plans de conscience, même quand il sera couché ! Tant que l’Homme rêve c’est parce qu’il est inconscient, la mythologie fait partie du rêve, le rêve fait partie de la mythologie, la mythologie c’est une prison, c’est de la boite ! Seulement c’est une belle boite, puis on a fait dessus un art, puis on a fait dessus une culture, de sorte qu’aujourd’hui on va à l’université puis tout le monde étudie ça, puis tout le monde trouve ça fantastique, puis c’est fantastique la mythologie… Ce n’est pas ça que je veux dire !
C’est fantastique parce que c’est beau, c’est grand, ça fait partie du drame de l’évolution psychologique de l’humanité, mais à un certain niveau, il faut sortir du fantastique, puis regarder la mythologie d’une façon objective et la comprendre d’une façon totale, et ne pas être imprégné soi-même et se servir de la mythologie pour expliquer nos propres problèmes psychologiques ! C’est un cercle vicieux ! Tu ne t’imagines pas que l’Homme va devenir conscient en comprenant le… Comment on appelle ça ?… L’affaire d’Œdipe là ! Puis Narcisse, puis les autres Grecs là ! Voyons !
L’Homme doit comprendre, se comprendre par lui-même en relation avec les forces intelligentes en lui-même, et à ce moment-là il n’a plus besoin de la mythologie symbolique ou de la symbologie mythologique ! Il n’en a plus besoin ! Puis tant que les peuples ne sortiront pas de la mythologie, ils vont être prisonniers de cette forme-là, et puis laisse-moi te dire que c’est une forme puissante mon cher, regarde ce que les Allemands ont fait durant la seconde guerre mondiale, tu vas comprendre !
RG : Alors, est-ce qu’on pourrait comprendre qu’il y a eu mythologie au départ, religion par la suite, et on en arrivera bientôt au supramental ?
BdM : La mythologie… C’est la…
RG : C’est des formes…
BdM : La mythologie, c’est le tableau de fond de la religion. La religion c’est la politique des dieux, et tant que l’Homme n’est pas sorti de la mythologie puis qu’il n’a pas compris la religion, il est prisonnier des dieux. Puis tant que l’Homme est prisonnier des dieux c’est un cave. Parce que les dieux c’est des êtres, des Intelligences qui sont dans d’autres dimensions, qui ont une compréhension totale des faiblesses de l’Homme, et s’ils doivent entrer en communication avec l’Homme pour élever son niveau de conscience, laisse-moi te dire qu’ils vont lui faire faire de “l’overtime”, pour que lui en arrive un jour par la souffrance à dépasser les formes, qui font que ces êtres-là et l’Homme sont séparés au lieu d’être unis, soit dans le supramental ou sur les autres plans.
On ne peut plus se faire dire, Richard, on ne peut plus se faire conter des histoires ! On ne peut plus se faire conter des histoires par des extraterrestres qui viennent ici, puis qui nous disent : “Bon, ben, l’Homme a été créé par nous autres, puis ça a été fait de même, puis le Christ de même, et puis ce qu’il a fait, c’est parce que nous autres on est des êtres qui lui avons fait faire”… Ça ne marche pas de même !
Mais si on ne sait pas nous autres, comment veux-tu qu’on puisse juger de ce qu’eux autres viennent nous dire ? On ne sait même pas d’où ils viennent ces êtres-là ! Je te parle puis je gueule depuis des mois à la radio puis au téléphone, pour vous faire comprendre qu’on ne peut plus se permettre de se faire dorer la pilule, soit par des extraterrestres ou des gars qui sont partis en “balloune” dans la lumière. Il faut qu’on sache par nous autres mêmes, c’est pour ça que je dis toujours au monde : “Croyez pas, puis croyez-moi pas, parce que je suis dangereux”… !
RG : Pour qui tu travailles Bernard ?
BdM : Pardon ?
RG : Pour qui tu travailles Bernard ?
BdM : Pour qui je travaille ? Je travaille, puis j’aime ça.
RG : On ne saura toujours pas pour qui ?
BdM : Je suis un agent libre, moi. Je ne demande pas de permission à personne.
RG : Les anges sont de purs esprits…
BdM : Les anges sont de purs esprits… Ouais.
RG : Donc, font partie des forces occultes, des forces invisibles.
BdM : D’accord.
RG : Dans une certaine hiérarchie, on sait qu’il y a les Dominations, les Trônes, les Chérubins, les Séraphins etc.
BdM : Oui, d’accord.
RG : Donc, il y a une hiérarchie dans le domaine de l’invisible ?
BdM : Oui.
RG : Il y a ce qu’on appelle l’ange gardien.
BdM : Oui… Un autre.
RG : L’ange gardien nous aide à vivre dans la lumière, en nous protégeant des dangers. C’est ça le guide astral ?
BdM : Le terme “ange gardien” c’est un terme qui est ambigu, parce que dans l’ange gardien il y a soit l’ajusteur de pensée ou il y a des guides spirituels. Autrement dit, toi si tu meurs là, tu pourras bien décider de me contacter, puis de m’aider dans mon évolution, mais tu n’es pas un ange gardien ! Tu es un ego en évolution qui est sur un autre plan, puis à cause de ta position sur un autre plan, puis les liens vibratoires ou karmiques qui peuvent exister entre nous deux, te permettent de communiquer avec moi pour m’ouvrir les lumières un peu.
RG : Alors ça, on appelle ça comment ?
BdM : C’est un guide spirituel. Il ne faut pas mélanger les anges avec les guides, les gens pensent qu’ils sont en contact avec des ajusteurs de pensée, ils ne sont pas en contact avec des ajusteurs de pensée, ils sont en contact avec des guides spirituels, ce sont des “ego” ! Ce n’est pas la fin du monde les “ego”… Puis l’affaire de l’ange gardien, il y en a deux sortes, c’est ambigu ce terme-là.
RG : Ça s’adresse à des enfants de six ans…
BdM : Oui je le sais, qu’est-ce que tu veux que je te dise ? Ce n’est pas moi qui l’ai écrit.
RG : Bon, il y avait cette histoire de l’enfer, et puis dans le petit catéchisme, il y a d’autres choses qui nous chicotent, une en particulier qui est très ésotérique… Si je peux tomber dessus… C’est le phénomène de la transsubstantiation ou de la présence Christique dans le pain et le vin – “hoc est enim corpus meum” – qui veut dire qu’à partir de là, par un procédé alchimique quelconque, le corps et le sang sont réellement dans l’hostie. C’est le sacrement qui contient réellement le corps, le sang et l’âme et la divinité de notre Seigneur Jésus-Christ.
BdM : Il faut comprendre ça, cette affaire-là !
RG : Explique.
BdM : Le phénomène de transsubstantiation, c’est un phénomène qui fait que l’individu, lorsqu’il est dans un état spirituel avancé, lorsqu’il est à la recherche d’une grâce quelconque, est en harmonie vibratoire avec les forces spirituelles, et en étant en harmonie vibratoire avec les forces spirituelles, il reçoit, parce qu’il est “tuné” à ces forces-là, il reçoit par harmonisation, de l’énergie de ces forces spirituelles là, et l’énergie qu’il reçoit, il la reçoit par le biais de sa psychologie égoïque ou sa psychologie religieuse, il reçoit le pain et le vin.
RG : Mais pourquoi…
BdM : C’est un symbole, c’est un rite, et tous les rites font partie d’une magie quelconque, soit d’une magie blanche ou d’une magie noire. Celui-ci fait partie de la magie blanche, c’est un rite qui est valable parce que le rite permet à l’individu de concentrer son énergie émotionnelle, de centrer son énergie mentale, et de se mettre en harmonie vibratoire avec les forces qui sont en lui, de sorte que les centres s’ouvrent, il reçoit de l’énergie et il sent une paix : C’est ça, l’histoire de la transsubstantiation.
Il faut aller au-delà de la forme ! Tu peux conter ça à un enfant, qu’il mange la chair du Christ puis boit son sang, parce qu’un enfant ne comprend pas, puis il faut saisir son esprit en lui donnant une forme puissante, mais quand tu es rendu à un âge de maturité, il faut aller un petit peu plus loin, sans cela on deviendrait des…
RG : Quand on parle que c’est la présence réelle…
BdM : C’est la présence réelle dans le sens que les énergies sont là, les énergies sont réelles, puis si les énergies passent, c’est la réalité qui se manifeste dans l’Homme, au niveau de son Esprit, au niveau de son mental, au niveau de son âme. C’est un problème de forme ça ! C’est tout un problème de forme, que tu lises d’un bout à l’autre, c’est tout un problème de forme ! Tu peux lire tous les textes ésotériques du monde, c’est tout des problèmes de formes !
RG : Mais je ne vois pas…
BdM : Il s’agit de voir au-delà de la forme, sans nier l’évidence de la valeur psychologique des œuvres qui sont présentées à l’Homme.
RG : Quelle est la plus belle prière que nous pouvons faire ? C’est le supramental… Heu… C’est le Notre Père… Entrer en contact avec ce supramental… Qui est aux cieux, qui est dans le domaine de l’invisible, etc. etc. Que son règne arrive. Que sa volonté se fasse…
BdM : C’est la plus belle prière parce que dans l’état psychologique de l’Homme qui prie, à ce niveau-là de l’expression spirituelle en lui, cette prière-là fait que l’individu se réalise inconsciemment si tu veux, mais spirituellement, il se réalise dans l’unité de ce qui est en haut et de ce qui est en bas, c’est pour ça que c’est la plus belle prière.
Mais lorsque l’Homme est conscientisé, il n’a plus besoin de ça ! Il est déjà dedans, mais tant qu’il n’est pas conscientisé c’est une belle prière, et la prière lui donne des forces, lui donne du courage, lui donne toutes sortes de valeurs morales, parce que ses centres s’ouvrent, automatiquement. Quand tu t’ouvres à l’Esprit, même si tu es inconscient, tu t’ouvres à quelque chose, quand tu t’ouvres à quelque chose, tu t’ouvres à quelque chose… Une très belle prière.
RG : Pourquoi dit-on que… Puis là, c’est un autre sujet, la Sainte Vierge qui a réussi à faire faire au maître, le Christ, des choses miraculeuses là, à Cana avant que ce soit son temps – parce que le Christ lui avait répondu à la sainte Vierge : “Ce n’est pas mon temps, de remplacer l’eau en vin”, puis elle a réussi… Pourquoi dit-on que la Sainte Vierge était Immaculée dans sa conception, c’est-à-dire qu’elle a été préservée du péché originel ? Etc. etc.
BdM : La Vierge n’avait pas de karma, c’est ça que ça veut dire, un point c’est tout.
RG : On va réactualiser tout ça…
BdM : Elle n’avait pas de karma la Vierge ! La Vierge quand elle est venue ici, elle s’est incarnée, elle ne s’est pas réincarnée… Elle s’est incarnée, elle vient des plans supérieurs, elle vient d’une planète très évoluée, puis elle est venue ici comme support moral pour le Christ, pour le Nazaréen. Elle n’avait pas de karma, ces êtres-là n’ont pas de karma, ils viennent ici, puis quand c’est le temps, ils se font contacte, et puis après ça, ça marche… Elle n’avait pas de karma, c’est pour ça qu’elle n’avait pas de péché originel. Le péché originel c’est le karma, elle n’en a pas.
RG : Que pense Bernard de ce qu’on appelle les Vertus ? Ce sont des attitudes humaines mais qui nous ramènent vers les plans spirituels.
BdM : Les vertus sont bonnes jusqu’à tant que vous deveniez conscients, quand vous êtes conscients vous n’avez plus de vertus. C’est des formes les vertus ! Les vertus sont bonnes au niveau social, au niveau humain, ces choses-là servent, ces formes-là servent pour créer une société de plus en plus humanisante, il y a des gens qui ont des vertus, puis ils deviennent prisonniers de leurs vertus, et ils deviennent de plus en plus inconscients à cause de leurs vertus.
Alors dans les vertus il y a du positif, il y a du négatif ; il y a des vertus qui sont bonnes, il y a des vertus qui ne sont pas bonnes, il y a des gens qui font de “l’overtime” avec les vertus !… La vertu… Un Homme qui a trop de vertus il est débalancé ; si tu es trop bon, t’es cave, qu’est-ce que tu veux que je te dise ! Si t’es “bonnasse” (bonté excessive par naïveté), ben, ce n’est pas une vertu, c’est de l’ignorance ! Tu te fais vampiriser !
Les vertus il faut regarder ça avec une loupe. Les vertus sont polarisées, alors il y en a qui font de “l’overtime”, il y en a qui en font moins, puis quand tu es juste au centre, ben, à ce moment-là, tu es balancé, ta vertu est balancée, ça a du bon sens ta vertu, à ce moment-là c’est parce que tu es conscient, puis c’est la conscience qui va faire balancer ta vertu, établir de l’équilibre dans ta vertu.
La vertu ça fait partie des qualités puis des défauts, puis tant que l’Homme a des qualités, tant que l’Homme a des défauts il est inconscient. Tu n’es pas supposé avoir des qualités puis tu n’es pas supposé avoir des défauts ! Si tu as des défauts puis des qualités c’est parce que tu es inconscient. Quand tu es conscient, il n’y a plus de qualités puis il n’y a plus de défauts !
RG : Puisqu’on trouve dans le petit catéchisme quand même l’essentiel, puis ça m’a tout l’air que Bernard est bien d’accord avec ça, mais il faut le réactualiser…
BdM : Je suis d’accord avec toi.
RG : Le mettre à un autre niveau… Il y a quand même une question qui m’intrigue bien gros puis qui m’énerve, la 582, qu’on apprend en quatrième année : Quel péché commettons nous quand nous manquons à une obligation qui est légère, mais que nous pensons grave, on commet un péché mortel, c’est-à-dire on éteint la lumière en nous ?
BdM : Comment…? Recommence
RG : Bon. Quelle sorte de péché on commet lorsqu’on commet… On manque à une obligation légère, ce qui devrait faire un péché véniel, c’est-à-dire baisser la flamme qui est en nous, baisser la lumière qui est en nous, on pense que c’est mortel…
BdM : Mouais…
RG : Mais ça ne l’est pas en réalité, c’est léger.
BdM : Mouais…
RG : Mais parce qu’on pense que c’est mortel, c’est mortel. C’est ce qu’on dit ici.
BdM : Ouais, ouais, ouais…
RG : Autrement dit, tout est dans la tête.
BdM : Psychologiquement, si tu penses que c’est mortel, ça va être mortel, puis tu vas souffrir mortellement, dans le sens que tu vas y penser, puis tu vas t’en faire pour rien, mais karmiquement c’est une autre patente. Autrement dit, si tu es ignorant, tu ne vas pas être responsable karmiquement de ton ignorance, mais tu vas souffrir psychologiquement de ton ignorance.
RG : C’est ignorant que le feu brûle, mais tu te mets la main dedans ?
BdM : Ah ! On ne parle pas d’expérience physique, c’est important la différence. Si tu penses que c’est un péché mortel toi, de faire une chose, puis dans le fond, c’est rien qu’un petit péché véniel, c’est tout des valeurs relatives psychologiques, tu vas souffrir psychologiquement, tu vas penser que tu as fait un péché mortel jusqu’à tant que tu te réveilles un jour, mais karmiquement, tu n’as pas fait de péché mortel, comprends-tu ce que je veux dire ?
Bon, ben, je vais l’expliquer d’une autre façon. Une personne qui veut étudier son karma, qui veut voir s’il a du karma ou si les gens ont du karma, c’est facile, tu n’as qu’à regarder au-dessus de la tête d’une personne ! Au-dessus de la tête des gens il y a un fil qui part du centre en haut là, c’est un petit fil blanc très mince… pas le fil ici là, celui-là, puis il monte ce fil-là, puis si tu rentres en esprit dans ce fil-là, puis qu’il ne “grouille” pas “pantoute” (du tout) ce fil, c’est parce que dans l’action, l’action de la personne il n’y a rien qui s’enregistre. Quand il n’y a rien qui s’enregistre, il n’y a pas de karma.
Ça fait que la petite fille, elle, qui pense qu’elle fait un péché mortel, si tu regardes son fil, quand elle fait son action, tu vas voir que son fil, il ne “grouille” pas, il est neutre, c’est rien qu’un problème d’ignorance. Mais elle, psychologiquement, elle peut en souffrir, d’ailleurs tous les gens dans la salle ont eu des périodes dans leur vie où ils ont souffert psychologiquement, parce qu’ils ont pensé qu’ils n’étaient pas bons ou qu’ils n’étaient pas ci ou qu’ils n’étaient pas ça. Puis aujourd’hui, ils commencent à se réveiller puis à réaliser qu’il n’y avait rien là, mais dans ce temps-là, ils ont souffert pareil ! Pourquoi ? C’est ça l’ignorance !
RG : Une question ici : Les peines – à la question 578 – ce sont des souffrances ou des purifications que nous devons endurer dans cette vie ou dans l’autre.
BdM : Les quoi, les peines ?
RG : Les peines, les souffrances que nous devons endurer dans cette vie ou dans l’autre.
BdM : Tu les endures tant que tu n’as pas compris ta leçon, quand tu as compris ta leçon tu ne les endures plus. Ça, c’est la base de la conscience supramentale, quand tu as compris ta leçon, tu as développé tes centres, tu ne peux plus souffrir.
RG : Alors le corollaire de la question que je te posais tantôt, ce serait l’inverse : Quelqu’un qui pense que ce n’est pas grave, mais dans le fond c’est grave, va-t-il subir les conséquences de son acte ?
BdM : Non ! Il n’y a pas de conséquence, il n’y a rien que de l’ignorance.
RG : Non, non, on parle du contraire là. C’est grave, il pense que ce n’est pas grave, il fait pareil.
BdM : Même chose ! Même chose, même patente, c’est la même loi de polarité qui s’établit.
RG : Donc, il n’y a pas de lois cosmiques auxquelles on peut être infidèle, qu’on peut transgresser ? Tu peux faire comme tu veux, dans le fond, ça dépend de ce que tu as là ? Si tu transgresses une lois cosmique qui est grave, parce que tu ne sais pas qu’elle est grave, il ne se passe rien ?
BdM : Mais non ! C’est de l’ignorance ! Il faut que tu sois conscient, puis si tu es conscient, tu ne le fais pas.
RG : Alors tu abrutis des êtres humains, tu en fais des militaires puis tu les fais attaquer, puis tu leur fais faire n’importe quoi parce que tu les abrutis dans le cerveau avec des drogues.
BdM : Exactement. Exactement !
RG : Quand on pense comme ça, on peut faire de grandes choses ?
BdM : Regarde ce qui se passe au niveau de la guerre !
RG : Alors d’après Bernard, il n’y a pas de lois cosmiques auxquelles on doit absolument se plier, si on…
BdM : Tu ne peux pas te plier aux lois cosmiques si tu n’es pas conscient, quand bien même tu serais bourré de vertus puis ça te sortirait par les oreilles comme des champignons, si tu n’es pas conscient, tu ne te plies pas aux lois cosmiques, tu ne sais même pas que ça existe ! Il faut que tu sois supramental pour te plier aux lois cosmiques, tu n’as pas le choix. Si tu es inconscient tu ne te plies pas aux lois cosmiques, c’est ça l’involution, c’est pour ça qu’on est rendu aujourd’hui avec la civilisation qu’on a !
Les gens ne se plient pas aux lois cosmiques, les gens peuvent se plier à des lois morales qui sont établies par la société, qui sont établies par une religion, regarde l’ayatollah aux Indes, pas aux Indes… Là-bas là… C’est un exemple, il est parti lui, puis les gens partent avec ! Puis il y a toute une population… Même chose, l’ignorance c’est l’ignorance.
Quand bien même tu interpréterais les textes, tu interpréterais les textes, ça c’est l’affaire des textes… Ça fait partie de l’ignorance de l’Homme. Les lois cosmiques c’est au-dessus de ça ! Si un Homme est inconscient… Si un Homme est inconscient il ne peut pas se plier aux lois cosmiques, mais il peut faire interférence avec les lois cosmiques, c’est ça qu’il fait tout le temps.
RG : Et il n’y a pas de conséquence à ça ?
BdM : Ah ! Il y a une conséquence ! Il y a un karma mondial qui s’accumule, on a des tremblements de terre, puis on a des ci puis des ça, la maladie, puis la peste puis tout le mal qui existe.
RG : Alors comme autrefois, on va se mettre à genoux toute la gang, pour essayer d’enlever un peu le karma mondial ?
BdM : Non ! Ça ne change rien ça, ça c’est des histoires de grand-mère !
RG : La peste, les tremblements de terre, les raz-de-marée les orages…
BdM : Non, non, ça ne change rien Charly, inquiète-toi pas !
RG : C’est tout à cause de nous autres, même les tremblements de terre, puis les volcans qui font irruption, alors on va jeter une vierge dans le volcan pour que ça arrête le volcan…
BdM : C’est ça que les Indiens faisaient !
RG : C’est ce qu’ils faisaient !
BdM : Ouais, ça n’a rien changé ! (rires du public).
RG : C’est justement, quand Bernard nous dit qu’on en a les conséquences dans le karma mondial par les tremblements de terre, les volcans, je trouve qu’on recule quand on entend ça.
BdM : On recule où ?
RG : On recule à l’époque où les Indiens faisaient ça !
BdM : Ce n’est pas qu’on recule, on ne fait pas les mêmes actions, le karma mondial c’est là !
RG : C’est ce qui provoque les tremblements de terre, les éruptions de volcans ?
BdM : C’est tout lié ! Les tremblements de terre, toutes les conditions du mal planétaire c’est tout lié aux pensées puis aux émotions humaines, ça ! Va sur ces plans-là, va voir, tu vas voir comment est-ce que c’est ! Regarde le karma qui est fait contre les animaux, je l’ai vu moi, le karma qui est fait contre les animaux, je te dis que ce n’est pas un cadeau ! C’est là ça, éventuellement ça s’accumule, ça s’accumule, puis ça s’accumule ! Puis quand c’est trop, là ça nous tombe sur la tête, puis on le subit, on ne vit pas dans un vase hermétique nous autres dans l’espace-temps ! Voyons ! C’est là.
RG : On va faire un raisonnement vraiment très intellectuel : Dieu s’est manifesté dans la création, il a commencé par les anges et les différentes hiérarchies dans le monde invisible, qui étaient plus près de la lumière, il s’en vient dans la matière, il commence par créer dans la matière, ce qui est la différence entre la lumière et les ténèbres, ensuite les planètes, et sur les planètes il met les minéraux, les végétaux, les animaux… Et il finit par l’Homme, autrement dit ce qui est dans le plus bas de la manifestation de Dieu, ce qu’il y a dans le plus terre à terre, dans le plus bas, le dernier dans la manifestation de Dieu, ce ne sont pas les végétaux ni les minéraux, c’est l’Homme, l’être humain.
BdM : Ce n’est pas vrai ! Pas vrai !
RG : Parce que ça a été la dernière chose qu’il a faite et après il s’est reposé, et il se repose encore ?
BdM : Non, non, non, non, non ! L’Homme c’est le premier être qui a été créé sur la planète ! Les animaux sont venus après, les plantes après, puis les minéraux après dans l’éthérique, les formes étaient créées dans l’éther avant ! La manifestation de la création s’est faite sur les autres plans avant que ça se fasse ici, c’est le dernier des plans qui a été manifesté ici !
Nous autres on s’imagine que c’est la matière qui a commencé puis les plantes, puis les animaux puis les Hommes, parce qu’il y a des relations de croissance entre les deux, un sert de support à l’autre, c’est évident ! Mais au niveau de la création c’est l’inverse ! Au niveau de la création c’est l’Homme qui a été le premier créé, l’Homme a été créé durant la période Saturnienne, Charly, attends une minute ! Hé ! Ce n’est pas d’hier ! L’Homme est venu avant les animaux !
RG : Ben, je lis la Bible… Quand ils disent que…
BdM : Ah ! Ouais, ben oui, la Bible ! Tu lis la Bible ésotériquement, tu ne la lis pas occultement !
RG : On commence par les animaux et Dieu vit que cela était bon et le jour suivant il créa les végétaux, et après ça les animaux…
BdM : Non, la Bible c’est occulte ! Ce n’est pas exotérique !
RG : Mmm… D’accord.
BdM : C’est occulte la Bible ! S’il y en a un qui le sait ici, c’est bien toi !
RG : Oui mais, n’empêche que les gens se posent la question, c’est que quand tu vois la manifestation…
BdM : Ouais ! Là, on est bon, parfait ! (rires du public).
RG : Alors l’Homme a été créé avant les animaux et les végétaux, sur un autre plan.
BdM : Je vais te donner un autre exemple du danger de la compréhension exotérique de la Bible, l’interprétation psychologique qui fait plaisir à l’ego ! Il y en a, il y a des groupes religieux là, qui ont lu dans la Bible qu’à la fin des temps les morts vont ressusciter là ! Bon !
RG : La résurrection de la chair !
BdM : Ah ! Ouais, Ouais, Ouais, Ouais… La résurrection de la chair… Il faut comprendre ce que ça veut dire cette affaire-là ! La résurrection de la chair, c’est la conscientisation de l’Homme ! L’Homme va devenir conscient ! Il ne faut pas s’imaginer que les cadavres vont sortir des cimetières qu’on déneige (rires du public). Vous riez mais il y en bien qui le pensent… Voyons ! Il faut comprendre la Bible, c’est occulte la Bible, Richard ! Les initiés ne peuvent pas conter leur vie, ils sont obligés de diminuer l’intensité de leur savoir à l’Homme et suivre les étapes de l’évolution de l’Homme.
Là, l’Homme aujourd’hui est intelligent, il est prêt à connaitre, l’Homme, mais avant il n’était pas prêt à connaitre ; la preuve, c’est que le Nazaréen il est venu voilà deux-mille ans, il n’y a personne qui n’a rien compris, on se casse encore la gueule aujourd’hui ! Là, il y a du monde qui commence à comprendre ce qu’il voulait dire, pourquoi ? Parce qu’ils se conscientisent ! Il faut être objectif, il faut être raisonnable, il ne faut pas rien que fonder les valeurs qu’on a ! Moi j’aime bien ça la religion, c’est fantastique la religion, mais il faut comprendre les limites et ses besoins, et la nécessité du pourquoi elle a été créée ! Sans ça on s’en sortira jamais, on va être comme des “bravaches” toute notre vie !
Puis les gens, ils n’aiment pas ça, puis les gens en ont peur, il y a du monde qui vient me voir, puis ils me disent : “Monsieur Bernard ou Bernard, je vous aime bien gros, vous êtes bien fin, tout ça, mais je me tiens à distance”… Tiens-toi à distance, tu fais bien, tu fais bien ! Parce que si tu te rapproches trop de moi, moi je vais te parler, puis tant que je te parle, je vais te changer, c’est évident : Tu n’as pas de choix ! Tu n’as pas le choix, moi je vais toutes les détruire les formes, toute la “game”… Fin de l’enregistrement.
mise à jour le 25/08/2024