Psychologie évolutionnaire 64
En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.
Bonsoir Messieurs-Dames. J’ai décidé de faire une conférence même si on est dans les fêtes parce que… J’aime ça (rires du public). OK. Ce que je veux regarder au niveau de l’évolution, le développement de la conscience évolutionnaire, c’est l’Homme… Surtout l’Homme moderne a un très grand besoin de développer, disons, de développer une capacité d’association avec soi, la capacité de développer une association avec soi-même.
Ce n’est pas évident, puis je voudrais regarder les éléments qui mènent à ceci, à cette conscience-là, parce que ces éléments-là font partie de l’infrastructure du moi planétaire, et aussi ils font partie de la conjoncture des énergies mentales qui définissent l’ego. Et l’Homme sur la Terre ne connaîtra jamais trop, n’en arrivera jamais trop à développer un processus associatif avec soi.
Puis je veux le développer ce processus associatif là, le définir, qu’est-ce que ça veut dire, qu’est-ce que je veux dire par ceci et qu’est-ce que ça engendre au niveau de la personnalité. Ils disent que l’association avec soi ou le phénomène d’association que l’Homme doit développer par rapport à lui-même au cours de son évolution, au cours de son développement, c’est un phénomène qui l’amène éventuellement à pouvoir complètement… À pouvoir donner à sa vie son sens, mais complètement à partir de lui-même.
Autrement dit, si on donne à notre vie un sens à partir des forces extérieures, la société, les idéologies, les manières de penser, les mœurs de la race, on s’éloigne du processus associatif de soi. Je commence à saisir ce qu’ils veulent dire. Quand on fait le mouvement contraire, quand on commence à donner à notre vie une qualité ou un encadrement qui nous permet, en tant qu’individu, de renverser ce processus associatif là, qu’on appelle la civilisation, à ce moment-là on force l’ego à développer une caractéristique particulière.
Cette caractéristique particulière là s’appelle la mise en contrôle des forces de vie. Si un Homme s’occupe de sa vie, si sa vie devient le centre total de ses intérêts, si sa vie devient le centre complet de toute son organisation, il est obligé psychiquement d’en arriver au cours d’un certain nombre d’années, à développer une très très grande identité et à faire une part des choses en ce qui concerne son expérience planétaire, à un point où éventuellement, il développe une parfaite identité. C’est inévitable ça !
Mais dans ce processus-là, il y aura toujours des forces actives, des forces très très actives, dépendant de la race à laquelle on appartient, dépendant de nos religions, dépendant de nos idéologies, dépendant de nos philosophies, il y aura toujours des forces centrifuges qui auront tendance à faire éclater ce processus-là. Et les forces, et la lutte, si vous voulez, entre ces forces centrifuges là qui s’opposent au processus associatif, ces forces-là sont très grandes, et elles sont grandes à la mesure de nos craintes.
C’est seulement la crainte chez l’Homme, quelle que soit votre race, quelle que soit votre culture, quelle que soit votre “background” (contexte), c’est seulement la crainte chez l’Homme qui peut empêcher le processus associatif et qui peut donner la chance aux forces centrifuges de prendre le contrôle sur son identité, et d’éliminer chez lui la capacité d’en arriver à une très très grande sérénité.
“Sérénité”, dans le sens que je le parle, ce n’est pas nécessairement une sérénité spirituelle, parce qu’une sérénité spirituelle, c’est une forme de conscience spirituelle qui vous est temporairement accessible, parce que vous vivez temporellement dans des conditions qui ne sont pas nécessairement assujetties à des grands tiraillements d’âme. Si vous n’avez pas de stress à aucun niveau dans la vie, c’est évident que… Puis que votre absence de stress est purement facultatif, c’est évident que ça, ça va durer un certain temps. La vie, ce n’est pas une plage !
Ça fait que pendant un certain temps, vous pouvez vivre une sorte de sérénité parce que votre belle-mère est morte, elle vous a laissé de l’argent, vous n’avez plus besoin de travailler comme avant, vous avez moins d’inquiétude qu’avant ou parce que vous avez une conscience spirituelle suffisamment développée pour vous créer des illusions de magnificence intérieure, ainsi de suite.
Mais à partir du moment où le tableau va changer de bord, puis à partir du moment où votre argent se fait voler, par exemple, à partir du moment où vous vous apercevez que les gens qui vous ont amené à une sorte de sérénité spirituelle, c’était des charlatans, à partir du moment où vous allez réaliser que votre sérénité n’est pas fondée sur le roc de votre conscience, parce que vous avez développé une grande capacité d’association personnelle, vous allez être aussi mal pris que l’Homme ordinaire.
Donc votre sérénité va s’éclater, vous allez la perdre, puis vous allez devenir… Autant vous étiez avant serein, ben, vous allez devenir un “serin” après (rires du public). Ça fait que l’idée de la sérénité, il faut faire bien attention à ça parce qu’elle ne vient pas de nous. Si tu vis dans un monastère, puis tout est correct, tu te lèves le matin, puis l’Église te nourrit, puis tu peux être serein, mais la journée où tu as des turcs qui rentrent chez vous puis qui viennent te violer en tant que sœur, là tu ne serais plus sereine !
Ça fait que le point que je veux faire, c’est quoi ? C’est que quand on parle de l’évolution de la conscience ou qu’on parle d’une conscience évolutionnaire, on parle d’une conscience qui doit avec le temps se déraciner, si vous voulez, de toutes les conditions psychologiques de l’involution. Autrement dit, il n’y en pas de case, il n’y en a pas de case favorite, il n’y a pas de case idéale dans l’involution qui permette à l’Homme d’être libre.
La religion, ce n’en est pas une, la mémoire de la race ce n’en est pas une, les idéologies ce n’en est pas, il n’y a absolument rien qui a été pensé pendant l’involution qui puisse donner à l’Homme cette capacité de s’associer totalement avec lui-même et d’en arriver à ne plus être éclaté intérieurement par les forces centripètes de sa civilisation, il n’y en a pas ! D’ailleurs, c’est pour ça que la recherche du bonheur a toujours été un des grands espoirs de l’Humanité, puis qu’on en n’est jamais arrivé à comprendre et à pouvoir le réaliser ça, parce que la fondation même de ce concept-là est fausse.
Dans l’évolution ou en ce qui concerne la psychologie évolutionnaire, l’Homme va être obligé de développer par lui-même des moyens très très sophistiqués, pour lui permettre éventuellement d’en arriver à des constats de conscience, mais qui vont faire partie de son intelligence, et non pas des constats de conscience qui vont être basés sur des états émotionnels ou des états de sensiblerie. La conscience ça ne peut pas être la sensiblerie, ça ne peut pas être un état spirituel émotionnel. La conscience c’est de l’intelligence intégrale.
De la conscience, il faut que ça comprenne tout, il n’y a absolument rien dans la vie humaine qui ne peut pas être compris à partir d’une conscience, rien ! Mais à partir de l’inconscience ou à partir de certains états d’inconscience qui ont fait partie de l’expérience de l’Humanité, l’expérience de l’involution, effectivement il y a beaucoup de choses dans la vie qui ne se comprennent pas.
Mais la raison pour laquelle les choses ne se comprennent pas, c’est parce que l’Homme n’a jamais été capable de développer un processus associatif chez lui suffisamment puissant, pour pouvoir empêcher les forces extérieures de pénétrer sa muraille et de faire éclater son moi. Que ce soit la mort, que ce soit le divorce, que ce soit la perte du job, que ce soit l’appauvrissement matériel, aussitôt que ces choses-là frappent le mur de l’inconscience humaine, l’Homme lui, qui est en arrière de ceci, automatiquement devient victime parce qu’il est incapable du processus associatif.
Puis c’est ça que je veux développer avec vous autres ce soir, c’est ça que je veux étudier avec vous autres pour en arriver à mettre en cause les forces qui vous empêchent de le faire, pour permettre éventuellement à l’Homme d’identifier les mécanismes chez lui qui vont à l’envers de sa conscience, à l’envers de sa paix, puis ultimement qui sont des empêchements à sa sérénité.
Mon expérience m’a démontré que tous les concepts qui ont été utilisés par l’Homme pendant l’involution, lorsqu’ils sont étudiés à la lumière d’une conscience mentale, ces concepts-là se fracturent. Si vous me parlez de sérénité, je vais vous donner des dizaines d’exemples pour défaire le concept de la sérénité. Si vous me parlez de spiritualité, je vais vous donner des dizaines d’exemples pour vous démontrer les illusions de la spiritualité.
Si vous me parlez de l’amour humain, je vais faire la même chose, autrement dit, les concepts de l’involution, les concepts qui ont été développés par l’Humanité pendant l’involution, ne peuvent pas résister à l’étude critique d’une conscience supramentale. Pourquoi ? Parce qu’une conscience supramentale, c’est toujours une conscience qui existe en vibration, c’est-à-dire elle est toujours dans un processus de réorganisation de la forme.
Si vous me parlez de sérénité, vous me mettez en vibration, puis ma conscience mentale va regarder le concept de sérénité que vous employez, puis je vais être obligé automatiquement, à cause de la vibration qui fait partie de la conscience mentale, je vais être obligé de rentrer dans une phase de critique absolue. Et le concept de la critique absolue, c’est le seul concept qui permet à un ego conscient d’avancer dans l’étude des différentes modalités de la vie.
Si vous n’avez pas de critique absolue, vous ne pouvez pas comprendre la vie. Vous ne pouvez pas comprendre ce qui vous arrive, vous ne pouvez pas comprendre vos maladies, vous ne pouvez pas comprendre les raisons pour lesquelles vous avez rencontré telle personne. Vous ne pouvez pas comprendre les raisons fondamentales pour lesquelles vous avez eu tel ou tel job il y a dix ans, vous ne pouvez pas comprendre !
Et vous ne pouvez pas les comprendre parce que vous n’avez pas accès à du matériel fondamental qui fait partie de votre conscience. Vous avez simplement accès à du matériel subjectif qui fait partie de votre inconscience. Comment pouvez-vous utiliser ce matériel-là pour comprendre votre vie quand vous n’avez pas accès à toutes les données qui font partie de la conscience globale ! Et c’est ça le dilemme de l’Homme !
C’est un dilemme qui est très grave puis qui affecte l’Humanité à tous les niveaux et qui va affecter l’Humanité pendant des siècles et des siècles, et des siècles. C’est simplement sur la base individuelle que ça va se régler, ça. Ça ne se réglera jamais sur une base collective. La conscience n’existe pas sur une base collective. Si la conscience existait sur une base collective sur une planète, la planète en soi serait totalement différente dans son processus évolutif de ce qu’elle est aujourd’hui sur notre planète. Parce qu’une conscience critique, une conscience évolutive, une conscience critique, tend toujours à ramener les forces centripètes de la vie vers l’Homme. Toujours.
Les ramener vers soi, ça veut dire toujours prendre notre vie personnelle à nous autres, je parle, en tant qu’individu comme femme ou en tant qu’individu comme homme, prendre notre vie personnelle comme étant la seule et unique expérience à laquelle on a droit de reconnaître une valeur intégrale.
Ça fait qu’une femme qui n’est pas capable de reconnaître que sa vie, sa vie à elle, est plus importante que n’importe quoi, elle perd une capacité de développer le processus associatif au niveau de son ego, et automatiquement les forces centrifuges vont s’attaquer à elle, puis la première chose qui arrive, à cause de ses émotions, elle va développer de moins en moins d’identité, à cause de ses émotions, elle va donner un petit peu plus de son énergie qu’elle devrait.
À cause de ses émotions, elle va donner un petit peu plus à ses enfants qu’elle devrait, puis la première chose que tu fais un jour… Tu es brûlée. Puis l’homme un jour c’est la même chose. L’homme, s’il n’est pas capable de réaliser que sa vie à lui seul, c’est la seule chose qui est totalement importante, il va donner tellement d’importance à son boss, à son job, son travail, qu’un jour à quarante-cinq ans, il va se brûler lui aussi, parce que le boss il va toujours en demander plus, c’est normal.
Ça fait que le processus associatif qui mène l’Homme à évaluer constamment sa vie personnelle, pour lui personnellement, mais avec intelligence, dans la mesure où avec intelligence, dans le sens que ça permet un équilibre entre lui, les forces centripètes et le monde, les forces centrifuges, il faut qu’il y ait un équilibre. Mais pour qu’il y ait un équilibre, il faut qu’il y ait une intelligence.
Ça fait qu’un Homme qui se développe une très très grande conscience associative, mais avec intelligence… Sans ça, vous tombez dans de l’égocentrisme, puis là c’est le contraire de ce que je veux dire ; moi, je peux vous assurer qu’il n’y a personne sur la planète Terre qui est plus important que moi. Tombez jamais dans l’illusion que c’est parce que c’est Bernard de Montréal, puis c’est un grand homme, puis c’est un bonhomme… Bababa… Que… NON !
Le seul Homme sur la planète Terre qui est important pour moi, c’est moi. Ça fait que les forces centripètes chez moi sont très fortes, puis mon intelligence, ma conscience, me permet de faire un équilibre avec les forces centrifuges. Donc, je suis capable de bénéficier de la civilisation, on est capable de faire un échange. Mais le processus associatif qui concerne la consolidation de mon moi, en tant qu’aspect intelligent de ma conscience, c’est gravé dans ma vie, ça ! La fusion, c’est l’ultime dimension de ceci.
Alors ce processus-là, ce processus associatif là, il est très difficile à réaliser chez l’Homme pour les raisons que je vais vous donner. Ils disent que quand on est inconscient, on ne connaît pas les lois occultes, autrement dit on n’est pas au parfum, on n’est pas en communication télépathique avec des forces obscures derrière la forme, on n’a pas la conscience de ce qui se passe derrière notre matérialité ; et comme on n’a pas cette conscience-là, c’est plus difficile pour nous autres d’être totalement associatifs, c’est plus difficile pour nous autres d’être totalement centriques.
C’est plus difficile pour nous autres d’avoir une mesure jusqu’à quel point on est toujours manipulés, puis manipulés, puis manipulés, puis manipulés, puis ça n’arrête pas, ça n’arrête pas ! Toute notre vie on est manipulés, et c’est à cause de ce manque de conscience vibratoire des plans occultes qu’on n’a pas la sorte de colère interne, naturelle, qui nous mène, avec le temps, à développer plus de forces centripètes et à s’éloigner des forces centrifuges.
On ne peut pas demander, évidemment, à l’Homme de passer de l’inconscience involutive à la conscience évolutive ou à une conscience de fusion, comme ça. Ça, c’est normal ! Mais on peut expliquer à l’Homme comment s’échelonne au cours de son expérience les processus psychologiques qui l’amènent éventuellement à réaliser que, quelque part dans le temps, on est utilisé pour des causes qu’on ne connaît pas. Que vous soyez médecin, que vous soyez architecte, que vous soyez sœur, que vous soyez Homme d’affaires, vous avez un rôle à jouer.
On a tous un rôle à jouer, mais le rôle qu’on a à jouer, il faut éventuellement que ce rôle-là fasse notre affaire. Si le rôle ne fait pas notre affaire, à ce moment-là on est utilisé dans ce rôle-là. Puis ça, c’est la même chose à tous les niveaux de notre expérience humaine, c’est la même chose au niveau de nos unions, c’est la même chose au niveau de nos amitiés, on est bien plus utilisé dans nos rôles qu’on pense.
Et les metteurs en scène sont dans un arrière-plan… Sont dans un arrière-plan, puis je peux… Même je regarde simplement ma propre condition personnelle, le contact télépathique que j’ai avec les plans, puis la finesse, la finesse qu’ils utilisent dans leur télépathie avec ma personne, c’est incroyable la manipulation que je considère abjecte, mais dont je comprends les lois sur le plan matériel. Si l’Homme sur la Terre avait accès à une lecture ouverte de son plan de vie, il mourrait d’effroi !
Parce qu’on n’a pas d’idée de la structure mentale des mondes, on n’a pas d’idée de la structure mentale de l’Homme, on n’a pas d’idée de la structure psychologique du moi, on n’a pas d’idée de la nature électrique de la pensée, on n’a pas d’idée de l’origine de la pensée. On n’a pas d’idée de l’origine, de la nature des mondes d’où origine la pensée. On a l’impression qu’on vit dans un vase clos. On a l’impression qu’on vit à l’intérieur des murs ou des parois de notre corps matériel.
Les gens qui sont les plus aptes, même s’ils sont inconscients, à avoir une petite idée de cette juxtaposition des mondes invisibles avec le monde matériel, souvent ce sont des voyants, puis souvent ces gens-là sont totalement débalancés, parce qu’être voyant, ce n’est pas un cadeau ! Tu es pris comme entre deux assiettes, là ! Puis tu n’es pas assez conscient pour pouvoir contrôler ça. Puis si tu n’es pas voyant, tu es simplement normal, mais là, tu es pris dans un monde matériel, puis tu n’as aucune idée de ce qui se passe de l’autre côté, excepté dans vos rêves.
Avez-vous déjà étudié vos rêves ? Avez-vous déjà regardé la subtilité de vos rêves, l’architecture de vos rêves ? Ce qu’ils peuvent aller chercher comme forme pour vous envoyer un message dans vos rêves ? On parle de Dalhi ; Dalhi se levait dans la nuit, puis il avait apparemment son cadran là, puis il rêvait, puis à un certain point son cadran tombe à terre, puis il se réveillait, puis là, il faisait de la peinture en fonction de ses rêves, en fonction de ce qu’il voyait dans son rêve.
Mais les intelligences qui créent le rêve, les intelligences que l’Homme reverra une fois qu’il sera sorti de son corps matériel, les mondes, moi j’appelle ça “des industries spirituelles”, les industries spirituelles du rêve dans le monde de l’astral, c’est inouï. On pense souvent… Tu regardes la vie sur le plan matériel, tu dis : “Ah les animaux c’est beau, la variété c’est incroyable”… ! Puis ça, c’est sur le plan matériel, c’est sur une planète ! Le monde des rêves, c’est encore plus vaste. Ça n’a plus de fin !
Puis tu as des intelligences qui travaillent là-dedans, là ! Tu as du monde qui travaille là-dedans ! Puis on n’a pas la conscience de tout ça, nous autres, parce que ça fait partie du grand mystère de l’incarnation de ne pas l’avoir la conscience de tout ça. C’est ça l’involution. Quand on parle de conscience involutive, c’est ça, puis quand on parle de conscience évolutive, c’est ça ! Pourquoi est-ce qu’on parle d’une psychologie évolutionnaire aujourd’hui ? Simplement pour mettre en reflet que dans l’évolution maintenant, l’Homme aura accès à une psychologie évolutionnaire comparativement à une psychologie, dans le passé, qui était involutionnaire.
La psychologie évolutionnaire dans l’avenir lui permettra finalement de comprendre les illusions de sa pensée. À partir du moment où tu commences à comprendre les illusions de la pensée, tu peux commencer à développer une conscience associative, je ne dirais pas à toute épreuve là, mais éventuellement tu en arrives à avoir une conscience associative assez forte pour qu’elle soit presque à toute épreuve.
Ça veut dire ça, que ta vie, ta petite vie dans ton job, dans ta famille, ta petite vie dans tes amours, ta petite vie là… Parce qu’on a réellement des petites “crisses” de vie, tu sais ! Ta petite vie là, tu vas apprendre éventuellement à la protéger, puis la protéger, puis la protéger, puis la protéger, puis la protéger, puis eux autres ils vont t’envoyer tout pour que tu glisses sur la pelure de banane ! C’est comme ça que ça marche.
Puis à partir du moment où tu commences à savoir qu’ils vont t’envoyer tout, qu’ils vont tout te faire pour te faire glisser sur la pelure de banane, tu commences à développer une conscience associative parce que, ce qui devient le plus important dans ton expérience, c’est ta vie à toi. Pas la vie de ta femme, pas la vie de ton chat, ta vie à toi ! Pas la vie de ton mari, ta vie à toi !
Quand tu as développé une bonne capacité de balancer les forces centripètes et les forces centrifuges dans ton expérience personnelle, là à ce moment-là, tu peux avoir du fun avec ta femme. Ta femme peut avoir du fun avec toi, tu peux avoir du fun avec ton chat, ton chat peut avoir du fun avec toi, mais tant que tu n’as pas fait ça, tu ne peux pas avoir ça comme expérience, parce que ta femme elle devient ton souffre-douleur, puis toi tu deviens son grand dominateur.
Comment est-ce que tu veux qu’une femme soit heureuse si elle est pendant son expérience avec l’homme, un souffre-douleur, elle ne peut pas être heureuse, puis physiquement elle ne peut pas te donner une claque sur la gueule parce que t’es six pieds quatre ! Puis ce n’est pas sa nature. Puis toi en tant qu’homme, tu fais ton “best”, tu travailles quinze heures par jour, puis tu lui dis : “À part ça, je travaille quinze heures par jour ! Qu’est-ce que c’est que tu veux de plus ! Je t’ai acheté trois poêles l’an passé, qu’est-ce que c’est que tu veux de plus, je te laisse mon char ! Qu’est-ce que c’est que tu veux de plus ! Quand tu rentres dedans j’ai peur que tu aies des accidents mais je te le laisse pareil parce que je t’aime”.
Puis si tu regardes l’un, l’autre, ils vont tous te donner des réponses différentes, qu’ils ont besoin de toi. Tu demandes à la femme : “Qu’est-ce que c’est que t’as besoin de ton mari”… ? Elle va te dire : “Moi, j’ai besoin de tout ça”. Puis tu demandes au mari : “Qu’est-ce que c’est que t’as besoin de ta femme”… ? Il va te dire : “J’ai besoin de tout ça”. Mais les deux ne se rencontrent jamais. Pourquoi est-ce que les deux ne se rencontrent jamais ? Parce que c’est fait de même !
La femme puis l’homme ne sont pas faits pour être parfaitement organisés entre eux, ils sont faits pour être suffisamment désorganisés pour que l’âme évolue. La pire chose que tu puisses dire à un gars puis à une fille aujourd’hui, c’est de se marier à vingt-et-un ans, la pire ! Qu’est-ce que c’est que tu veux qu’un gars puis une fille sachent à vingt-et-un ans ! C’est évident qu’ils vont s’aimer parce que là, les oreilles frottent (rires du public) ! Ça, c’est un amour de friction, puis ça peut durer, dépendant du plan de vie, cinq ans, dix ans, quinze ans, vingt ans, mais ce n’est pas réel, c’est-à-dire que ce n’est pas fondé sur la capacité de l’homme et de la femme de parfaitement échanger dans leurs énergies.
Il y en a un qui domine, puis il y en a un qui est dominé. Puis ça c’est au Québec ! Promène-toi un petit peu, va t’en aux Indes, va t’en en Afrique, va t’en en Italie, va dans les pays Mahométans ! C’est pour ça que quand on parle de conscience évolutionnaire, oubliez ça la conscience évolutionnaire pour la planète, c’est pour l’Homme en tant qu’individu. Ça peut être pour un Chinois, ça peut être pour un gars à Hong Kong, ça peut être pour un gars au Brésil, c’est individuel, ça ne sera jamais une conscience sociale collective.
Et le processus associatif que l’Homme ou que la conscience intégrale forcément développe, c’est un processus qui est basé sur la capacité de l’intelligence de l’Homme de briser les liens avec l’absence d’intelligence de son passé. Une intelligence intégrale, ça coupe les liens avec ce qui n’est pas intelligent. C’est automatique, ça. Un gars qui est dans son intelligence, il ne peut pas faire autrement que ça. Il coupe les liens : bang, bang, bang, bang, bang, bang, bang !
Moi j’ai un de mes amis là, puis jamais je l’appelle, jamais je l’appelle, il distribue mes livres en Californie, il est bien “smart”, il travaille pour une grosse Compagnie… Puis il y a des options dans la Compagnie, je pense qu’il est devenu millionnaire deux, trois fois, depuis deux, trois ans, là ! Le stock, ça a monté, ça a pété. Là, sa femme elle nous a envoyé un mail puis elle dit : “Bob, il est inquiet un petit peu, il est désorienté”. Je dis : “Tabarnak, qu’est-ce qu’il a être désorienté”… ! (rires du public). Le gars, il vient de faire quatre millions dans… Je ne sais pas… Deux semaines et quart là ! Puis il est désorienté ! Puis jamais je l’appelle, ça fait que là, j’ai dit : “Je vais l’appeler”. Ça fait que dring, dring, dring, je l’appelle, puis là je sens une vibration tout de suite au téléphone : (BdM prend une voix caverneuse : AAALLLO (rires du public).
Moi, “tabarnak”, tu me donnes quatre millions, je vais te dire : Hyyyyyyyyeeee (rires du public) !… AAALLLO… Je lui dis : “Bob, c’est Bernard”. Moi quand je parle au téléphone, je prends le contrôle tout de suite. Je lui dis : “Bernard de Montréal”…, Je lui dis : “Parle-moi”. Là, il devait être assez surpris que je l’appelle, il ne pouvait plus parler. Ça fait que je lui dis : “Ta femme vient de m’envoyer un mail me parlant, me disant que tu étais un petit peu désorienté”, j’ai dit : “Tabarnak, tu viens de faire quatre millions en deux heures et demie là, puis t’es désorienté”… !
J’ai dit : “Écoute-moi bien, là, il n’y a rien qu’une chose dans la vie qui compte”, je lui dis : “C’est pas l’affection que t’as pour ta Compagnie”, je lui dis : “Ta crisse de Compagnie là, ils vont te crisser à la porte… Même si ça marche ou pas, les affaires”. Je lui dis : “Arrange-toi pour réellement te mettre en focus sur la valeur financière que tu récoltes de cette Compagnie-là, même si la division va être vendue dans quelques mois”, puis je lui dis : “Il n’y a rien que ça qui compte, le reste it’s bullshit”, je lui dis : “Me comprends-tu là”… ? Bon, ben, je lui dis : “Salut… Tabarnak”, puis j’ai fermé la ligne !
Il a dû avoir une “ostie” de choc après, là je vais en entendre parler sur les mails là (rires du public). Mais je l’ai fait parce que je suis son “chum”, en voulant dire : “Enligne-toi là, enligne-le ton osti de pipi, câlisse”… Ce que je veux dire, autrement dit là, c’est là le processus associatif. Tu ne vas pas commencer à être un “bleeding heart” (cœur tendre)… “Puis la Compagnie, ils m’ont fait faire de l’argent, puis j’étais avec eux autres pendant douze ans là, tu sais”… !
Ce n’est pas un jardin de l’enfance une Compagnie ! Quand ils veulent te “crisser” à la porte, ils te “crissent” à la porte, tant que les chiffres n’arrivent pas en fin d’année, ça va des deux bords ! Autrement dit, ce que je veux dire, c’est que le monde, l’Homme est bien moins associatif qu’il pense, puis il comprend beaucoup moins qu’il pense le processus associatif par rapport à lui-même, puis c’est pour ça qu’on se met dans la merde.
Qu’est-ce qu’il a à souffrir lui, qu’est-ce qu’il a à être fragile intérieurement ? S’ils lui avaient donné une montre après douze ans (rires du public), mais non… C’est quatre millions “crisse” ! Des options de ci, puis des options de ça ! Nous autres, on a de la misère à s’acheter un hamburger, “crisse”… Puis le gars, il lui tombe quatre millions dans les mains de même, puis il est tout fragile ! Vous riez, hein, mais on a tous ces niveaux d’expérience là personnelle, à un niveau ou à un autre.
Les femmes l’ont toutes, puis les hommes l’ont tous ; les femmes c’est en relation avec l’amour, puis les hommes c’est avec la “crisse” de job… Puis les deux karmas fondamentaux sur la planète Terre ! On l’a dans le cul la “plogue” ! (rires du public). Puis les réponses à ça, à ce malaise-là, ce n’est pas l’Église qui va nous les donner ! Ce n’est pas les idéologies qui vont nous les donner, ce n’est pas le boss dans le job qui va nous les donner, il faut qu’on se les donne à nous autres, même, personnellement.
Moi je n’ai pas lu ça dans les livres, dans un livre, ce que j’écris depuis des années de temps, les livres, moi je les écrits, moi ! Il n’y a pas de citation, ça ne vient pas de Jean-Baptiste, “crisse”, puis ni du Christ, puis ni de St Thomas d’Aquin. Il y a un éditeur, il me dit un jour : “Vous n’avez pas de citations”… ? Je lui dis : “Non, je ne répète pas les erreurs des autres”… ! Des citations ! C’est qui ? Il n’y a personne qui pense comme moi sur la planète “anyway” ! Ça fait qu’il n’y a personne à citer ! Pourquoi ? Parce que je suis totalement associatif.
Ça fait que l’équilibre entre les forces centripètes puis les forces centrifuges qui veulent toujours nous faire éclater, cet équilibre-là, il faut qu’on le trouve. Et cet équilibre-là, il sera toujours remis en question jusqu’à tant que vous mouriez. Puis la seule chose qui va vous permettre de faire, de tenir ce mouvement-là, pas trop large, il faut qu’il soit un petit peu de même là, c’est votre capacité d’avoir une conscience associative assez grande pour réaliser que la seule personne qui compte dans la vie, c’est vous autres. La seule !
Il n’y a rien, rien, rien, rien, le reste c’est tout inventé par votre ego ou c’est inventé par la mémoire de la race. Moi je regarde les “nurses” (infirmières) qui travaillent dans les hôpitaux ici au Québec, les filles qui se dévouent… Là, le monde va dire : “Ben oui, mais si on ne le fait pas”… C’est ton “osti” de problème à toi, c’est pas le mien ! “Mais les pauvres, si on le fait pas”… C’est ton problème à toi, c’est pas le mien ! Toi tu l’as la vibration, moi je ne l’ai pas ! Tu ne m’en donnes pas de salaire, “tabarnak”, je vais faire d’autres choses !
Non ! Il y a le sentiment, il y a les émotions, il y a la mission du job, il y a toutes sortes de patentes qui se passent chez l’individu qui l’empêchent finalement de faire un travail qui le valorise. Là, je prends les “nurses”, c’est simplement une… Le phénomène de la “nurse”, c’est évident, puis on fait ça tout le temps, puis on fait ça pendant des années de temps, pendant des années de temps. Une “nurse” qui a moindrement un système nerveux aiguisé comme le mien, elle se rend malade !
Puis si elle est un petit peu plus calme, ben, elle va durer un petit peu plus longtemps. Mais du monde comme moi là, du monde (des gens) qui sont totalement électriques là, tu ne peux pas faire vivre ça dans des conditions qui vont à l’encontre d’une forme intelligente de bien-être de travail, ça ne marche pas. Pourquoi ? Parce qu’il n’y a plus d’huile, il n’y a plus d’émotion, il n’y a plus de “bullshit” pour maintenir le statu quo.
Puis la raison pour laquelle on est malade, c’est parce qu’on a trop de “bullshit” qui nous fait maintenir le statu quo, puis le statu quo. Puis on attend une autre année, puis une autre année. La première chose que tu sais, c’est cinq ans qui viennent de passer, dix ans qui viennent de passer, puis là t’es rendu à quarante ans, puis là t’es rendu à cinquante ans, puis là tu dépéris, tu dépéris puis tu dépéris ! On dépérit, on commence à dépérir très jeune, hein !
On commence à dépérir très jeune parce que les forces centrifuges qui nous attaquent sont tellement grandes, puis on n’est pas enseignés, nous autres, par nos parents de maintenir un équilibre entre les forces centripètes puis les forces centrifuges dans notre conscience. On ne nous a pas dit, nous autres, par nos parents, que le gars ou la fille la plus importante, c’est toi, on ne nous a pas dit ça !
Il faut toujours être en service à l’Humanité, en service pour les gouvernements, en service pour le boss, en service pour les petits noirs en Afrique, en service… Puis ça n’a rien à faire avec toi… En service… C’est fatigant, “câlisse” ! (rires du public). Tu comprends ce que je veux dire, c’est fatigant, “en câlisse ! Les Chinois en Chine, puis quand j’étais petit, c’était les Chinois en Chine : “As-tu vingt-cinq cents pour les Chinois en Chine”… Mais on s’est fait remplir toute notre “crisse” de vie ! Toute notre “crisse” de vie qu’on s’est fait remplir !
Moi je regarde ma mère là, elle est pleine d’hosties comme un œuf, elle est remplie comme un œuf ! Son processus en arrière : une statue ! Mais quand tu as vingt-cinq, trente, surtout quand t’es jeune… Les jeunes, je regarde les jeunes, les jeunes ont réellement besoin aujourd’hui de comprendre, pas d’une manière anarchiste, mais les jeunes ont besoin de comprendre aujourd’hui qu’il y a bien bien de l’espace pour eux autres sur la planète, que les gens ont besoin de comprendre que la vie, le processus de vie, la programmation, tout le sentier de la vie, c’est tout de l’orchestration.
Si les jeunes ne savent pas ça, puis si ça ne leur est pas expliqué, ils ne pourront pas la comprendre, leur vie. Ils vont s’embarquer dans une affaire, puis ils vont s’embarquer dans une autre affaire, puis ils vont toujours requestionner l’affaire qu’ils ont fait, puis requestionner ! Il ne s’agit pas pour vous autres de requestionner l’affaire que vous faites, c’est un sentier, ça va pas là, ça s’en va par là. L’Important, c’est que quand tu t’en vas de même, que tu t’en vas de même, il faut que ça fasse ton affaire !
Tu t’en vas par là ? “No Problem”, mais il faut que ça fasse ton affaire. Ça fait que si ça fait votre affaire quand vous êtes jeunes, ou même quand vous êtes plus avancés en âge, de faire des mouvements comme ça, il n’y a pas de problème, il n’y a rien qui vous dit que la vie c’est une ligne droite. Mais si ça ne fait pas votre affaire, là vous avez un gros problème.
Ma fille elle m’appelle, elle me dit : “Là, je suis à New York”, là elle me rappelle : “Je suis à San Francisco”, après ça, elle me rappelle : “Je suis en Afrique”, après ça elle me rappelle : “Je suis en Australie”. Je lui dit : “Tabarnak, tu t’en reviens”… ? Elle dit : “Je cherche mon mouvement, je fais mes mouvements”. Je lui dis : “Es-tu bien dans tes mouvements”… ? Elle dit : “Je suis parfaitement bien”. Je lui dis : “Continue ! Continue”… Ça fait qu’il faut que tu sois bien dans ton mouvement.
Puis si vous êtes dans des conditions de vie, des conditions d’expérience comme… C’est une façon de parler… Que je parle… Si vous êtes une “nurse” puis que vous êtes dans le système hospitalier qui est totalement “fucké”, puis que vous êtes totalement malheureuse, puis que vous voulez faire un autre “move” (mouvement), puis vous ne le faites pas le “move” parce que vous avez peur là, vous avez un “crisse” de problème !
Si vous êtes là, puis vous êtes bien, puis vous avez ça de même, vous avez les nerfs pour le prendre, pas de problème ! Mais si vous ne faites pas un autre “move” parce que vous avez peur de sortir d’un terrain battu ou d’une expérience qui vous valorise, je ne sais pas moi, idéalement, à ce moment-là vous avez un problème, et un jour le système va vous manger ! Le système va vous manger !
Ça fait que le problème avec l’être humain, l’Homme de l’involution – puis ça, ça concerne toutes les races, puis plus les races sont vieilles, pire c’est – c’est qu’on a une très très grande difficulté de s’associer totalement par rapport à nous autres mêmes. Puis les forces sociales qui sont allées à l’encontre de tout ça, ça a été les religions. Les religions avaient leur politique, leurs raisons, leur “rational”, au cours de l’involution, parce que les religions, pendant l’involution, s’occupaient de la conscience humaine globale.
Ça fait que sur le plan social, c’était bon que les religions disent : “Bon, ben, occupe-toi de ton voisin comme si c’était ton frère”. Mais tu ne peux pas dire ça à un Homme conscient : “Occupe-toi de ton voisin comme si c’était ton frère”, parce que ton voisin c’est pas ton “osti” de frère ! Quand tu es conscient, tu n’en as pas de frère ! Tu as du monde plus ou moins conscient avec lesquels tu as des relations humaines, ce n’est pas ton frère !
Moi, je n’en ai pas de frère puis je n’en voudrais pas ! Je n’ai pas de frère ! Ça fait que le concept que c’est ton frère, c’est un concept qui privilégie le concept spirituel des religions pour protéger les masses sociales, pour protéger les sociétés. Ça, je suis d’accord, je suis capable de comprendre le rôle de la religion dans l’involution. Mais je parle de l’évolution. Dans l’évolution, tu n’en as plus besoin de frère.
Moi s’il fallait que je dise à un gars : “T’es mon frère”, je regarderais rien que la vibration, puis rien que la vibration spirituelle me retournerait de bord !… Des belles-mères ! Ça fait que c’est bien bien important de comprendre que l’Homme conscient, plus l’Homme conscient va se développer, plus il va réaliser que le développement de sa conscience est basé sur un processus associatif extrêmement difficile à développer, parce que l’Homme n’a pas contrôle de ses émotions au niveau du mental.
Donc sa façon de penser est toujours dans un processus de distorsion, et ce processus de distorsion là, il fait partie de l’inconscience involutive, puis il fait partie de notre mémoire, puis il fait partie de nos habitudes de vie, puis nos façons de penser, puis c’est avec le temps que l’Homme va en arriver finalement à s’exorciser de tout ça. C’est pour ça que le développement d’une conscience supramentale sur le plan matériel ou sur le plan individuel, pour un être humain, une fois que c’est commencé, ça n’arrête plus, ça dure jusqu’à tant que tu meures.
Pourquoi ? Parce que c’est finalement l’entrée dans un mode de conscience, d’une façon de voir les choses qui n’a plus de fin, ça n’a plus de fin, puis ça se raffine, puis ça se raffine, puis ça se raffine, puis ça se raffine, puis ça se raffine. Puis tu en arrives avec le temps à pouvoir de plus en plus traiter avec ça, mais tu n’es plus capable de retourner en arrière,parce que les vieux mécanismes de ton ego sont de plus en plus dispersés avec le temps, puis éventuellement, ils ne peuvent plus te servir en tant que personne pensante. Ils ne peuvent plus te servir parce que tu vois trop clair.
Puis là, vous allez dire : “Pourquoi est-ce que c’est si difficile pour l’Homme d’en arriver à fracturer sa façon d’être pour en arriver à entrer dans une nouvelle”… ? Et la raison, c’est parce que les forces de crainte qui sont des forces centrifuges sont tellement grandes chez l’être humain… Premièrement l’Homme n’aime pas être seul, l’être humain n’aime pas être seul, on aime ça avoir des amis, on aime ça avoir de la famille, c’est une sécurité pour nous autres, des amis puis de la famille.
Donc il y a des êtres qui sont capables pendant très très longtemps, vivre en relation avec de la famille ou en relation avec des amis parce que ça les privilège, ça les sécurise, puis effectivement c’est une grande sécurité et c’est une belle sécurité, puis une bonne sécurité. Par contre, il y a des gens qui vivent dans l’enceinte d’une famille ou dans l’enceinte d’une relation amicale qui ne les favorise pas nécessairement, parce que dans ce processus-là, ou dans cette expérience-là, ils nient leur réalité.
Tu ne peux pas nier ta réalité indéfiniment. Pendant l’involution, on a nié notre réalité indéfiniment, puis pendant l’évolution, l’Homme ne pourra plus le faire. L’Homme ne pourra plus nier sa réalité. Pourquoi ? Parce qu’il va voir trop clair. Mais il va voir clair à partir de quoi ? Il va voir clair à partir de sa propre source à lui, de sa propre intelligence. Mais là, vous allez dire : “Quelle mesure qu’on a nous autres, c’est quoi notre mesure, quelle mesure qu’on a nous autres de savoir que nous sommes intelligents”… ?
Quelle mesure tu peux avoir ? Puis il n’y en a qu’une. Quand tu es intelligent – pas dans le sens intellectuel là – quand tu es intelligent dans le sens de ta conscience, le doute n’existe pas et la conviction non plus. Si vous avez l’absence de doute, mais de la conviction, vous êtes faits ! Là, vous êtes dans une grosse illusion psychologique. C’est très dangereux l’absence de doute avec de la conviction, puis la ligne elle est fine.
Prends un terroriste, il n’a pas de doute, il s’en va au ciel puis il est totalement convaincu qu’Allah l’attend ! (rires du public). Ça fait que la conviction c’est très très dangereux, parce que ça te permet de vivre ton intelligence seul, c’est rien que toi qui comprend l’affaire. Alors qu’un Homme qui est intelligent, qui est dans son intelligence, il peut parler avec bien du monde, il peut s’entretenir avec bien du monde (des gens) qui sont intelligents, puis ils vont tous voir la même affaire, bien facile ! Aucune domination d’une part sur l’autre, simplement un échange.
À ce moment-là, ça devient très très facile d’être intelligent, et tu ne peux pas vivre… Tu n’as pas à vivre l’expérience de la conviction, parce que la conviction c’est l’envers de la croyance, puis c’est ça qui nous a mis dans la merde pendant des milliers d’années. C’est très dangereux la conviction, puis c’est rien qu’au cours des années que l’Homme va en arriver à éliminer ça complètement de sa conscience, puis d’en arriver finalement à peser sur le piton, puis ça descend, puis à fermer le piton, puis ça arrête.
Puis d’ailleurs, tant que vous aurez de la conviction, trop de conviction dans votre intelligence, c’est parce qu’il y a encore beaucoup d’épuration à se faire, puis vous aurez à vivre des expériences pour vous amener éventuellement à éliminer les courants astraux de cette énergie-là, parce que c’est très astral la conviction ! L’intelligence est claire, nette, puis c’est facile à comprendre, puis l’intelligence convaincue, ça peut être très complexe, très souterrain.
Comprendre la différence entre les deux, c’est très très essentiel pour l’Homme. Puis la conviction ça fait partie de notre expérience personnelle pendant l’involution, on a été entraîné à être convaincu. Puis pourquoi est-ce qu’on avait besoin d’être convaincu ? Parce qu’on n’avait pas de critique absolue. Quand tu as une critique absolue, tu peux ouvrir n’importe quand… Quand tu as une critique absolue, tu peux te mettre en vibration n’importe quand, tu n’as plus besoin de conviction dans l’intelligence. Tu as une capacité d’analyse, tu as une capacité de regarder, une capacité d’approfondir, instantanée. Aussitôt que tu as un problème, tu le vois, c’est clair et net. Bang !
Ça fait que la conviction, elle ne fait plus partie de ton intelligence, puis à partir du moment où l’Homme n’aura plus de conviction dans son intelligence, qu’il aura simplement la présence très vibrante de cette énergie-là, là il pourra commencer à développer de plus en plus un caractère associatif au niveau de sa personnalité, puis éventuellement il ne sera plus touchable par les forces centrifuges de sa civilisation. FIN.
mise à jour le 21/08/2024