Conférence avec Richard Glenn 13a
En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.
Première partie
Richard Glenn (RG) : Alors Bernard, si nous abordions le sujet de l’objectivité et de la subjectivité, la science subjective, la science objective, la pseudo-science objective des scientifiques ; est-ce que tu étais d’accord un peu avec l’introduction que je faisais tantôt ? Finalement il n’existe pas de science objective sur la planète Terre, on la vit tous d’une certaine façon, subjectivement.
Bernard de Montréal (BdM) : Bon alors, le concept… D’abord le concept de subjectivité et d’objectivité, c’est un concept qui est déterminé par l’intelligence humaine, l’intelligence philosophique de l’Homme. L’Homme détermine par son intelligence philosophique, la qualité de l’effort intellectuel qu’il veut émettre dans la construction de ses systèmes physiques sur la planète, et pour construire ces systèmes physiques-là, il doit penser.
Et dès que l’Homme pense, dès qu’il se sert de sa pensée personnelle pour analyser, comprendre, saisir les lois de la matière ou les lois de l’Esprit, il fait automatiquement, et sans s’en rendre compte, un affront à la conscience générale de l’Intelligence qui existe en dehors de son plan psychologique humain, sous-mental, c’est-à-dire que quelles que soient ses bonnes intentions, sa science, sa philosophie le mènera toujours vers un décalage éventuel de sa civilisation.
Dans le passé, on a remarqué que toutes les civilisations ont leur apogée et leur période de fin de cycle. Et justement ces civilisations montent et descendent, parce qu’au cours de leur évolution, les Hommes ne savent pas conserver la valeur intuitive de leur sagesse des périodes indéfinies de temps. Et à cause de cela, ce qu’on appelle la subjectivité humaine, devient de plus en plus grande, et lorsqu’on arrive vers les dix-huitième et dix-neuvième siècle, où l’Homme, à cause du développement de son intelligence, à cause du développement de certains instruments qui lui permettent d’observer le phénomène matériel, l’Homme décide de trouver la logique dans toutes les choses.
Et cette logique pure à laquelle il tend, fait partie de ce que l’Homme appelle l’objectivité de la science. L’objectivité scientifique ne peut pas exister tant que l’Homme ne contrôle pas ce qu’on appelle les lois de la mémoire atomique, c’est-à-dire que tant que l’Homme n’est pas capable de tout comprendre à la fois et qu’il n’est pas capable de comprendre en dehors de sa personnalité, autrement dit tant que la personnalité de l’Homme affecte son comportement biologique, il lui est impossible d’être objectif ; parce que le rapport qui existe entre son intelligence des choses et la qualité de son intelligence qui est soi-disant objective, est un rapport qui est déjà prédéterminé sur les autres plans invisibles de son évolution, par des conditions qui ne sont pas sous son contrôle.
Pour que l’Homme parle d’objectivité scientifique, il doit d’abord comprendre ce qu’est le phénomène de l’Intelligence. Lorsqu’on parle d’intelligence, on a tendance à croire que l’intelligence c’est ce que l’on connaît, on a tendance à croire que l’intelligence, c’est une “phénominisation” d’un pouvoir autonome personnel qui est directement lié aux lois biologiques de l’évolution, et qui permet éventuellement à l’Homme de comprendre ce qui se passe autour de lui, ou comprendre ce qui se passe dans la matière, ou comprendre ce qui se passe dans son Esprit. Et ça, c’est une complète impossibilité, parce que l’Intelligence n’est pas humaine.
Ça fait partie de l’illusion de l’Intelligence, ça fait partie de l’illusion de la forme de l’Intelligence, de croire que l’Intelligence est humaine. Dans le cosmos, sur les plans invisibles, il existe trois niveaux d’effort intelligent. D’abord il faut comprendre que ce que l’on appelle l’intelligence, ce n’est pas ce que l’on croit être de l’Intelligence. De l’intelligence, ce n’est que le résultat d’un rapport d’énergie qui existe dans le cosmos entre les plans supérieurs, les plans intermédiaires et le plan matériel.
Alors l’Intelligence existe, même l’Intelligence consciente existe, avant qu’elle fut perçue par le cerveau humain. Dans le cosmos, il y a ce que l’on pourrait appeler l’Intelligence Pure, et cette Intelligence Pure dirige l’évolution de tous les univers. Sous cette Intelligence Pure, l’énergie se subdivise, il y a création d’une polarité, et nous retrouvons ce que nous appelons l’intelligence, le champ d’énergie d’intelligence, positif et négatif.
Remarquez que lorsque je parle d’intelligence négative, je ne parle pas de forces négatives. Alors il y a sous la hiérarchie, sous la Conscience Pure de l’Intelligence, un autre palier, où cette énergie passe d’un plan négatif vers éventuellement un plan positif, et c’est à partir de ce niveau de réalité que nous retrouvons dans le cosmos le phénomène de polarité.
Ensuite, à partir de ce niveau, il y a un autre niveau qui est le niveau des êtres en évolution, des êtres biologiques tels que l’Homme, qui reçoivent soit de l’énergie intelligente créative, positive, ou de l’énergie intelligente, négative, destructive dans leur cerveau. Et c’est à partir de la manipulation de cette énergie par leur cerveau que les Hommes découvrent ce qu’ils appellent l’intelligence.
Alors l’intelligence que l’Homme découvre, dans son rapport direct avec la manipulation de la matière, avec l’analyse de la matière, avec la compréhension des lois de la matière, c’est une intelligence qui est une résultante de l’Intelligence cosmique, mais ce n’est pas une intelligence totale. C’est une intelligence partielle qui fait partie de l’évolution de l’Homme et qui se limite à permettre à l’Homme de comprendre dans le contexte de sa propre limite mentale, le phénomène varié de l’évolution universelle.
Si nous regardons le phénomène de l’Intelligence en dehors de l’Homme, on s’aperçoit que l’Intelligence n’a aucune valeur personnelle, l’Intelligence n’a aucune valeur égoïque, l’Intelligence n’a aucune valeur psychologique, l’Intelligence n’a aucune valeur d’ambition, l’Intelligence n’a aucune valeur catégorique, l’Intelligence est infinie, elle est impersonnelle, prépersonnelle. Et l’Homme, suivant la qualité de son évolution, suivant la réceptivité de ses centres, peut recevoir cette énergie et manifester cette énergie, qui devient à cause de la structure de son cerveau sur le plan humain, ce qu’on appelle “de l’intelligence”.
Alors le phénomène de l’intelligence, tel que nous le connaissons dans notre civilisation, n’est pas de l’Intelligence, c’est ce qu’on appelle une “intelligensation” mécanique de la relation de polarité qui existe entre l’Homme, les plans intermédiaires et la Conscience Pure.
Alors le phénomène “d’intelligensation”, c’est un phénomène qui n’est pas connu de l’Homme, parce que le terme “d’intelligensation”, n’est pas encore recouvrable dans le vocabulaire de nos personnalités, mais éventuellement ce phénomène sera connu ; et il sera appliqué à la conversation des énergies informatives qui partent du cosmos supérieur, qui descendent vers le cosmos inférieur et qui sont enregistrées, transformées, et qui servent d’information dans les systèmes de haute cybernétique qui seront conçus par la race supérieure de l’Homme, la race à venir, lorsque l’Homme aura contact direct avec son cerveau éthérique qui, lui, perçoit toutes les formes d’intelligences et peut distribuer à l’intérieur de sa planète, pour le but de l’évolution de sa planète, toutes les informations nécessaires à créer sur le plan de son évolution, une structure géométrique mentale qu’il pourra contrôler, jusqu’au moment où il aura perdu foi dans la conscience totale de son être sur cette planète.
Alors l’intelligence telle que nous la connaissons n’est pas ce que nous connaissons comme étant de l’intelligence, c’est une manufacture, c’est un produit, c’est un sous-produit de l’aspect électrique de l’Intelligence qui existe sur les autres plans, et auquel l’Homme aura accès lorsqu’il sera libéré de son corps matériel.
RG : Bernard, il y a quand même une espèce de contradiction, pas dans tes propos mais avec ce qui est connu ici, on dit que : 1) L’intelligence c’est la faculté de s’adapter. 2) Que la plupart des grandes inventions scientifiques sont produites en général, 90 % de “transpiration” et 1 % d’inspiration… Et puis le reste c’est peut être des hasards… Mais devant ces deux formes de perception de l’intelligence, soit par l’inspiration ou soit par la faculté de s’adapter, il y a quand même là quelque chose de très égocentrique ou égoïque, ou valable par rapport au bien de l’être lui-même se retournant sur lui-même ?
BdM : Ce n’est pas l’Homme qui détermine le degré et le rythme, et les normes de son évolution, lorsque le scientifique reçoit une impression sur son cerveau, ce que vous appelez une intuition scientifique, cette intuition scientifique provient des cadres de ceux qui gouvernent l’état de développement de l’intelligence sur la planète. Alors l’intelligence qu’il reçoit provient soit des champs négatifs ou des champs positifs d’intelligence. L’Homme reçoit cette information, mais lui, à cause de sa personnalité et de son ego, de son égocentrisme, croit que l’intelligence qu’il a, qu’il manifeste, fait partie de lui.
Or toutes les inventions, toutes les découvertes, toutes les grandes intuitions scientifiques qui ont bouleversé le cours de notre civilisation étaient déjà connues. À un certain moment lorsque l’Homme est prêt, on lui envoie telle ou telle information, et par le biais de son cerveau et la capacité organisatrice de sa psychologie sociale, l’Homme peut déterminer la valeur et l’appointement de cette forme d’intelligence, mais toujours dans la noirceur de la réalité de la provenance de cette intelligence. Alors l’Homme n’est jamais conscient de la provenance de l’Intelligence, de l’énergie, et pour cette raison, l’Homme se sent intelligent.
RG : Et il se sent aussi manipulé ?
BdM : L’Homme se sent ?
RG : Manipulé ?
BdM : Le concept de manipulation de l’intelligence est un concept qui est très occulte. L’Homme matérialiste, à l’esprit matérialiste, ne se sent pas manipulé parce qu’il n’est pas assez conscient de la réalité des autres plans, de la réalité invisible, pour concevoir dans son esprit matérialiste qu’il existe sur d’autres plans de l’univers, des intelligences qui travaillent directement avec lui.
L’Homme qui se conscientise, l’Homme qui ésotérise sa pensée et qui devient plus philosophique ésotériquement, peut petit à petit commencer à concevoir le phénomène de manipulation, mais pendant cette période où il conçoit le phénomène de manipulation, il se réorganise mentalement et émotivement à pouvoir comprendre sans comprendre la faculté intuitive de son intelligence, qui a un rapport direct avec l’invisible, mais dont le fruit et le but n’ont aucun rapport direct avec le besoin de sa personnalité.
Alors éventuellement l’Homme, d’ailleurs c’est ça qui crée la transmutation mentale, éventuellement l’Homme se détache, et se détache, et se détache… Et lorsqu’il est totalement détaché de cette forme d’inquiétude psychologique humaine, qui provient de son émotion dans son mental, à ce moment-là il ne sent plus manipulé, mais il se sent en relation directe avec les autres niveaux d’intelligence.
RG : Par contre, plusieurs qui entrent dans certains plans de conscience, eux, il y en a plusieurs qui tombent dans le fait d’être dirigés par l’extérieur, et d’adorer ces êtres qui les dirigent de l’extérieur, et eux deviennent non pas plus grands, parce qu’ils entrent en communication avec eux, mais ils deviennent plus petits et ils s’abandonnent, et ils abandonnent la petite parcelle qui fait qu’ils existent, qu’ils sont ?
BdM : Il y a évidemment, je ne dirais pas un danger, mais il y a évidemment un obstacle dans le processus de compréhension de l’invisible pour l’Homme, c’est que l’Homme est à la fois cosmique et à la fois humain. L’aspect cosmique en lui est germinal et doit se développer au cours des années, et l’aspect humain en lui est extrêmement puissant, et la tension qui existe entre ces deux aspects de lui-même, au début, dans sa perception ou son “extra-perception” de la réalité, il manque de capacités psychologiques pour réellement marchander, travailler, être en rapport étroit avec ces autres niveaux d’intelligence, et ça, c’est à cause de ses émotions. Et à cause de ça, l’Homme souffre de ce que vous appelez une forme de manipulation.
Mais le phénomène de manipulation n’est pas un phénomène humain, c’est un phénomène cosmique, c’est lorsque le phénomène de manipulation est détruit sur le plan cosmique, que l’Homme est libéré sur le plan humain. Alors l’Homme doit apprendre à se libérer du phénomène de la manipulation en structurant son Esprit, de telle sorte que son émotion ne lui enlève aucun droit sur la capacité de comprendre, d’interpréter, de coder et de décoder l’information qui lui vient, et ça, ce n’est pas simple.
RG : Alors Bernard, lorsqu’on pense à certains individus soi-disant intelligents, et qu’on pense à d’autres soi-disant moins intelligents pour ne pas dire déficients, mais qui, dans certaines occasions, manifestent certains pouvoirs – ou je devrais plutôt dire certaines capacités qu’ils utilisent en pouvoir – ou comme d’autres qui ont des performances fantastiques en calcul, ils vont être capables de se souvenir de telle date, ou on leur donne une série de chiffres, ils sont capables d’additionner tout ça ou de multiplier tout ça. Ça m’a l’air d’être une relation intelligente, pour le moins spéciale… Et, est-ce aussi simple que d’agir sur le cerveau humain pour en altérer la qualité de l’intelligence qui entre ?
BdM : Oui, d’ailleurs c’est ce qu’ils font… C’est ce qu’ils font et c’est ce qui se fera dans les années qui viennent. Le cerveau humain sera transmuté, l’Homme sera transmuté, mais non pas comme les gens croient. Les gens croient qu’il y aura une transmutation biologique, ce n’est pas une transmutation biologique, ce sera une transmutation psychique, ce sera une transmutation dans le mental qui altérera automatiquement tout le reste. C’est le mental qui doit être transmuté et non le corps physique.
Le problème présent de l’Homme, et je parle surtout du scientifique, c’est de ne pas savoir se servir de son esprit prépersonnel. Le scientifique se sert de son esprit personnel, ne sachant pas se servir de son esprit prépersonnel, il est inconscient de la nature de son intelligence et il est inconscient de la valeur de son intelligence.
Il a une certaine conscience de l’intérêt qu’il porte à son intelligence ou que d’autres scientistes ou que certaines organisations portent à son intelligence, mais ça c’est très dangereux, parce que si un scientiste est très compétent dans une science et que des organisations ou des individus portent un intérêt particulier à son intelligence, pour le produit qu’elle peut créer pour ces organismes-là, à ce moment-là, l’individu lui-même qui est porteur de cette intelligence, devient automatiquement souffrant de son intelligence.
Il devient souffrant de son intelligence sur le plan personnel, s’il est forcé par ces organisations à créer des objets ou des instruments scientifiques, qui sont destructifs, il devient souffrant de son intelligence s’il est incapable de contrôler la venue de ces informations et de les stocker dans la perte de sa mémoire. Alors il vit toute une vie dans une sorte d’anxiété et il est constamment à la recherche d’une paix qu’il ne peut pas atteindre, parce que justement il ne sait pas où arrêter la valeur de son intelligence personnelle.
Une fois que l’Homme a cessé de croire à son intelligence personnelle, à ce moment-là il commence à réaliser ce qu’est l’Intelligence. Il commence à comprendre les rapports énergétiques qui existent dans le cosmos visible et invisible, entre l’Énergie Pure, la Conscience Pure, l’Intelligence Pure qui est évolutionnaire et qui crée les Cosmos, et les autres intelligences inférieures qui font partie de groupes, ou d’un groupe de hiérarchies qui gouverne l’évolution d’une galaxie.
Il ne faut pas s’imaginer que l’Homme sur la Terre peut créer ce qu’il veut. L’Homme sur la Terre crée ce qu’il doit créer. Et tant que les scientifiques ne comprendront pas ça, ils seront dans l’illusion de leur intelligence. Ce que l’Homme a besoin de comprendre, c’est de réaliser que son intelligence, ce qu’il croit être son intelligence personnelle, n’est en fait qu’un reflet d’une plus grande énergie, mais à laquelle il n’a pas accès parce que ses centres d’énergie ne sont pas ouverts, son cerveau n’est pas ajusté comme une radio.
Si le cerveau de l’Homme était ajusté comme une radio, l’Homme n’aurait pas à penser pour comprendre des choses, l’Homme n’aurait pas besoin de mémoire subjective pour se rappeler des choses, et c’est ça qui fait partie de la transmutation de la sixième race. Croire que l’on a besoin de penser et d’étudier, et d’observer pour comprendre, c’est une illusion de l’intellect humain.
Ensuite on se demande pourquoi il nous est impossible de travailler avec des individus ou des races supérieures, c’est très simple, parce que les races supérieures qui fonctionnent sur le principe de l’accommodation partielle et temporelle de leur intelligence, en relation avec les plans d’évolution des cosmos sous lesquels ils sont ou desquels ils sont responsables, ou sous lesquels ils sont influés, ces gens-là n’ont rien à foutre de ce qu’on appelle, nous, de l’intelligence !
Mais ils savent que l’Homme est incapable de recevoir toute l’information concernant la nature de l’Intelligence, parce que psychologiquement il est inadapté à comprendre la valeur réelle de son moi, en relation avec ce que vous appelez le moi supérieur ou le moi cosmique. La psychologie de l’Homme, son moi, sa structure de personnalité serait automatiquement détruite. D’ailleurs c’est justement pour ça que l’Homme est incapable d’ajuster avec grande facilité sa personnalité à son ego.
Les gens se sentent ci, ils se sentent ça… Ils sont malheureux, ils ne sont pas heureux, ils se sentent intelligents, ils ne se sentent pas intelligents… L’Homme se trouve constamment des qualités et des défauts, or les qualités et les défauts de l’Homme proviennent du fait justement qu’il a une croyance dans l’intelligence. Si l’Homme ne croyait pas à l’intelligence, automatiquement il n’aurait pas de défauts ni de qualités, et à ce moment-là il serait dans l’Intelligence, mais être dans l’Intelligence, c’est un état, ça n’est pas une attitude.
Alors la fondation de notre civilisation porte justement sur ce rapport étroit qui existe entre l’inconscience subjective de l’Homme, qui se croit très souvent objective parce qu’elle est capable de juger avec précision mathématique les rapports qui existent entre ce qu’elle voit et ce qu’elle observe, lorsqu’en réalité, ce qu’elle voit et ce qu’elle observe, fait partie justement de la “temporanéité” de la mesure de son intelligence, qui est calculée sur des longueurs d’ondes dont lui n’est pas conscient, qu’il ne connaît pas, ne reconnaît pas. Et s’il était conscient de ces autres longueurs d’ondes, il verrait que ce qu’il conçoit ou ce qu’il observe, ou ce qu’il mesure comme étant objectif, n’est en réalité qu’un reflet de la passion de l’intelligence.
RG : J’en reviens Bernard, avec encore une fois la même question de départ. On sait maintenant que l’enfant, tout petit, a besoin de telle ou telle nourriture pour que son cerveau puisse être en bonne santé, pour qu’il soit plus intelligent, et on sait que certains enfants dans des pays sous-développés, après tel âge, s’ils n’ont pas eu telle ou telle qualité dans leur nourriture, automatiquement ils n’apprendront pas à lire ni à écrire, ni évidemment d’autres sciences.
Est-ce que c’est à l’Homme de découvrir la façon de tuner (d’accorder) sa radio comme tu disais tantôt, est-ce que c’est à l’Homme, de lui, agir biologiquement et mentalement, pour qu’il entre en relation avec en haut – je dis en haut ou avec le grand cosmos – ou est-ce d’en haut, qu’ils décideront eux, quand nous on peut recevoir l’information ? Moi j’ai l’impression que l’Homme a déjà découvert des clés pour entrer en relation quand il veut ou comme il faut ?
BdM : Bon, alors prenons d’abord le côté physique. Il est évident que le cerveau humain c’est une machine qui doit bien fonctionner, alors si l’Homme a une évolution biologique qui est normale, qui est naturelle, qui est bonne, qu’il est en santé, à ce moment-là le cerveau fonctionne bien. Mais ce n’est pas parce que le cerveau fonctionne bien que l’Homme peut avoir accès à l’Intelligence.
L’Intelligence dont je parle, l’Intelligence cosmique, l’Intelligence universelle, appelez ça comme vous voulez, cette énergie qui pénètre le cerveau et qui active les neurones, cette Intelligence-là, elle fait partie de la programmation de la vie de l’individu ou elle fait partie de la programmation évolutive de la vie d’une race. Et lorsque c’est le temps, ces énergies descendent et allument ses neurones, les font vibrer à un autre niveau, et à ce moment-là, l’Homme découvre cette autre intelligence.
Mais avant que ceci soit possible, il faut absolument que l’Homme transmute son énergie émotionnelle en énergie mentale, parce que l’énergie émotionnelle de l’Homme est tellement grande, que si l’Homme avait cette Intelligence et l’énergie émotionnelle qu’il active durant la journée, durant sa vie, il se croirait pour un autre, parce que la personnalité de l’Homme, elle est fondée sur l’énergie émotionnelle, elle n’est pas fondée sur l’énergie mentale.
Souvent, on va retrouver des scientistes, des scientifiques qui ont un grand esprit et on s’aperçoit que ces gens-là… Je prends Einstein, par exemple… On s’aperçoit que ces gens-là ont en eux une petite qualité d’humilité, ils en ont un petit peu, ils ne peuvent pas avoir cette grande humilité, mais ils ont un petit peu de cette humilité. Pourquoi ? Parce qu’ils savent qu’il y a… Ils ne comprennent pas mais, ils savent, ils sentent… Alors il leur est permis à cause de cette humilité qu’ils ont, de recevoir plus. Mais un Homme qui recevrait cette énergie et qui serait encore sous l’illusion de la personnalité, il détruirait la planète, il ferait du mal, il retarderait l’évolution parce qu’il se prendrait au sérieux.
RG : Donc l’évolution de l’humanité est dirigée, contrôlée et mesurée par ailleurs ?
BdM : L’évolution de l’humanité est dirigée, mesurée, mais pas contrôlée. Elle est dirigée, mesurée, mais pas contrôlée. Ils n’ont pas besoin de contrôle, tout ce qu’ils ont à faire c’est mesurer… Ils contrôlent. En mesurant, tu contrôles !
RG : Se pourrait-il que dans le passé très lointain de l’humanité, on ait connu des époques où la civilisation humaine avait atteint des apogées, qui fait qu’ils ont vécu des expériences malheureuses, et sont retombés à une époque primitive… Ou en évolution ?
BdM : L’humanité a eu des époques antérieures qui ont été très hautes en évolution, mais c’était des époques qui étaient limitées. Vous prenez les Atlantes… Les Atlantes d’abord, devaient leur succès à des intelligences qui étaient venues sur la planète en expédition, qui leur donnaient les secrets, mais les Atlantes étaient extrêmement astraux, extrêmement passionnés, et c’est justement la passion, l’astralité de la nation Atlante qui les a détruits.
Et ensuite cette astralité a continué, nous l’avons retrouvée chez les Incas, chez les Amérindiens, dans toutes les formes de cannibalisme qui existent sur la planète Terre. Alors il y avait un groupe d’Atlantes, des initiés Atlantes qui avaient cette connaissance, mais éventuellement la conscience planétaire qui se situait autour de l’Atlantide était devenue tellement ténébreuse, tellement ombrageuse, qu’elle faisait automatiquement contraste avec la lumière de cette intelligence qu’ils avaient reçue. Et éventuellement les Atlantes se sont détruits.
Alors les Atlantes… On porte du respect aux Atlantes, il y a beaucoup de personnes qui parlent des Atlantes, moi les Atlantes je les reconnais dans leur évolution, je reconnais qu’ils ont fait de grandes choses, mais ils étaient extrêmement limités. Les Atlantes ne pouvaient pas, par exemple, voyager en dehors de l’atmosphère de la planète, ils n’avaient pas le droit, ils ne pouvaient pas aller sur la lune, ils pouvaient voyager un peu en surface du sol, mais ils ne pouvaient pas aller plus loin que ça.
Parce que les Atlantes, même s’ils avaient un certain contrôle sur la gravité, ils étaient tout de même sous l’influence de la gravité planétaire. Ils n’avaient pas le droit, et ils étaient incapables de se soustraire complètement de la gravité planétaire, parce que cette possibilité était une possibilité qui devait être donnée à une race pure …
mise à jour le 25/08/2024