Psychologie évolutionnaire 98
En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.
J’aime ça, la formule des questions, du moment que ça ne vous dérange pas.
Question : Quand on veut avoir la paix, la liberté absolue est-ce que ça vient avant la paix – pour qu’on puisse atteindre la paix – ou c’est la liberté absolue qui vient avant ?…
BdM : La paix, c’est un état mental qui permet à l’Homme de se dissocier psychologiquement de la tourmente créée par eux autres à travers les pensées, et les évènements qui suscitent en nous des pensées d’un certain ordre, à cause de nos émotions. La liberté, c’est notre capacité de nous instruire créativement du processus occulte de notre conscience. Quand on a ces deux-là, la paix puis la liberté, on est pas mal “gras dur” (chanceux ou en forme), dans le sens qu’on vit notre vie à l’intérieur de notre propre parapluie.
Mais ça, ça découle, ça relève d’un apprentissage, parce qu’être libre pour l’Homme, ça ne veut pas dire : faire ce qu’il veut. Être libre pour l’Homme, ça veut dire comprendre ce qu’il fait à partir des conditions occultes derrière la conscience de son moi. C’est ça être libre. Parce qu’on a tous une programmation. Le comprendre, ça nécessite une certaine conscience, ça nécessite un certain dialogue, ça nécessite une télépathie ultimement.
Moi, je ne sais pas trop comment est-ce que vous vivez ça, votre conscience personnelle, mais moi j’ai de la misère à m’imaginer qu’est-ce que c’est que ce serait “penser” ! Je ne voudrais jamais vivre ça, t’sé, mais “placoter” avec eux autres, ça se “tough” (ça s’endure) , mais c’est un acheminement, c’est un développement, c’est se débarrasser de quelque chose pour avoir d’autres choses. Mais il faut que ça vienne d’en haut. Ça ne peut pas venir de l’ego, ça !
L’ego est incapable de se transformer par lui-même. Il peut spiritualiser, il peut s’amener à un développement spirituel, mais il ne peut pas s’amener à une conscience, parce que pour prendre conscience, pour en arriver à une conscience, il faut vivre un certain niveau de souffrance, dépendant de ce qu’est souffrance pour chacun de nous autres. Chaque homme ou chaque femme a pour lui ou elle sa propre souffrance.
Puis tu ne peux pas en arriver à une conscience sans transformation de cette souffrance-là. La souffrance, elle sert à te rendre libre, elle t’amène à de la paix. Ça fait que ça, ça n’a rien à faire avec un développement spirituel. Tu peux être très très évolué, puis très développé spirituellement, puis un jour tu te fais frapper par un “truck” (camion), puis tu es fait à l’os, si tu n’es pas capable de “dealer” avec. Ça fait que la liberté… Pour être libre, il faut avoir une science de ce qui se passe dans notre tête, il faut savoir comment ça marche.
Il faut être capable de les voir nos pensées, dans le sens de les observer créativement. Bon, ben, si c’est établi, si c’est établi sur le plan matériel ou sur le plan psychologique de l’Homme que la pensée vient d’ailleurs, ben c’est déjà… On sait au moins ça, à la fin du vingtième siècle. On sait au moins ça, que la pensée vient d’ailleurs. On sait aussi que dans la pensée, on est très manipulé. Ça fait partie de la période de transition entre l’involution puis l’évolution, cette période grise, on le sait.
On sait aussi que les entités spirituelles du plan astral ou les entités sur le plan mental ont un agenda. Les entités spirituelles, les guides, ce que vous appelez “les guides”, que j’appelle moi les “guidounes”, ont un agenda. Tu peux avoir un lien karmique avec une entité spirituelle, ça peut avoir été ta sœur, ta femme, le gars que tu as tué dans une autre vie, t’sé, ça fait qu’il y a un agenda.
Tandis que les entités sur le plan mental, autrement dit les êtres invisibles mais qui n’ont jamais eu d’incarnation, que j’appelle les “ajusteurs de pensée”, ils ont un agenda eux autres aussi, mais c’est un agenda dont le but est éventuellement la fusion avec l’Homme permettant à l’Homme de revenir à sa source. “Revenir à sa source”, ça veut dire connaître, avoir conscience totale du phénomène de sa pensée personnelle. C’est ça revenir à la source.
Ça, ça amène l’Homme à vivre une sorte d’initiation solaire à partir d’en haut. Parce qu’une fois que l’Homme sait qu’il est manipulé dans le mental, puis que ses pensées viennent d’ailleurs… Bababa bababa bababa… À ce moment-là l’Homme commence à prendre conscience de la manipulation. C’est à partir de ce moment-là qu’il commence à souffrir ; avant, il ne souffre pas. Tu peux être dans un mouvement de développement de conscience spirituelle très avancée puis être “gaga”.
Mais la journée où tu vas passer de la conscience spirituelle “gaga” à une conscience mentale, là tu vas commencer à vivre une certaine souffrance parce que tu vas la voir la manipulation. Tandis que quand tu es spirituel, tu ne la voies pas la manipulation. C’est ça qui fait que souvent les gens spirituels sont “gagas” un petit peu, tu es toujours “gaga” un petit peu quand tu es spirituel.
Regarde les gourous, regarde les maîtres aux Indes, ils rient là : Haaaaaaaah ! (rires du public). Là, tu vas dire : “Non, mais c’est quoi la réponse là”.. Il va dire : Haaaaaaaah ! (BdM imite un air niaiseux). Moi tu me dis ça, je vais t’en mettre plein le cul, t’sé ! (rires du public). Haaaaaaah ! Le gars il vient de dépenser cinq-mille piastres, il prend un Boeing 747, il s’en va dans un ashram aux Indes, il se fait dire : Haaaaaaaah ! Pffff ! “Give me a break” (fous-moi la paix). Me verrais-tu venir en conférence ici là, je ferais de même en fin de semaine : Haaaaaaaah ! Vous ne viendriez plus !
Mais si je vous emmène, vous viendriez, parce que ça fait partie du “gaga” là-bas, t’sé ! C’est normal, c’en est normal, mais être ici de même : Haaaaaaaa ! Qu’est-ce que c’est qu’il fume lui, t’sé ! (rires du public). Vous riez, hein ! Ben, c’est ça pour moi la conscience spirituelle ! Ce n’est pas évident la conscience, puis la conscience c’est une science, c’est définitivement une science, tu peux la créer, tu peux la développer, tu peux en faire des thèmes, c’est une science.
C’est une science interne, c’est une science qui découle de la télépathie de l’Homme avec le plan mental, puis plus tu es mental, plus tu es objectif, moins tu es subjectif, moins tu colores, moins tu penses, plus la science est grande et vaste, éventuellement tu as accès à tout ce que tu as besoin. Mais il y a un prix à payer. Puis c’est normal qu’il y a un prix à payer parce que s’il n’y avait pas de prix à payer, on serait réellement très astralisé, c’est là qu’on tomberait dans le pouvoir.
Il faut que ce soit éliminé de la conscience de l’Homme, de la conscience égoïque, le pouvoir. Un gars comme moi, avec le pouvoir, la conscience du pouvoir, je serais totalement satanique, je ne serais pas du monde, je voudrais dominer tout le monde, je te ferais une secte assez grosse, mon cher, tu sais, une religion… Je ne sais pas moi… C’est pour ça que la conscience, c’est un processus de démolition. Ce n’est pas un processus d’abolition, c’est de la démolition !
Ils sont intelligents, t’sé, quand je dis c’est intelligent de l’intelligence ! Moi je les traite de malades, je les traite de tout, t’sé, puis ils rient : Ha-ha-ha ! (rires du public). Il n’y a personne qui hait l’occulte comme moi, mais ça ne veut pas dire que je ne le comprends pas. Ça fait que “checkez” (vérifiez) vos claques. Faites pas les niaiseux. Soyez pas “gagas”, puis… On a beaucoup de science maintenant, on est chanceux à la fin du vingtième siècle, on commence à accéder à de l’information. Question ?
Question : Les choses en nous, on a tous des choses qu’on vit, la mort, la maladie, les ruptures… Les choses qui arrivent qu’on ne veut pas. Quand on devient conscient, quand quelqu’un va être conscient, ça va s’arrêter d’arriver ces choses-là ou si le fait d’être conscient…
BdM : Ah non ! Ça continue à arriver. Ça continue, mais on ne les vit pas pareil.
Question : L’acceptation, est-ce que c’est intelligent ?
BdM : Ce n’est pas de l’acceptation, c’est de la compréhension. L’acceptation, c’est de la résignation. Moi, je ne suis pas un homme à me résigner, ça ne m’intéresse pas “me résigner”.
Question : C’est de la compréhension ?
BdM : Tu comprends tout de suite ce qui se passe. Tu perds ton mari, tu perds ta fille, tu perds… Je ne sais pas, tu perds ton job, tu perds “whatever it is”, si tu as une conscience mentale, tu peux toujours comprendre ce qui se passe. Ils vont te l’expliquer, puis ils te parlent. Ça fait que tu ne vis pas le traumatisme qu’on vit quand on est inconscient. Ça ne t’empêche pas de mourir, ça ne t’empêche pas de voir tes amis mourir, ça ne t’empêche pas d’être malade, mais tu ne le vis pas pareil, parce que tu es plus dégagé au niveau émotionnel.
J’étais à l’aéroport hier, puis il y avait des Hindous, il y avait un groupe d’Hindous qui arrivait à Montréal, puis ils étaient reçus par leur famille, puis je suppose que la dame devait rencontrer peut-être des membres de sa famille qu’elle n’avait pas vus depuis longtemps. C’était un vrai pandémonium. Ça pleurait là-dedans, ça tombait sans connaissance, les gars cherchaient des chaises pour asseoir ceux qui étaient tombés, c’était un vrai champ de bataille ! (rires du public).
Puis tous les Québécois qui étaient là, qui arrivaient de Floride, de quelque part, je ne sais pas moi… Les gens se posaient des questions, en voulant dire : “Qu’est-ce que c’est qui se passe”… Mais les gens qui vivaient ça là, les Orientaux qui vivaient ça, c’était des souffrances abominables… Les yeux rouges…. Puis la petite femme, elle n’était pas grande, elle était à peu près grande de même, mais elle a déplacé plus d’air que tout le corps policier normal ! (rires du public).
Parce que c’est eux autres, l’entourage, la famille… Ça fait que ça va loin les émotions, il n’aurait pas fallu qu’elle meure là… Incroyable… Mais c’était réellement du théâtre. L’Homme conscient va vivre toutes sortes de choses, mais il va les vivre avec intelligence dans le sens qu’il va comprendre pourquoi, ça fait que ça prend une télépathie, sans ça tu y penses à ça, là tu te fais du “sang de cochon”. D’autres questions ?
Question : Autrement dit, pour l’évolution, chaque être humain forcément a un contact télépathique… ?
BdM : Non, ce n’est pas comme ça que ça se passe. Dans le processus de l’évolution de l’Homme, un jour, il y a un contact télépathique qui s’applique, qui se crée. Que ce soit dans cette vie-ci ou que ce soit dans une autre, il y a un contact télépathique. Tu ne peux pas passer de l’involution à l’évolution, autrement dit tu ne peux pas avoir une conscience supramentale sans avoir une télépathie avec le plan mental, au-delà de la conscience spirituelle puis le contact avec les guides qui sont simplement des entités astrales avec lesquelles on a des contacts astraux, des liens ! Ça fait qu’il faut que l’Homme ait un contact avec la source de son intelligence, son principe universel qui est connecté, comme on le disait là, avec “la mer à boire” (rires du public).
Question : Qu’est-ce que c’est la plateforme vectorielle ?
BdM : La quoi ? La plateforme vectorielle ? Ça vient d’où ça ?
Question : En parlant de : “la mer à boire”, il paraît que c’est une connexion avec la plateforme vectorielle, elle est liée à une plateforme vectorielle, elle est connectée avec tous les plans en même temps qu’on est ici ?
BdM : Hé, vous me faites travailler ce soir vous autres ! La plateforme vectorielle, il dit : C’est le niveau de conscience utilisé par les plans pour créer avec l’Homme une connexion au niveau des émotions puis du mental. Chaque être humain a une plateforme vectorielle particulière à lui, vous avez la vôtre, moi j’ai la mienne, puis cette plateforme vectorielle là, c’est comme si on disait : c’est ton champ de conscience.
Puis à l’intérieur de la plateforme vectorielle de chaque individu, vous avez la possibilité d’agrandir puis d’exploiter votre champ de conscience de plus en plus, dépendant de votre capacité de supporter la tension psychique qui résulte du contact avec les plans, donc la mise en scène dans votre mental, de toutes les possibilités vectorielles, autrement dit de la pensée.
Plus l’Homme est conscient, plus l’Homme… Bon, j’expliquais à quelqu’un dernièrement, à l’un de mes amis, je disais : Pour un Homme conscient, par exemple, au niveau de la plateforme vectorielle mentale, un Homme conscient est capable d’utiliser la pensée, de changer l’énergie de la pensée. Autrement dit changer l’énergie de la forme complétement, l’utiliser, puis sur le plan mental, l’utiliser comme si c’était un sens physique, pour aller chercher dans l’espace psychique l’information ou la connaissance qu’il a besoin, pour éveiller en lui un niveau de perception ou un niveau de connaissance qu’il a besoin pour un travail quelconque. Ça fait partie de la plateforme vectorielle.
Puis plus l’Homme est conscient ou plus l’Homme sera conscient… La conscience qu’on a aujourd’hui, la plateforme vectorielle elle a une certaine dimensionnalité mais qui est très très réduite. Mais un jour, cette plateforme-là va être très, très, très vaste, puis l’Homme va pouvoir éventuellement s’en servir même, non pas pour nécessairement se déplacer dans sa conscience psychique, mais pour faire vibrer des aspects de sa conscience atomique qui vont lui permettre ultimement, de connaître parfaitement qu’est-ce que c’est le principe morontiel dont il détient la clé. Ça, ça fait partie de tout ça. Mais arrêtez de vous poser des questions de même (rires du public). Avez-vous d’autres questions ? Madame ?
Question : Par rapport à la croyance, il ne faut pas croire, moi je me pose la question… (inaudible)
BdM : Bon, là, je suis tanné de répondre à vos questions ! Je vous répondrai à ça tout à l’heure OK. Parce qu’il faut que je fasse… Je veux amener un petit peu quelque chose à votre attention. Quand vous êtes en évolution de conscience, vous êtes toujours partagés en deux. Vous êtes toujours divisés en deux. Il y a vous autres, ce que vous pensez être, puis il y a l’autre partie qui est votre principe universel, où il y a une contrepartie astrale, les guides là, dont vous n’avez pas nécessairement pleine conscience mais qui peuvent vous manipuler au niveau de la pensée suffisamment pour que vous ayez des traumatismes psychologiques, autrement dit pour que vous ayez de l’anxiété, ainsi de suite.
Mais ce que je veux dire, c’est qu’à partir du moment où l’Homme se conscientise, la possibilité pour lui d’être traumatisé diminue parce qu’il n’est plus capable de s’attacher à la forme de la souffrance. C’est très important de comprendre le traumatisme. Le traumatisme chez l’être humain, c’est une dénivellation de son énergie à un point où éventuellement il en arrive à croire trop ce qui se passe. Si tu crois trop ce qui se passe, tu vas traumatiser. Exemple : La fille, elle s’en va sur la rue un soir puis elle se fait violer, puis elle est traumatisée. Pourquoi est-ce qu’elle est traumatisée ? Parce qu’elle a trop cru à ce qui s’est passé. Dans le sens qu’elle a mis tellement de valeurs morales, “whatever”, dans ce qui s’est passé qu’elle est devenue traumatisée.
Mais si la fille avait été consciente, puis qu’elle s’était faite violée, à ce moment-là elle n’aurait pas mis autant de valeur dans son expérience, elle n’aurait pas cru autant en son expérience en tant que valeur nominale, puis elle n’aurait pas été traumatisée. Elle se serait relevée, elle serait probablement entrée en communication télépathique avec eux autres – je vous donne simplement pour expliquer un principe – elle serait rentrée en communication télépathique avec le plan mental.
Puis il aurait pu lui dire : “Bon, ben, tu t’es fait violée pour telle ou telle raison”. Puis elle aurait “bypassé” (éviter) complètement le traumatisme que normalement une femme vit dans une expérience comme ça. Là, parce que je mets ça au pays là, j’essaie de vous faire comprendre en utilisant une affaire stupide là. Mais c’est très important de comprendre le traumatisme parce qu’on est traumatisé à plusieurs niveaux. Et qu’est-ce que c’est le traumatisme, si on le regarde occultement ?
Le traumatisme, occultement, c’est le point de conscience auquel vous arrivez quand vous avez l’impression d’avoir été vaincus. Dans la vie, quand vous avez… Bon, je vous donne un exemple : Tu as un bon job, tu travailles pour un boss pendant vingt-cinq ans, puis un jour il te dit : “Hé, Jean-Paul tu ne travailles plus pour nous autres”. Les jambes t’affaiblissent. Tu vis un petit traumatisme… Pourquoi ? Parce que tu as trop cru, tu as trop cru dans l’expérience !
Question : Tu peux être traumatisé, puis la croyance c’est subir la désinformation ?
BdM : C’est subir la désinformation mais à un niveau très, très, très avancé. Tu t’es réellement fait prendre les “culottes à terre”. Une personne traumatisée c’est une personne qui s’est fait prende les “culottes à terre”, autrement dit qui a trop cru en la valeur de l’expérience. Puis on vit tous à un certain point, à un certain niveau dans la vie, des niveaux de traumatismes parce que souvent on est testé. On est testé dans des zones très très aiguës de notre conscience.
Puis quand on est testé de même là, on vit un genre de traumatisme, autrement dit on a l’impression qu’on a été eu là, qu’il n’y a plus de porte de sortie, nous autres. Bon, ben là, c’est parce que le mécanisme de croyance est devenu très effervescent. Ça fait qu’il y a une relation entre le traumatisme puis la croyance. Puis une personne qui s’habitue au cours de son expérience à ne pas trop tomber dans la croyance au niveau des évènements, autrement dit mettre de la valeur, trop de valeur dans les évènements qui se produisent, il en arrive à réduire son niveau de traumatisme, puis il en arrive éventuellement à pouvoir consolider son ego.
Ce que j’appelle “consolider son ego”, ça veut dire en arriver à ne pas pouvoir éventuellement être déstabilisé trop sur le plan émotionnel, puis sur le plan mental. À ce moment-là, tu commences à avoir une vie pas mal, une vie qui a de l’allure dans le sens qu’ils peuvent t’envoyer n’importe quoi, la mort, la ci, la ça… Puis tu es capable de le prendre. Ça, ça fait partie, pour répondre à une question au début de la soirée, d’être libre.
Question : Ça fait partie de la maîtrise du virtuel ?
BdM : Ça, ça fait partie de la maîtrise du virtuel. Moi j’ai des grands grands amis proches là, puis il y en a qui sont morts. Puis quand j’ai eu les nouvelles qu’ils étaient morts, je me mets en communication télépathique avec eux autres, mais je n’ai vécu aucun traumatisme, au point là que des gens de l’extérieur pourraient dire : “Bernard de Montréal, il est bien bien frette (froid)”. Ce n’est pas que je suis “frette”, c’est que je suis mental.
C’était mes grands “chums” (amis), je les ai bien aimés, mais tomber dans le traumatisme là, autrement dit croire trop dans l’évènement, la valeur nominale de l’évènement, je ne peux pas faire ça. Puis c’est important pour l’Homme d’en arriver à pouvoir résoudre ce problème-là, parce que ça fait partie de la plateforme vectorielle – pour employer leur terme à eux autres là – inférieure.
C’est comme si tu vis ta conscience ici au lieu de la vivre ici. Puis si tu vis sur une plateforme vectorielle qui est trop basse en vibration, éventuellement pour eux autres ça devient très très facile de te manipuler, puis ça devient très facile pour vous autres de devenir victimes de votre programmation au-delà de ce que vous devriez vivre de programmation. Que vous viviez une programmation, ça ce n’est pas grave, c’est écrit. Mais comment vous la vivez votre programmation, c’est une autre paire de manches.
Tu peux avoir deux personnes avec des programmations similaires, un il va vivre ça, il n’y a rien là, puis il y en a un qui va vivre ça, il est tout déboussolé. Donc c’est bien bien important pour l’Homme de prendre conscience que quand vous avez l’impression d’être au pied du mur, qu’il n’y a plus de sortie, tu as perdu ton job, tu as perdu ta femme, tu as perdu… Je ne sais pas moi… Ton “char” (voiture) dans un accident – que tu aimais – puis tu la retrouvais toujours le vendredi soir… Avec amour (rires du public)…
Si tu es capable de réaliser qu’il y a réellement un point de sortie là, puis le point de sortie c’est où tu n’as pas trop de valeur dedans. Moi, j’ai perdu ma mère voilà quelque temps là, puis je suis allé à l’église parce que ma famille était là, puis j’écoutais le curé, puis je regardais ce qui se passait au niveau visuel, puis finalement quand je suis sorti de l’église, là il m’a descendu une petite larme. Alors j’ai dit : “C’est quoi cette affaire-là”… Ils ont dit : “C’est pour la famille”… (rires du public). Sans ça, j’aurais été trop “frette” pour le monde.
Ça fait que mes cousins ont vu que j’avais une petite larme. Tu comprends ? Ça fait que c’est intéressant ! J’ai dit : “Du moment que c’est pour la famille, c’est correct. Pas de problème”. Pourtant je l’ai bien aimée ma mère, puis elle m’a bien aimé, t’sé ! Je ne pourrais pas tomber dans l’illusion de tout ça. Ça, c’est un petit peu poussé là, mais c’est de même que ça marche.
Question : Est-ce que le traumatisme, c’est les failles de l’ego ?
BdM : Le traumatisme fait partie des failles de l’ego. Le traumatisme fait partie de l’incapacité de l’âme de supporter la tricherie de la vie. La vie c’est de la tricherie ! La vie c’est de l’enculade ! La vie c’est anti-homme. La vie c’est anti-conscience. La vie c’est de la manipulation. C’est de la manipulation !
Les philosophies, les religions nous ont aidé à passer à travers, mais il va falloir que l’Homme en arrive un jour à réellement la comprendre la vie, puis il va en arriver à la comprendre quand il va avoir une communication télépathique avec le plan mental suffisamment développée pour pouvoir neutraliser le traumatisme quand il risque d’atterrir dans son parterre, quand un évènement se produit, et puis que les deux jambes nous affaiblissent là.
Moi, j’ai une amie, une de mes amies qui vient de partir pour l’Écosse là. Je regarde le billet d’avion puis je lui dis : “Hé, tu étais supposée partir tout à l’heure ? Ton avion il est parti”… Je lui dis : “Ton avion il est parti voilà deux heures”. Les jambes sont devenues toute molles, toute molles. Je lui dis : “Il n’y a rien là, tu en prendras un autre demain”. Puis je lui dis : “À part ça, tu vas être moins longtemps partie, ça fait que c’est déjà bon”.
Puis quand elle a fait toutes ses démarches pour tout reconstituer un autre ticket là, parce que c’était une affaire de mortalité là-bas, qu’elle devait aller pour son père, ils lui ont donné un billet qui coûtait moins cher, parce qu’à Air Canada il y a un genre d’entente là, pour les gens qui vivent des expériences difficiles tout d’un coup comme ça, puis qu’ils doivent partir vite. Ça fait que le billet lui a coûté moins cher, elle va être moins longtemps en Écosse, ça fait que c’était bon qu’elle parte une journée en retard.
Mais quand j’ai vu ça puis je lui ai dit ça bien lentement, je lui dis : “Sais-tu que tu as manqué ton avion”… ? (rires du public). Elle a vécu le traumatisme : “Je suis en retard pour aller”… Là, les jambes sont devenues molles molles, mais elle s’est ressaisie tout de suite, parce qu’elle a une certaine conscience, elle s’est ressaisie. Imagine-toi quand c’est tes enfants qui se font frappés par des automobiles, ou que tu perds ton job après vingt-cinq ans, ou que tu as perdu ta fortune sur le “Stock Market” (Marché Boursier) ! Tu ne peux pas vivre ça toute ta vie.
Ça fait que plus on en arrive à se libérer de ces traumatismes-là qui sont sujets à nous frapper n’importe quand, plus on est capable d’être libre, puis ça dépend du fait qu’on met moins d’importance ou de valeur dans l’expérience. Puis il y a des gens qui sont très très traumatisés dans la vie. Il y a des gens qui sont traumatisés au point où psychiquement ils sont totalement débalancés, astralement ils sont débalancés… Les gens… (mini-coupure). Ce sont tous les traumatismes qui créent ça. Ça fait que faites bien attention aux traumatismes, faites attention aux évènements dans votre vie qui semblent vous créer l’impression que tout arrête. C’est une “game” !
La vie c’est un continuum, ça continue tout le temps. Le seul temps que vous allez arrêter d’en vivre, c’est quand vous allez mourir. Quand tu meurs, c’est fini. Puis “anyway”, quand tu meurs il n’y a rien là, parce que tu es toujours bien, “anyway”. Ça fait que même la mort, la crainte de la mort, ça fait encore partie de la manipulation au niveau des plans. Si vous pensez que vous ne rencontrerez jamais d’homme dans votre vie, il y en a toujours un quelque part, il y en a un quelque part ! Vous pensez que vous n’aurez pas de job dans votre vie, il y en a un. C’est un continuum la vie.
Par contre, si vous vivez trop de traumatismes ou si vous mettez trop de valeur négative dans votre expérience, à ce moment-là ils vont avoir plus d’espace pour vous manipuler, puis ça va être plus difficile pour vous de conquérir votre mouvement. La conquête de votre mouvement, votre capacité d’être libre et en mouvement, la capacité de vous dynamiser, ça dépend tout de ce qui se passe entre vos deux oreilles.
Il y a bien plus de liberté entre vos deux oreilles que vous imaginez. Bien plus ! L’Homme est très très libre, c’est un être très libre, l’Homme ! Mais sa liberté est très, très, très diminuée par une conscience psychologique qui s’évertue à lui donner l’impression d’une limite. Il n’y en a pas de limites ! On n’a rien que les limites qu’on s’impose ! Puis les traumatismes, des gens qui ont trop de traumatismes dans leur vie, traumatisme après traumatisme, après traumatisme, après traumatisme, ils en arrivent éventuellement à sentir ou à avoir l’impression d’une diminution de leur potentiel de liberté, de leur dynamisme, de leur capacité d’être. Ça fait que c’est dangereux, ça !
C’est pour ça que c’est important d’avoir une conscience assez vibrante pour se permettre en tant qu’individu de se libérer de ces formes-pensées là. Parce que même si vous avez du “positive thinking”, de la pensée positive, ça c’est bon quand ça va bien. Quand tu prends des cours de pensées positives là, c’est le fun, tu fais cinquante-cinq-mille piastres par année, tu as un beau “char”, ta femme elle t’aime, tu as des beaux enfants ! Mais c’est quand ton enfant meurt, comme un de mes amis dans le Nord, sa femme elle était après laver son petit bébé, puis elle est allée au téléphone vite, vite, vite, puis elle l’a oublié, puis il est tombé dans l’eau puis il s’est noyé !
Elle est revenue, puis le petit là, de même il était “nettoyé”. T’sé, ça crée des maudits chocs, ça ! Ça fait que quand tu vis des chocs, puis c’est ces chocs-là qui sont importants à comprendre, ce n’est pas les petites affaires, c’est les gros chocs de votre vie ! Votre vie, elle est basée sur… C’est un petit peu comme une pyramide. Votre vie est basée, est faite comme une pyramide, les plus gros blocs sont en bas, les blocs les plus pesants sont en bas, puis vous devez être capables de “dealer” avec les plus gros blocs.
Puis plus vous êtes capables de “dealer” avec les gros blocs, donc les gros traumatismes, plus vous êtes capables avec le temps de vivre dans “l’apex” (sommet) de votre expérience. Mais si vous n’êtes pas capables de “dealer” avec ci, puis ça, puis le job, puis ton “chum” qui t’a laissé, ton job que tu as perdu, ton fils qui est mort, tout ça là qui consiste jusqu’à un certain point à la programmation lourde de ta vie, tu ne pourras pas en arriver finalement à bénéficier d’une programmation comprise qui commence à peu près ici, là.
Ça fait que c’est du matériel à éliminer ça. Tu es incarné pour ça. Ça fait partie de l’évolution de l’âme. C’est tout écrit ça. C’est su que ton mari va mourir à la guerre, c’est su que ton enfant va se faire frapper, c’est su que tu vas avoir la diarrhée, puis ça va devenir compliqué, puis ils vont être obligés de t’ouvrir le “peteu” pour finalement faire une opération. C’est tout su, ça. C’est tout su ! Ça fait que si tu es capable de “dealer” avec ça en tant qu’être conscient, éventuellement ta programmation ici, elle va être plus allégée, puis tu vas être plus libre.
C’est pour ça que les traumatismes, autrement dit les chocs que les évènements nous donnent et qu’on n’est pas capable d’absorber parce qu’on n’a pas suffisamment de télépathie, on a trop de pensées subjectives, c’est ça qui nous donne une vie ou une pyramide tronquée. On a une pyramide tronquée. Ça fait que quand tu as une pyramide tronquée, ce qui arrive éventuellement ici, ça devient un “flat-top” (sommet plat), tu as l’impression que tu ne t’en vas pas nulle part ici, puis tu n’es pas supposé… L’Homme n’est pas supposé de vivre de même, l’Homme n’est pas supposé d’être une pyramide tronquée.
L’Homme est supposé d’être une pyramide pointue. Puis ici, c’est ton infinité, ça. Tout est possible ici. Ici, c’est la rencontre… (BdM fait des croquis), ici là, c’est la rencontre avec eux autres ici. C’est comme deux pyramides qui se rencontrent ici. Ça, c’est le contact très très développé. Ici, il n’y en n’a plus de limite. Tu es libre, tu as la “crisse” de paix, tu n’as pas de paix du Christ. La paix du Christ, c’est ici là. Ici tu as la “crisse” de paix, puis tu es libre, puis tu as une communication télépathique.
Tu perds ton job, il n’y a rien là. Tu perds ta femme, il y a toujours quelque chose là, mais il n’y a rien là (rires du public) ! Tu comprends ce que je veux dire ! Ce que je veux dire – je ne veux pas me faire envoyer des roches – c’est que tu comprends, l’expérience est finie, on s’en va ; on demeure amis, puis on continue, puis on continue. Mais si vous n’êtes pas capables de composer avec votre pyramide ici en bas, vous allez simplement avoir une pyramide tronquée.
Vous ne pourrez jamais vous goûter de ça, qui est la liberté à l’intérieur de votre programmation. Vous aurez simplement une programmation très astralisée, puis c’est là que vous allez vivre comme l’être humain vit. Ça, c’est l’involution ici, tandis que ça c’est l’évolution. Puis sachez que la vie, c’est un continuum. Ça veut dire quoi ça, que la vie c’est un continuum ? Il dit que la vie c’est un continuum, ça veut dire que dans la mesure où vous êtes conscients des plans, vous devenez conscients… Qu’est-ce que c’est qu’il dit ? Il dit : Dans la mesure où vous êtes conscients des plans, vous devenez conscients que vos énergies sont “renversibles”. Les énergies sont “renversibles”, ça fait que ce qui semble aller très, très, très mal, après ça, ça peut aller très, très, très bien.
Mais il faut que l’Homme ait conscience des plans, parce que quand vous avez conscience des plans, vous vous libérez de la partie astrale de votre programmation, et tout ce que vous vivez c’est l’aspect mental de votre programmation, c’est-à-dire que vous êtes capables de la comprendre. En la comprenant, parce que vous avez une télépathie, les énergies négatives sont rebalancées, puis éventuellement, ben, vous reprenez vie, votre rythme de vie change, puis vous passez dans un autre cycle d’expériences où votre conscience finalement est libérée complètement de son propre corps astral. Après ça, la vie commence à avoir de l’allure. Mais vous ne pouvez pas passer votre vie à vivre des traumatismes, puis ils vont vous tester. Puis ça arrive.
Tu rouvres le téléphone, puis quelqu’un te dit : “Bon, ben, ta belle-mère est morte”. Moi, si quelqu’un m’annonce que ma belle-mère est morte, je vais dire : “Elle me laisse combien”… Je vais toujours regarder le côté créatif. C’est une “joke” là ! (rires du public). Posez-moi des questions sur le traumatisme, autrement dit les chocs que vous vivez là, puis avec lesquels vous avez de la difficulté. Posez-moi des questions sur ça. Laissez-vous aller.
Question : Quand un choc se réalise, on parle de ça : faire un choc, on sait que ça va passer, mais en attendant que ça passe, c’est très difficile… De se dire qu’ils font ça pour notre évolution…
BdM : Ils disent : Quand vous avez un choc, “mêlez-vous pas de nos affaires” ! Tu as vu comment est-ce qu’ils répondent ? Ils disent : Quand vous avez un choc, “mêlez-vous pas de nos affaires” ! Si vous vous mêlez de nos affaires, ça devient votre choc. Si vous apprenez à ne pas vous mêler de nos affaires, de ce qu’on fait pour votre évolution, à ce moment-là le choc est absorbé, le choc est intégré.
Question : Ça se fait instantanément…
BdM : Moi, si vous mourez demain matin – je ne fais pas de voyance là – si vous mourez demain matin, quelqu’un me dit : “Cette petite dame là est morte”. Je vais dire : “Bon, je l’ai vu la journée d’avant”… (rires du public). Je ne vivrai pas de choc, je ne vivrai pas de traumatisme, parce que je ne suis pas capable de mettre de la valeur dans l’aspect psychologique de l’expérience. Donc je ne me mêle pas de leurs affaires.
Mais si je commence à me mêler de leurs affaires : c’est une valeur… Bababa bababa… C’est là que… Amène ça sur une base personnelle, comme elle je la connais elle, ma grande “chum” italienne, elle m’a toujours promis de me faire des spaghettis (rires du public), mais un jour, elle va mourir, puis je n’aurai pas eu mon spaghetti (rires du public). Mais la journée que ça va m’être annoncé qu’elle va mourir, ben, je vais dire : “C’est bien”.
Je ne peux pas me mettre, je ne suis pas capable de me mettre le nez dans leurs affaires. Bon, là moi c’est parce que je ne pense pas, ça fait que j’ai l’avantage sur vous autres. Je ne pense pas. Tandis que vous autres, vous pensez, puis c’est là que vous mettez votre nez dans leurs affaires. Puis si vous étiez télépathiques avec eux autres là, ils vous parleraient comme ça, ils diraient : C’est pas tes affaires ! Mêle-toi donc de tes affaires ! Si tu dis : “Ma femme est morte”. Ils vont dire : “Ben, oui, elle est morte, c’est plus tes affaires, elle ne t’appartient plus”. Ils parlent comme ça. Elle ne t’appartient plus ! Tu vas dire : “Es-tu correct de l’autre bord”… “C’est pas de tes affaires”… Tu comprends ! Ils n’arrêtent pas, t’sé ! Ça fait que tu ne peux plus traumatiser. Ça fait partie des plans.
Seulement que si, comme je disais, si tu étais avec… Dans des salons funéraires, avec ta famille, ben, il faut que tu ais une petite goutte qui tombe, sans ça ils vont dire : “Il vient d’où, lui”… T’sé ! Mais c’est intéressant l’expérience que j’ai vécue à l’église, parce que ça, c’est manipuler mon corps astral, me faire m’envoyer une larme, t’sé ! Puis je vais le voir, je vais leur dire. Ils vont dire : “C’est pour eux autres”.
Question : Est-ce que l’ampleur du traumatisme est égale à l’ignorance qu’on a ?
BdM : L’ampleur du traumatisme est égale à l’ignorance qu’on a du degré d’interface qu’ils ont avec nous autres. Ils sont réellement dans notre soupe, puis c’est pas des “noodles”, c’est pas des nouilles (rires du public). Moi, je me rappelle en 1969 quand je n’étais pas habitué avec eux autres, je disais : “Crisse, vous ne dormez jamais ? Crissez-moi la paix, allez vous coucher”… Là, ils disaient : “Les lits sont faits pour vous autres”. Pas de lits ! C’est comme ça qu’ils me barbaient mon ego là, t’sé !
Je me réveillais dans la nuit, ils étaient encore là : “Allez vous coucher ! Vous ne vous couchez pas ? Vous ne dormez pas”…? Et ils riaient : Ha-ha-ha-ha ! Mais ils ne rient pas, ils rient comme ça : Ha-ha-ha-ha, pas hahahaha ! (rires du public). OK. Qu’est-ce que c’est qu’ils veulent dire ? Ils disent que vous êtes le fun vous autres ! (rires du public). Question ? Il n’y a pas de question ? Pas de question ! Madame ?
Question : La compréhension totale d’un évènement est-ce que ça peut enrayer une douleur physique ?
BdM : Il dit : La compréhension total d’un évènement, c’est une grande compréhension (BdM rit avec le public). C’est grand… Une grande compréhension. Si vous êtes capables d’avoir une grande compréhension comme ça, ça peut enrayer bien des affaires. C’est fort la compréhension, parce que de la compréhension dans le sens occulte du terme, ça équilibre votre mental, votre astral, votre éthérique, c’est-à-dire que ça équilibre tous vos corps. Votre corps physique est équilibré par ça. Ça fait partie de la conscience. Si on vit dans le monde, le corps physique peut être déséquilibré, mais le corps physique peut être rééquilibré. Ça dépend de la conscience de l’Homme.
Question : Bernard, quand on a une grande compréhension, est-ce que ça ressemble un peu à l’éclair, on voit clair tout à coup ?
BDM : Non, non, non, ce n’est pas ça, ce n’est pas l’éclair “Westinghouse” là, ce n’est pas le nirvana là, puis tout ça là. Non, la compréhension, c’est bien simple, c’est bien simple.
Question : Quand il y a arrive un évènement, on dirait quand il se passe quelque chose dans notre vie, c’est comme un éclair, on se demande si ça s’est réellement passé ?
BdM : Pourquoi ça serait un éclair ? C’est simple, tu comprends, c’est simple. Si vous commencez à mettre des éclairs là-dedans puis du tonnerre, t’sé ! Quand tu comprends, tu comprends. La grande compréhension elle est bien simple, puis il n’y a pas de gros éclairs, pas de gros tonnerre. Tu comprends, puis tu sais que c’est ça, puis c’est final, puis il n’y a personne qui peut te l’enlever, c’est à toi ça. Si vous commencez à penser que la grande compréhension là, c’est des gros éclairs, puis des gros tonnerres, là vous allez donner de l’amplitude spirituelle ou symbolique à la conscience. Puis là, ce n’est pas bon, parce que vous allez vous spiritualiser encore.
La compréhension, c’est simple, c’est “basic” (français : basique). Sans ça, vous allez commencer à rappeler les gourous, puis toute la “bébelle”, t’sé ! L’intelligence c’est très simple, puis d’ailleurs c’est pour ça que c’est si difficile à atteindre parce que c’est simple. Puis quand vous comprenez quelque chose… Quand vous comprenez quelque chose… Attends un peu… Qu’est-ce que c’est qu’ils disent ? Ils disent : Quand vous comprenez quelque chose, ça dépend toujours de votre taux vibratoire. Si votre taux vibratoire est mental, c’est parfait. Si votre taux vibratoire est astralisé, c’est un petit peu moins parfait, la compréhension est un petit peu moins parfaite.
Ça dépend de votre taux vibratoire, ça dépend de votre conscience mentale, donc ça dépend de la diminution de votre émotivité dans votre mental. Puis c’est ça la transmutation des corps subtils. Moi, quand je comprends quelque chose, c’est final, c’est fait, personne peut me changer, je comprends, mais je ne le comprends pas avec mon intellect, ça c’est sûr. C’est comme vous autres, des fois, je vais vous faire de la voyance personnelle, ça fait partie de ma compréhension, ça fait partie de la télépathie, ça fait partie de cette vibration-là. C’est simple, ça fait que ce n’est pas un gros éclair.
Les concepts de conscience vertigineuse, les éclairs, puis le grand mysticisme, puis le nirvana, faites attention à ça, ça fait tout partie de la conscience spirituelle de l’Humanité, puis ça va vous garder dans des avant-goûts, puis des avant-goûts, puis des avant-goûts… Alors qu’un petit pas à côté, vous seriez dedans. L’Homme est bien plus proche de sa conscience qu’il pense, il est aussi loin de sa conscience qu’il ne le réalise pas. L’Esprit c’est très très présent, mais si c’est séparé par un JE, tu ne l’as plus. Si c’est amené par un TU, tu l’as. Rien qu’un JE dans ta tête, ça te sépare de ton Esprit, ça crée une séparation de ta conscience, ça te crée une enveloppe égoïque.
Puis s’ils disent : Tu es bien de mauvaise humeur le matin ! Ah ! Ça vient changer toute ta vibration. Il y a une grosse différence entre : JE suis bien de mauvaise humeur le matin ! Puis TU es bien de mauvaise humeur le matin ! Mais il y a des lois qui protègent la conscience de l’Homme, pour que l’Homme soit protégé contre une trop grande astralisation de son mental. Autrement dit, ils ne peuvent pas enlever dans la conscience de l’Homme son JE de même, parce que l’Homme n’aurait plus d’âme, puis il penserait qu’il perd son Esprit. Ça fait qu’il y a un temps pour ça. Mais ultimement, il n’y en n’aura plus de JE dans la conscience humaine. À ce moment-là, tu as une bonne télépathie, c’est clair et net. Oui, Madame ?
Question : Est-ce que l’Homme, dans son évolution, s’il devient hanté par l’envie de quitter ce plan-là…
BdM : Oh ça, c’est intéressant ! Si vous avez envie de quitter le plan, c’est parce que vous n’êtes pas intégrés suffisamment et que vous avez trop de conscience spirituelle astralisée. Vous devriez aimer le plan matériel. La vie sur la Terre est intéressante, mais elle est intéressante dans la mesure où vous êtes capables de la vivre. Si vous n’êtes pas capables de la vivre à votre mesure, peut-être que l’Homme peut en arriver à vouloir la quitter.
Mais si vous en arrivez à la vivre, la vie, sur le plan matériel, à votre mesure, autrement dit librement, dans le sens d’une conscience libre, ben, la vie c’est très intéressant. Moi je ne suis aucunement intéressé de mourir. Quand j’étais bien bien bien malade, même malade – puis je suis passé proche de la mort une vingtaine de fois – je n’avais aucun intérêt à mourir. Puis je les ai bien avertis de ça : “Faites-moi pas la petite passe de m’amener de l’autre bord trop vite, parce que vous allez avoir des “crisses” de problèmes avec moi après”… !
La vie matérielle, ça fait partie des droits de l’âme et les droits de l’âme font partie des lois de l’Esprit, et les lois de l’Esprit font partie des consensus universels qui permettent à la conscience atomique du corps physique, du corps astral, du corps émotionnel, du corps mental de cohabiter pendant une certaine période prescrite par ce qu’on appelle les “anges de la paix”. Puis quand c’est troublé ça, quand c’est troublé, l’Homme n’est pas en contrôle de sa destinée. Puis c’est ce qui arrive, puis c’est pour ça que les gens meurent, les gens meurent dans des temps qui ne font pas leur affaire, tu es supposé mourir quand ça fait ton affaire, quand c’est ton temps.
Quand tu meurs avant le temps, c’est parce qu’il y a des désordres sur le plan astral, il y a des archives qui sont mal interprétées, il y a des lois de conscience qui sont divulguées avant le temps à des entités, à des guides spirituels, puis ça, ça fait partie des failles universelles. L’Homme est supposé de mourir quand c’est le temps, ça fait partie de sa conscience, ça fait partie de son droit, ça fait partie des droits de l’âme. C’est comme si tu t’en vas en République Dominicaine en voyage, tu reviens quand tu veux. L’Homme vient sur la Terre en voyage et il est supposé de revenir quand il veut. Mais ce n’est pas ça qui se passe, parce que l’Homme est trop inconscient.
Quand tu as vécu toute ta vie, tu es épuisé, ton Esprit est fatigué, tu as fini, à ce moment-là tu t’endors, puis tu ne te réveilles pas ou tu te réveilles de l’autre bord. Quand tu regardes le monde… Ils s’en vont, ils vont dans un “party” un soir, ils arrivent sur la route, puis ils rentrent dans un poteau de téléphone, t’sé, c’est abominable ça. Abominable ! Mais ça, c’est de l’inconscience. Puis ça, ça fait partie que ce que vous appelez vous autres les “lois d’accidents”. Puis l’Humanité est régie par les lois d’accidents.
Moi je suis allé à Haïti… Je suis allé en Haïti une fois, puis notre pilote avait perdu sa route. Puis en Haïti, quand tu perds ta route là, tu sais… Ça fait que les Haïtiens à un certain moment donné se sont aperçus que le pilote avait perdu sa route ; les Haïtiens ils étaient blancs, ils étaient énervés ! Ma femme, elle se cramponnait après moi. Bon, je lui dis : “Arrête de t’énerver là, je suis dans l’avion, on ne va pas mourir”. Elle s’est arrêtée. Ça fait que finalement, j’ai dit au pilote : “Va-t’en par là”. Il est allé par là, puis on est arrivé à l’aéroport.
Mais si je n’avais pas eu de conscience, et je dis : “Va-t’en par là”, il aurait probablement fini dans la montagne. Puis c’est un gars qui ne connaissait pas, c’était la première fois qu’il nous pilotait de Port au Prince jusqu’au Cap. Ça fait que tu ne peux pas traumatiser dans la vie. La conscience, ça ne te traumatise pas. Ils savent si le Cap est là ou là. Ça fait que si tu n’es pas conscient avec eux autres, ben, à ce moment-là le Cap est par là, ça fait que tu meurs avant le temps. Puis c’est “cave”, c’est “plate” de mourir avant le temps. Ce n’est pas intelligent de mourir avant le temps. Il faut mourir quand c’est le temps. Les gens qui meurent quand c’est le temps, ils meurent bien.
Il y a bien des choses dans la vie qui ne sont pas normales, qui sont mécaniques, qui sont régies par les lois d’accidents, mais ça, ça fait partie de l’inconscience de l’Humanité. Regardez nos vies, comment est-ce que nos vies sont… Elles n’ont pas d’allure. Ça n’a pas d’allure une vie humaine, ça n’a pas d’allure ! Puis ça dépend tout de ce qu’on a dans la tête.
Question : Une bonne télépathie, ça dépend de quoi ?
BdM : Une bonne télépathie, ça dépend de notre capacité de communiquer avec eux autres à un point où on les considère comme égal à égal. Ça, c’est une bonne télépathie. Si on ne les considère pas égal à égal, à ce moment-là il y a une domination de leur présence sur nous autres, on est plus habité qu’on devrait l’être. C’est plus une habitation qu’une cohabitation, et à ce moment-là on est réduit jusqu’à un certain point à vivre une possession, une domination d’eux autres.
Je parle pour l’Homme conscient parce que l’Homme inconscient ne réalise pas ça, malgré qu’il l’est pareil. Puis c’est tout vibratoire ça ! Quand tu as une bonne télépathie avec eux autres, ça se sent. Quand la télépathie n’est pas correcte, ça se sent. Le problème avec l’Homme, c’est que vous ne savez pas comment… Vous n’avez pas assez d’expérience télépathique avec eux autres, ça fait que vous ne savez pas comment interpréter votre télépathie. Ça s’interprète une télépathie !
Si je fais un exemple, je dis par exemple, je leur parle à eux autres et je dis : “Comment ça va”… Je vais vous dire ce qu’il dit. Il dit : “Ça va bien, ça va bien, continue ton travail”… Ça, c’est la réponse qu’il me donne. Ça, c’est une bonne télépathie. C’est une réponse qui fait mon affaire, c’est une réponse intelligente. Je travaille, “laisse faire la placote avec moi là, parle-moi”, c’est une bonne télépathie. Mais ça se sent par vibration une bonne télépathie. Elle est intéressante la question. C’est par vibration que ça se sent.
Quand tu as une bonne télépathie avec eux autres, c’est comme si tu parlais avec un être humain. Tu ne parles pas avec de la petite fumée, tu parles avec un être humain. Puis plus la vibration est mentale, plus la vibration est haute, plus il y a de lumière, plus c’est comme si tu parlais avec un être humain, au point où s’il le voulait il pourrait se matérialiser.
Question : C’est quoi la différence entre eux autres puis nous ?
BdM : Il n’y en a pas ! La seule différence, c’est qu’eux autres ne sont pas dans un corps matériel alors que nous autres on est dans un corps matériel, puis qu’on est obligé de supporter leur présence. Si on était en conscience morontielle, on n’aurait pas besoin de supporter leur présence, on serait en présence avec eux autres dans un autre monde. Un corps matériel c’est une prison qui nous empêche de les voir, à moins qu’ils t’allument, qu’ils changent ta vibration assez pour se matérialiser.
Puis il faut que ça soit de même, sans ça on n’aurait pas de raison d’être ici. Ça fait que si tu es ici, tu ne peux pas être ailleurs. Si tu es ici, c’est pour une expérience quelconque. Quand tu as fini d’être ici, tu es ailleurs, mais quand tu es ailleurs, tu n’as plus besoin de corps matériel. À ce moment-là, tu les vois comme on se voit nous autres. Là, tu les vois eux autres, seulement tu es en dehors de la matérialité.
Question : Est-ce qu’on peut les voir en même temps ?
BdM : On ne peut pas les voir en même temps, parce que ça change trop nos vibrations. C’est là qu’on ne voudrait plus vivre ici. Moi, j’en ai eu des expériences de haute vibration qui ont fait en sorte que le lendemain matin, c’était dur d’aller chez Eaton. Ça fait qu’ils vont le faire de temps en temps pour te faire comprendre quelque chose, mais il faut que tu reviennes sur le terrain des vaches, il faut que tu prennes soin de tes enfants, puis que tu les envoies à l’école, puis utiliser ton “char” le vendredi soir… Bye. (Applaudissements).
mise à jour le 21/08/2024