L’enveloppe de l’esprit, mensonge cosmique, ajusteur de pensée

Paris – credit: @DronalistDailyDose YouTube

Psychologie évolutionnaire 23

“On continue. Un aspect très très important de la conscience supramentale, au cours de l’évolution, sera lié sur la compréhension psychologique et aussi la compréhension occulte de ce que j’ai appelé le mensonge cosmique. C’est très très important pour l’Homme de comprendre ceci, parce que ça fait partie du développement de l’enveloppe de son Esprit. Ce que j’appelle l’enveloppe de l’Esprit, ce sont les limites psychologiques de l’ego qui …” BdM

 

En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.

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On continue. Un aspect très très important de la conscience supramentale, au cours de l’évolution, sera lié sur la compréhension psychologique et aussi la compréhension occulte de ce que j’ai appelé le mensonge cosmique. C’est très très important pour l’Homme de comprendre ceci, parce que ça fait partie du développement de l’enveloppe de son Esprit. Ce que j’appelle l’enveloppe de l’Esprit, ce sont les limites psychologiques de l’ego qui sont fondées sur la mémoire de l’Homme en relation avec la mémoire de sa race.

Autrement dit, ce que l’Homme pense sur le plan psychologique de son ego, ce qui constitue sa personnalité, ce qui meuble son espace mental inférieur, fait partie de ce que j’appelle l’enveloppe de l’Esprit. Je l’ai développé un peu dans le livre qui va sortir. C’est un concept qui est important parce que c’est un concept qui, pour la première fois, nous fait approcher le domaine de la conscience, le domaine de l’Esprit ou le domaine de l’intelligence d’une façon spatiale.

Autrement dit, l’âme est dans un corps matériel, nous vivons dans un corps matériel, nous avons une certaine conscience des limites spatiales de notre conscience dans l’enveloppe matérielle. Lorsque nous rêvons, que nous allons en voyage astral ou que nous allons en projection éthérique, nous avons une autre conscience spatiale qui est libre du corps matériel.

Mais sur le plan psychique, sur le plan de l’intelligence, sur le plan de la puissance, sur le plan de l’identité, sur le plan de la révélation, sur le plan de la compréhension, sur le plan du saisissement, sur le plan non existentiel mais purement systémique et cosmique, il faut que l’Homme en arrive éventuellement à percer un espace matériel ou un espace psychique – que j’appelle l’enveloppe de l’Esprit – et qui est constitué de tout l’ameublement mémoriel de sa conscience involutive qui constitue naturellement la structuration psychologique de son moi planétaire.

Avant que l’Homme puisse en arriver à faire des constats extra-matériels, extra-planétaires, des constats systémiques, des constats psychiques, des évaluations qui sont à l’extérieur de son intellect ou à l’extérieur de son mental inférieur, il lui faudra entrer dans une conscience télépathique. Et pour ça, il lui faudra avoir dépassé les limites spatiales de son enveloppe égoïque, de l’enveloppe de son Esprit.

La raison pour laquelle j’ai appelé ça l’enveloppe de l’Esprit, c’est parce que je me rappelle qu’avant ma propre expérience, ma propre fusion en 69, lorsque je vivais ma conscience personnelle, ma personnalité, mon ego, comme l’Homme le vit, je réalisais constamment que nous étions – les êtres humains sur cette planète expérimentale – des créatures, c’est-à-dire des êtres sans soutien absolu, des êtres qui n’avaient pas de faculté “critique absolue” face au monde qui est à l’extérieur de la spatio-temporalité, donc à l’extérieur de l’expérience de nos sens.

Et c’est pourquoi nous faisons partie de ce que j’appelle l’involution, c’est-à-dire de cette conscience incarnée qui, sur le plan de l’ego, se rapporte toujours aux pulsions de l’âme, dont elle est victime d’ailleurs, sans comprendre les mécanismes obscurs qui déterminent la destinée de l’Homme, qui déterminent aussi son appointement avec son propre pouvoir de lumière en tant qu’être systémique en potentiel.

Et c’est pourquoi aujourd’hui j’essaie de déterminer ou de définir la réalité fondamentale de l’Homme ou de la conscience, ou de sa genèse, en fonction de symboles, qui puissent faciliter la compréhension mentale psychologique et éventuellement psychique de son ordonnance évolutive. L’Homme doit éventuellement en arriver à pouvoir constater de manière absolue, des aspects de sa réalité en dehors de sa matérialité, même s’il est pour le moment pendant quelques années en forme d’incarnation.

Ce n’est pas parce que nous sommes des êtres incarnationnels que nous sommes voués à l’extinction notre intelligence, que nous sommes voués à l’illusion de notre ego et que nous sommes voués à l’absence de sciences concernant les valeurs systémiques qui sont à l’extérieur de notre expérience matérielle. Il est évident qu’avec l’évolution, la progression de l’intelligence sur la Terre, le développement extrêmement rapide, dans un sens, du corps mental supérieur… En passant, je veux faire allusion à une définition du supramental de Aurobindo avec laquelle je suis en total accord.

Aurobindo disait quelque part dans son expérience que le supramental, c’est, ou ce sera, lorsqu’il sera sur la Terre, ce sera une force qui sera au-delà de l’Homme, au-dessus de l’Homme, et qui pénètrera l’Homme. Autrement dit, en parlant des différents niveaux de conscience mentale, supramentale, surmentale, ainsi de suite, il établissait le supramental comme étant une conscience supérieure qui descendait sur l’Homme, qui s’abattait sur l’Homme et qui créait automatiquement un joint, une jonction entre lui en tant qu’être mortel et la source, qui est cette énergie fondamentale qui fait partie de la réalité systémique.

Donc il avait raison et je veux revenir à cette définition de Aurobindo et l’ajuster, parce que ça fait partie de mon travail pour faire comprendre que l’enveloppe de l’Esprit, c’est cette dimension, cette qualité de conscience que vous avez, cette façon de vivre votre mental à l’intérieur de limites quelconques. Autrement dit, lorsque vous avez des limites, si vous sentez des limites dans la vie, vous vivez à l’intérieur de votre Esprit, vous vivez dans l’enveloppe de votre Esprit, vous n’êtes pas des êtres libres, donc vous n’êtes pas dans l’évolution, vous êtes encore dans l’involution et vous faites encore partie des liens karmiques de l’humanité.

À partir du moment où l’Homme va cesser d’être victime de sa conscience, donc de son inconscience, il va crever cette paroi que j’appelle l’enveloppe de l’Esprit. Il va développer les moyens télépathiques nécessaires pour se configurer une notion ou des notions quelconques visant à traiter, définir, établir la réalité en dehors de sa “spatio-temporanéité”.

Et automatiquement il aura une conscience supramentale, c’est-à-dire qu’il sera capable de définir sur un même pied d’égalité les points, les paramètres qui constituent, autant sommairement que largement, la constitutionnalité physique, psychique, occulte et systémique des mondes parallèles ; parce que l’Homme doit un jour en arriver à parfaitement comprendre sa vie, être capable de travailler avec les énergies de sa conscience, manipuler cette énergie-là, et en arriver éventuellement à pouvoir avoir le contrôle sur sa vie.

Sinon, il sera toujours prédestiné à une programmation et il ne pourra pas être un être libre, c’est-à-dire qu’il ne pourra pas se libérer de la conscience planétaire karmique et entrer éventuellement dans une conscience morontielle qui représente ultimement la seule façon pour un être humain ou une âme incarnée de se manifester en tant qu’agent de lumière, sur une planète en conscience évolutive, bien que cette planète soit une conscience expérimentale.

L’Homme doit étudier l’invisible comme il doit étudier la matière, l’Homme doit connaître l’invisible comme il doit connaître la matière. Il n’y a pas de différence entre l’invisible et la matière, ce sont des mondes différents, ce sont des paliers de conscience différents, ce sont des organisations différentes, ce sont des politiques différentes. Mais la nature de l’Esprit est invariable et l’Homme doit comprendre ceci, parce que s’il ne réalise pas que la nature de l’Esprit est invariable, à ce moment-là, il va être forcément obligé d’assujettir sa conscience à la mémoire de la race.

Et si on me demandait quelle est la différence entre l’involution et l’évolution, la cinquième race-racine, la sixième race-racine, le mental inférieur réflectif de l’involution et le mental supérieur totalement créatif de l’évolution, c’est qu’un Homme conscient n’appartient pas à la mémoire de sa race. Qu’il soit Hindou, Juif, Arabe, Français, Irlandais, Canadien, ça n’a aucune importance. Un être conscient n’appartient pas à la mémoire de la race.

Ceci ne veut pas dire qu’il ne bénéficie pas de la mémoire de la race, mais il n’appartient pas à la mémoire de la race, dans ce sens qu’il n’y a pas de notion dans l’involution susceptible de lui convenir parfaitement ; que vous preniez n’importe quoi, les philosophies, les philosophies ésotériques, les philosophies occultes, les religions, tout ce que l’Homme a développé pendant l’involution sur le plan de la réflexion de son ego n’est pas suffisant pour un être conscient. Pourquoi ? Parce qu’un être conscient vit à deux niveaux.

Il vit au niveau d’une conscience mentale qui est techniquement réfléchie, mais aussi il vit au niveau d’une conscience créatrice en émission, totalement capable de manifester une critique instantanée des formes qui font partie de la mémoire de la cinquième race-racine. Et c’est là que l’Homme commence à être libre. Il est évident que pour l’involution, pour les races, pour les peuples, les systèmes, les philosophies, les religions, sont nécessaires.

Donc quand je parle contre les religions ou les philosophies, ou les systèmes, je ne parle pas contre eux de manière diffamatoire, parce que je suis très très conscient que les peuples ont besoin des supports qui font partie de l’involution. Par contre, je sais que sur le plan de l’individu, sur le plan de l’individuation, sur le plan du développement de la conscience personnelle, à ce moment-là l’Homme se rendra libre de la conscience de sa race.

Et à partir du moment où nous nous rendons libres de la conscience de la race, nous n’avons plus le support psychologique qui, pendant l’involution, nous a permis de nous gargariser, c’est-à-dire d’éteindre notre intelligence au profit d’une mémoire qui faisait partie des émotions ou des aliénations de la race. Si nous avons sur la Terre aujourd’hui tant de conflits entre les peuples, entre les nations, entre les secteurs de vie, c’est parce qu’il y trop d’émotion dans les notions.

Et lorsqu’il y a émotion dans une notion, nous devenons esclaves des idéologies, et à ce moment-là, le résultat souvent regrettable de ces conflits, de ces situations, c’est la guerre, la guerre des religions, la guerre des idéologies, ainsi de suite ! Donc un Homme conscient ne peut pas appartenir à ce secteur mental, à cette conscience mentale, parce que déjà, il a un Esprit critique absolu. Et ce n’est pas facile d’avoir un Esprit critique absolu quand on n’en a pas un. Ça devient facile quand on en a un ! Parce que quand on a un Esprit critique absolu, à ce moment-là on devient – et ça, c’est très important – on devient pour la première fois un être qui vit sa conscience à l’extérieur de l’enveloppe de son Esprit.

Donc ce que vous appelez l’ego, moi j’appelle “l’enveloppe de l’Esprit”. Lorsque l’enveloppe de l’Esprit est transpercée, il y a transparence dans l’ego, l’ego est transpercé. À ce moment-là, l’Homme peut plus facilement développer une conscience critique. Mais l’Homme devra développer une conscience critique !

L’Homme conscient, l’Homme de la sixième race-racine, les êtres qui auront finalement conquis le statut morontiel de leur conscience en évolution, seront obligés – à certains moments de leur vie – d’établir les normes, selon leur conscience universelle, qui définiront la réalité. Et ces normes-là seront les assises d’une nouvelle conscience et feront l’affaire de tout le monde, de tous les gens, de tous les Hommes qui ont une conscience supramentale.

Deux êtres qui ont une conscience supramentale, qui ont une conscience partiellement systémique, se comprennent très très facilement. Pourquoi ? Parce que leur conscience, elle est basée sur le mouvement vibratoire de l’énergie, elle n’est pas basée sur la forme ou la valeur de la forme sanctionnée par l’histoire ou la mémoire de race.

Le mensonge cosmique, c’est probablement le plus grand affront de la vie, des forces de vie contre l’intelligence de l’Homme, bien que le mensonge cosmique soit nécessaire parce qu’il sert de palliatif pendant des siècles et des siècles contre le choc de la lumière, que les Hommes ne pourraient pas supporter s’ils étaient mis face à face avec la réalité.

Nous avons de la difficulté sur le plan de la science matérielle à accepter, dans un certain temps, des développements qui se feront dans une génération. Si nous retournons en arrière et nous avions avisé des gens, à la fin du vingtième siècle, de ce que nous avons fait, de ce que nous faisons aujourd’hui en sciences, ces gens auraient dit : “Mais vous êtes des huluberlus, l’Homme ne va pas voler dans les airs, l’Homme ne va pas aller sous les mers, et encore moins aller sur la lune”. Pourtant, nous y sommes.

Sur le plan mental, c’est la même chose, sur le plan psychique c’est encore pire ! Sur le plan morontiel, on n’en parle pas ! Parce que dans la mesure où l’Homme sur le plan psychique est capable de rêver, aller en conscience astrale, se réveiller, avoir un peu la mémoire de ce qu’il a vécu – parce qu’elle est imprégnée dans son corps éthérique – c’est une petite distance entre ce que l’Homme peut faire sur un plan morontiel, en conscience morontielle, parce qu’en conscience morontielle, il n’y a aucune borne.

L’Homme n’a plus de borne parce qu’il n’est plus dans l’enveloppe de son Esprit, il n’est plus dans les mémoires de sa race. Et lorsqu’il vient en contact avec des états de conscience, c’est-à-dire des normalités de conscience, des vies, des vagues de vie, des Intelligences, il ne peut plus interpréter ces expériences par rapport à la mémoire de sa race, parce qu’il ne fait plus partie de la race humaine.

Et lorsqu’un Homme ne fait plus partie de la race humaine, il est obligé de constater qu’il y a des millions de civilisations dans le système local qui sont très développées, qui ont des technologies, mais dont les technologies ne sont pas régies par les lois de la gravité. Donc il est capable à ce moment-là de traiter avec des notions de science, d’espace, de temps, d’attributs, de conscience, de révélations, de genèse, de création, d’extension et de mortalisation, à des échelles qui ne font pas partie de sa conscience en tant qu’Homme animalisé.

Elles font simplement partie de sa conscience en tant qu’Homme morontialisé, c’est-à-dire en tant qu’Homme libre de l’enveloppe de l’Esprit. C’est pour ça que je dis… L’Homme… Il y a des gens qui disent : “Mais pourquoi nous vivons des initiations, pourquoi l’Homme a dû souffrir, pourquoi l’Homme souffre dans une initiation, pourquoi doit souffrir l’Homme pour accéder à un certain niveau de conscience”… Pour la simple raison que l’Homme est régi par le mensonge cosmique.

Donc une initiation, que ce soit une initiation astrale, que ce soit une initiation solaire, une initiation c’est une épreuve qui permet à l’Homme d’avoir une mesure de sa petitesse, qui permet à l’Homme d’avoir une mesure de son incapacité psychique, qui permet à l’Homme d’avoir une mesure de ses craintes, qui permet à l’Homme, autrement dit, d’avoir une mesure de son humanité ! Dans une initiation, vous avez une mesure de votre humanité.

Et lorsque vous avez une mesure de votre humanité, à ce moment-là vous vivrez… L’Homme vivra… Parce que l’Homme qui ira vers une conscience supérieure, une conscience évolutive, une conscience supramentale, appelez ça comme vous voulez, l’Homme qui viendra en contact télépathique avec la conscience systémique, l’Homme qui viendra en contact télépathique avec l’ajusteur de pensée, l’Homme qui viendra en contact télépathique avec d’autres vagues de vie, forcément, vivra une initiation.

Il n’y a pas de passage à un autre niveau sans initiation ! L’initiation, c’est l’aspect le plus fondamental de l’évolution, c’est l’aspect le plus fondamental de la progression. Et un Homme qui n’est pas capable d’accepter que l’initiation, surtout l’initiation solaire qui vient à la fin du vingtième siècle, fait partie de l’ajustement de sa conscience vibratoire pour l’élévation non pas de son âme, mais de son Esprit, ne peut pas comprendre qu’est-ce que c’est une conscience supramentale.

Il ne peut pas bénéficier de ce que nous appelons une télépathie avec les circuits universels, il ne peut pas établir sa volonté sur la Terre, donc il ne peut pas ajuster sa programmation. Pourquoi ? Parce qu’il ne fait pas partie des aînés de la race. Et quand je parle des aînés de la race, je parle des aînés de la race humaine, c’est-à-dire de ces êtres qui, en Esprit, ont conquis le monde de la mort. Vous n’avez pas besoin de mourir pour conquérir la mort, vous cessez simplement à avoir peur de la mort pour conquérir la mort.

Mais le mensonge cosmique, le concept du mensonge cosmique qui est nouveau, qui est très révélateur à la fin du vingtième siècle, devra être développé, étudié par l’Homme pendant des grandes générations, parce que le mensonge cosmique ou sa percée équivaudra au cours de l’évolution à la maîtrise des sciences cosmiques, à la maîtrise des sciences obscures, et à l’appointement de l’Homme sur la Terre en tant que membre de la Régence planétaire. Qu’est-ce que c’est la Régence planétaire ou qu’est-ce que ce sera la Régence planétaire ?

La Régence planétaire sera le résultat de l’appointement de l’Homme en tant qu’absolue critique de tout ce qui existe sur le plan systémique, que ce soit dans l’espace-temps matériel, que ce soit sur le plan astral, que ce soit sur le plan morontiel, autrement dit ce sera la manifestation intégrale de l’Esprit de l’Homme. Et l’Esprit de l’Homme, c’est la résultante, la résultante, le résultat de la perte de conscience subjective, c’est-à-dire sa capacité d’être vivant sans être assujetti aux pulsions de son âme. Nous avons toujours, par le passé, constitué ou pensé que l’âme était fondamentale chez l’Homme. Nous avons toujours philosophiquement, ésotériquement, occultement, religieusement, spirituellement, pensé que l’âme faisait partie intégrale de notre conscience, alors que l’âme est simplement une partie de notre conscience, elle fait partie des mémoires de notre conscience, elle est karmiquement ajustée, et elle ne fait pas partie de l’intelligence de l’Homme, elle fait simplement partie de l’expérience évolutive, expérimentale de sa programmation !

Et l’Homme doit passer à un autre niveau, où, pour avoir conscience, science, maîtrise de lui-même, autant dans la matière que sur le plan astral que sur le plan morontiel, il doit être totalement Esprit, c’est-à-dire il doit être le résultat d’une fusion, d’une union, d’une unification d’un principe systémique, cosmique, universel, avec un principe matériel planétaire réincarnationnel. Ça, c’est l’Homme nouveau.

Mais pour que l’Homme arrive à cette étape, et pour que l’évolution finalement commence et mène finalement au développement d’une sixième race-racine qui, éventuellement, mènera au développement d’une septième et finale race-racine, il faut que l’Homme aujourd’hui prenne conscience de sa possession, de sa territorialité de son Esprit, et qu’il réalise que son âme ne fait que lui réfléchir, lui refléter des craintes.

Dans l’Esprit il n’y a pas de crainte, dans l’âme il y a des craintes. Là où il y a des craintes dans l’Homme, il est dans l’Esprit inférieur de sa conscience, il est dans l’enveloppe de son Esprit, il est karmiquement lié au monde de la mort, et s’il meurt aujourd’hui, il retourne à sa source.

Alors que dans le monde de la conscience mentale, dans l’évolution de la conscience mentale, à partir du moment où l’Homme passera du mental intérieur au mental supérieur, qu’il crévera cette enveloppe de l’Esprit et que, finalement, il en arrivera à pouvoir épouser réellement sa réalité systémique, et s’inviter à la table de la conscience universelle à travers la télépathie – pour le moment sur le plan mental, qui deviendra un jour simplement une projection de sa conscience morontielle – il faudra que l’Homme mette fin une fois pour toutes, dans sa vie, à la crainte ; parce que la crainte est une force psychique dont les origines sont astrales et qui font partie de ce que nous appelons communément les “forces lucifériennes”.

Vous savez, lorsque nous parlons des forces lucifériennes ou que nous parlons des forces sataniques, ainsi de suite, ou des forces obscures, nous devrions utiliser le terme des forces obscures. Nous avons tendance à penser à ces forces en terme de la mémoire de notre race. Si nous sommes catholiques, nous pensons à ces forces d’une certaine façon, si nous sommes hindous d’une autre façon, si nous sommes juifs d’une autre façon, si nous sommes islamistes d’une autre façon. Mais tout ça, c’est sans importance.

C’est sans importance parce que les forces obscures sont les forces qui sont en opposition avec la liberté de l’intelligence, pour quelque raison que ce soit, à quelque niveau que ce soit. Et ce sont ces forces qui ont le rôle sur la Terre de créer des conditions d’inconscience suffisamment dense pour que l’Homme meure, c’est-à-dire pour que l’Homme retourne au monde astral, parce que c’est dans le monde astral, c’est dans le monde de la mort que ces forces sont souveraines.

Donc si nous parlons du mensonge cosmique, si des initiés établissent que le mensonge cosmique existe, il est important pour les Hommes qui travailleront à l’étude de cette conscience, au cours de l’évolution, de réaliser que l’Homme est un être de lumière. Mais nous ne pouvons pas parler ou dire que l’Homme est un être de lumière comme si nous étions des êtres spirituels échevelés. Il ne s’agit pas pour l’Homme de se promener dans la rue et dire : “Ah ! Ben moi, je suis un être de lumière”.

C’est au-delà des mots, c’est au-delà de l’impression, lorsque nous disons que l’Homme est un être de lumière, et ce que nous voulons dire par ceci, c’est que l’Homme a la capacité en lui, intrinsèque, systémique, de se mettre en opposition à toute volonté qui cherche à le détruire ! Et quand je parle de destruction, je parle de contrôle, je parle de retenue, je parle d’empêchement à être intégralement lui-même, c’est-à-dire à être intégralement “Force”. Un Homme qui n’en arrive pas à devenir “Force”, qui n’en arrive pas à développer une “Pensée Force” ne fait pas partie de l’évolution, il est encore dans l’involution !

Et la conscience systémique ne fait pas partie des attributs de son espèce sur la Terre en tant qu’être incarné, elle fait partie simplement du futur de l’évolution de sa race. Donc il est très important pour les Hommes en évolution, au cours des siècles à venir, de comprendre que l’initiation solaire, les oppositions qui font partie de la programmation de l’Homme en conscience avancée, sont nécessaires.

Elles sont fondamentalement nécessaires pour que lui, en tant qu’être de lumière, apprenne à développer un sens critique, apprenne à développer une conscience intégrale et apprenne à éliminer de sa conscience, ce que nous appelons la crainte, afin de finalement percer l’enveloppe de son Esprit, et toucher du doigt celui qui est à l’origine de sa conscience, et que nous appelons, pour le moment, l’ajusteur de pensée.

Nous ne sommes plus dans le temps des philosophies. Les philosophies pour l’Homme avancé, elles sont éteintes. Pourquoi les philosophies sont éteintes ? Parce que les philosophies ont mis de côté leur chance de développer une conscience critique absolue. Et comme les philosophies n’ont pas joué leur rôle, et d’ailleurs elles ne pouvaient pas jouer leur rôle… Dans ce sens, il sera nécessaire demain que l’Homme joue son propre rôle, mais ce sera sur un plan individuel. N’entre pas dans une conscience supramentale une collectivité ; entre l’Homme, un à un, à la file indienne !

Mon expérience de longue date m’a démontré que nous ne sommes pas tous prêts, dans un temps ou dans un autre, à ce que nous appelons la fusion ou la conscience supramentale, ou cette conscience intégrale de l’être. Nous ne sommes pas tous prêts, mais il y a des hommes sur la Terre, des femmes sur la Terre, qui sont prêts, qui sont prêts à entrer dans une conscience qui est vibratoire. Il y a des Hommes qui sont prêts à comprendre par vibration et qui sont prêts à mettre de côté la compréhension psychologique de la forme.

Parce que tant que l’Homme croira comprendre par la forme, il ne comprendra rien parce que la conscience supramentale commence sur le plan vibratoire, et elle s’étend à partir du plan vibratoire à l’infinité. Sinon, si vous comprenez les choses à partir de la forme, vous faites simplement de la philosophie spirituelle, et éventuellement, vous vous éteindrez vous-mêmes parce qu’il n’y a pas de Feu cosmique dans une forme. Le Feu cosmique est dans la vibration, et c’est la vibration qui donne naissance à la forme, qui la fait vibrer ou qui l’éteint selon le besoin de l’évolution.

Si vous n’êtes pas capables de supporter la vibration, si vous n’êtes pas capables d’être en vibration, si vous n’êtes pas capables de comprendre par vibration, si vous n’êtes pas capables instantanément de saisir par vibration, les notions les plus ardues ou les notions les plus faciles, vous ne pouvez pas être à l’extérieur de cette enveloppe de l’Esprit qu’on appelle l’ego. J’ai choqué beaucoup de personnes pendant mes vingt ou vingt-cinq années en public, parce que je n’ai pas de choix, je suis obligé de choquer ! Il n’y a pas de changement sans choc.

Il n’y a pas d’élévation de conscience sans choc. Il faut choquer. Je n’ai pas choqué pour le plaisir de le faire, mais une conscience créatrice est forcément obligée de choquer. Pourquoi ? Pour deux raisons, parce que premièrement, elle devient une conscience critique absolue, et deuxièmement elle dit les choses qui ne font pas partie de la mémoire de la race. Et en général, lorsque l’Homme n’est pas capable de se référer à la mémoire de sa race, il se sent “insécure”…

Le chrétien qui ne peut pas se référer à la mémoire de sa race, le juif qui ne peut pas se référer à la mémoire de sa race ou les individus qui ne peuvent pas être totalement libres, ne peuvent pas évoluer, ne peuvent pas passer de l’involution à l’évolution. Ils peuvent progresser, vous pouvez parler très bien, vous pouvez faire de grands discours, mais vous ne pourrez pas changer le monde parce que vous ne pourrez pas vous changer vous-mêmes.

Le mensonge cosmique, c’est une fonction prédéterminée de toute conscience unitaire en évolution. Le mensonge cosmique existe à tous les niveaux, autant sur le plan matériel que sur le plan psychique. Sur le plan matériel, nous ne parlons pas de mensonge cosmique, nous parlons simplement de mensonge. Mais lorsque nous entrons sur les plans occultes de la conscience, nous commençons à parler de mensonge cosmique. Pourquoi ?

Parce qu’à partir du moment – et remarquez ce que je vous dis – à partir du moment où une entité vient vers vous et vous instruit d’une chose, que vous ne percevez pas par vibration, vous vivez déjà le mensonge cosmique. Il n’y a aucune notion, aucune forme dans l’univers qui vaille la peine d’être intégrée à votre conscience.

J’ai un ami ici que je vois, que je connais depuis des années, que je respecte énormément, qui était venu me voir au début de mon travail, et qui m’avait demandé : “Qu’est-ce que le Sugmad” ? J’avais dit : “Le Sugmad, c’est une forme mon cher, c’est une forme” ! Le Sugmad n’est rien d’autre qu’une forme. Que vous veniez vers l’Homme avec les plus grands des concepts, les plus grandes des notions, si vous avez une conscience vibratoire, vous pourrez utiliser, prendre cette notion et l’amener plus loin.

Si on veut parler du Sugmad, en conscience vibratoire, on peut le faire. Je peux vous dire qu’est-ce que c’est le Sugmad. Le Sugmad, c’est la priorité psychique volontaire de la volonté systémique locale qui permet à des Intelligences d’apparaître dans les esprits de la forme ; ça, c’est le Sugmad. C’est le Sugmad qui permet à une Intelligence, à une âme d’interpréter les rêves cosmiques de sa descendance incarnationnelle ; ça, c’est le Sugmad.

Qu’est-ce qui donne au Sugmad la priorité sur le plan des divinités astrales, c’est que le Sugmad est totalement silencieux ; ça, c’est le Sugmad. Mais pour moi, en tant qu’individu conscient, le Sugmad ça n’a aucune importance, pourquoi ? Parce qu’en tant que conscience intégrée, intégrale, la seule chose qui compte dans le mouvement de mon Esprit, c’est la déformation, la destruction de la forme.

Ce n’est pas l’absorption de la forme, ce n’est pas le constat de la forme, ce n’est pas l’intérêt de la forme, autrement dit ce n’est pas la systématisation de la connaissance qui m’intéresse, c’est la destruction, l’abolition de la connaissance pour que l’Homme passe un jour au savoir. Qu’est ce que c’est le savoir ? C’est l’intrusion instantanée, catégorique, absolue, d’une conscience matérielle incarnée, morontialisée, dans les mystères de la vie à tous les niveaux.

Il n’y a aucune force, il n’y a aucune forme, il n’y a aucun esprit, il n’y a aucune âme, il n’y a aucun statut dans l’univers local qui empêche un Esprit incarné uni à l’âme, de ne pas savoir, parce que savoir fait partie du mouvement de la lumière, et la lumière est intégrale, c’est-à-dire qu’elle n’obéit pas aux lois de l’espace et du temps, alors que sur le plan astral, la conversation qu’on avait tout à l’heure, la conversation par rapport au Sugmad, c’est une forme de connaissance qui fait partie des lois de la lumière, mais ces lois de la lumière sont déjà ajustées à la conscience astrale, donc au plan spirituel du monde de la mort !

Et pour un Homme conscient, le monde de la mort n’est pas un lieu, il est simplement un territoire temporaire qui fait partie de l’expérience de la race temporairement, jusqu’à tant que l’Homme ait une conscience morontielle, et qu’un jour l’Homme devienne dans la matérialité ou sur les autres plans, une conscience immortalisée, c’est-à-dire une conscience qui n’a plus rien à apprendre.

C’est très important pour l’être humain de comprendre, de savoir, qu’à la fin du vingtième siècle, l’humanité a une chance extraordinaire de gravir, DE GRAVIR les escaliers de sa propre innocence pour en arriver un jour à établir, pour la première fois sur la Terre, comme les Américains ont établi sur la Lune la position de l’Homme sur une planète – mais une position absolue – une position qui fait et qui dénote que l’Homme n’est pas une créature, que l’Homme ne vient pas du singe, que l’Homme est libre des attaques, des convolutions, des programmations du monde astral qui fait partie de sa relation avec l’invisible avant l’incarnation. L’Homme doit être et deviendra un être libre ! Mais il deviendra un être libre en ayant payé le prix, LE PRIX de son illusion et ce prix c’est l’initiation !

Et les Hommes sur la Terre qui seront prêts pour l’initiation, que ce soit dans deux-mille ans, mille-cinq-cents ans, cinq-cents ans, ces Hommes conviendront un jour qu’il existe, dans un même espace-temps, dans un même instant matériel, dans une même prise de conscience, énormément d’Intelligences qui veulent venir en contact avec lui, parler avec lui, circuler avec lui, échanger avec lui, pour créer un jour sur la Terre, sur un autre plan de la Terre, une nouvelle sorte de civilisation.

C’est-à-dire établir finalement le royaume de l’Homme, la royauté de l’Homme, et finalement établir que les religions ont simplement perçu, un peu, de la mystique humaine ; et qu’un jour l’Homme conscient non religieux, non spirituel, totalement intelligent, totalement en puissance, totalement intégral, sans crainte, que cet Homme sur la Terre est devenu finalement le fils aîné de sa conscience, et qu’il a le droit de parler avec des Intelligences, d’autres systèmes de vie, sur un même pied d’égalité, et que son corps mental ne puisse plus, à ce moment-là, être magnétisé, pour que lui, en tant qu’être, demeure un être de déchéance, comme il l’a été pendant l’involution.

Je comprends qu’il y a progression, je comprends que durant la période des Atlantes, l’Homme vivait dans son corps astral. Je comprends qu’avec le développement de la période des Rishis, l’Homme a développé un corps mental inférieur. Je comprends qu’il fût nécessaire pour l’Homme de développer un ego mais je comprends aussi que l’Homme a été menti.

Et je suis en opposition avec le mensonge ; ma vie, la totalité de ma vie, c’est la lutte contre le mensonge. Et ce ne sont pas les Intelligences, ce ne sont pas les Ordres, ce ne sont pas les Dominations, ce ne sont pas les contacts avec l’invisible qui vont venir vous voir et vous dire : “Ah ! on vous ment”. Non ! C’est l’Homme qui le découvre et l’Homme l’a découvert, l’Homme le découvrira. Et plus l’Homme découvrira le mensonge, plus l’Homme deviendra un immortel !

Si vous ne comprenez pas ceci, que vous soyez dans n’importe quelle école, que vous soyez dans n’importe quelle philosophie, je vous jure que dans cinq ans, vous mettrez cette école de côté, je vous jure que dans vingt ans vous mettrez cette école de côté, parce qu’un Homme conscient n’appartient à aucune école ! Un Homme conscient n’appartient à aucune école, un Homme conscient ne crée aucune école !

Les écoles sont simplement des façons temporaires, DES FAÇONS TEMPORAIRES, pour que nous puissions ajuster les forces de l’âme, pour que nous puissions sentir un peu ce qui pulse en soi, pour que nous puissions temporairement réaliser que nous sommes invités à la Table des Seigneurs, mais qu’en réalité, lorsque l’Homme se retirera dans le désert de sa conscience, comme les initiés le font, l’Homme comprendra à ce moment-là qu’il n’a pas besoin de support extérieur, qu’il n’a pas besoin de l’ameublement de son Esprit, qu’il n’a pas besoin de l’enveloppe de son Esprit pour être, et que la question fondamentale de Shakespeare : “To be or not to be” est totalement irrévocable, est totalement non nécessaire, est tellement un jeu de l’esprit psychologique parce que l’Homme est ignorant.

Un être conscient n’a pas à se demander s’il est ou s’il n’est pas. Sa présence dans le monde “is a political statement”. Il faut comprendre notre vie ! Moi j’ai été très malade depuis un an, deux ans, trois ans, quatre ans, j’ai été malade, j’ai été près de la mort ! Et cette maladie est très importante, je vous le disais dans le temps qu’elle était importante, ma maladie. Donc si ma maladie est importante, qu’on n’essaie pas de me l’enlever ! Je suis plein d’amis qui veulent m’enlever ma maladie, qui voulaient m’enlever ma maladie !

L’Homme doit connaître son phénomène, l’Homme doit connaître son mystère, l’Homme doit connaître sa réalité, l’Homme doit connaître, doit savoir que toute opposition à sa conscience, à sa lumière, est un phénomène temporaire qui sert à quoi ? Qui sert à unir ses principes, qui sert à faire de lui un être total, intégral, qui sert à faire de lui un être qui est totalement vibrant. C’est ça la conscience ! Ce n’est pas important qu’on se guérisse tout de suite, ce n’est pas une maladie, une maladie ! Pourquoi le mensonge cosmique ? Parce que nous croyons que nous sommes forts, nous croyons que nous sommes prêts à ce que nous appelons le savoir, nous croyons que nous sommes prêts à participer par télépathie avec des plans.

Nous croyons que nous avons la carapace qui nous permet de nous protéger contre l’insanité. Mais c’est lorsque nous faisons face à des démonstrations, c’est lorsque nous faisons face à de grandes oppositions que nous réalisons que nous n’avons pas la force que nous croyons avoir. Et c’est pourquoi le mensonge cosmique est nécessaire, il a toujours été nécessaire, il le sera pendant très longtemps, mais pour l’Homme conscient, un jour il doit s’éteindre.

Le mensonge doit s’éteindre. Pourquoi il doit s’éteindre ? Parce que l’Homme doit réaliser sa stature ! Vous dites souvent : “Ah ! Moi dans mon travai, je suis très bien, moi dans mon travail, je suis top dog ! Moi dans mon travail, je suis le best ! On me paie un salaire tops ! Je sais que je suis le meilleur dans mon travail”… Mais si je vous demande : “Dans votre vie, qu’est-ce que vous êtes”… ?

Là il n’y a plus plus de “top dog” Dans notre vie, on est de la merde ! Dans le travail, on est “top dog”, mais dans notre vie, dans notre conscience, dans notre maîtrise, dans le savoir de soi, dans notre capacité de maîtriser ces mouvements astraux qui polluent notre conscience – parce que la pensée de l’Homme fait partie de tous ces trucs utilisés par les forces astrales contre lui en tant qu’ego – c’est une abomination !

C’est une abomination que le territoire psychique de l’Homme, sa tête, ce qu’il pense, ce qui est dans sa tête tous les jours, toutes les nuits, soit manipulé, manigancé – pas quand ça va bien, quand ça va bien vous n’avez pas de problème – mais quand ça va mal ! Quand vous perdez votre job, quand vous perdez votre “top job”, quand vous perdez et que vous n’avez pas de “loyer” (logement), quand vous êtes malade, c’est là que l’astral entre et que l’Homme se fait manipuler par des formes de mensonge ahurissantes qui sont à la mesure de son ignorance.

Mais le mensonge cosmique, c’est occulte, et quand je dis que c’est occulte, je veux dire que la seule façon pour l’Homme de l’éliminer de sa conscience, de l’éliminer de son êtreté, de l’éliminer de son intelligence, c’est d’avoir une conscience vibratoire. Mais vous allez dire : “Qu’est-ce que c’est une conscience vibratoire”… Et je vais vous répondre : C’est une force en vous qui vous permet de manière absolue de repousser à court ou à long terme tout ce qui ne fait pas votre affaire.

Là vous allez dire : “Bon, ben, le concept de l’Archange, il y a des Archanges monsieur Bernard, est-ce que ça existe des Archanges”… Si vous avez la conscience qui vous permet d’établir que ça existe, si vous êtes bien avec ça, ça existe. Mais si vous n’êtes pas bien avec ça, ça n’existe plus. Mais vous devez le remplacer par d’autres choses. Mais vous allez dire : “Je vais remplacer par quoi”… À ce moment-là, je vais vous dire : “Bon, ben, parlez à votre boss, parlez avec votre boss, parlez avec la source de votre conscience mentale”.

Et si on est disposé à vous dire, à vous développer, à vous définir ce qu’un Archange est, selon votre statut universel, selon votre statut évolutif, on vous le fera, et à ce moment-là, vous pourrez venir dans le monde et lui donner un autre niveau de connaissance. Si vous n’êtes pas capables de venir me voir et me dire : “Bon, ben, un Archange, c’est telle chose, telle chose, telle chose, telle chose, telle chose”, à ce moment-là, vous ne pouvez pas sortir de votre enveloppe, donc vous êtes prisonniers de votre enveloppe, vous êtes prisonniers de la mémoire de la race, et à ce moment-là, vous ne pouvez pas savoir, donc vous êtes encore dans le mensonge cosmique.

Le mensonge cosmique, c’est toute conscience qui impose sur la vôtre une importance plus grande que votre façon de penser. Si vous, vous venez me voir et me dites : “Bon, écoutez monsieur Bernard, je suis un grand initié, je viens de la Hongrie, j’ai quelque chose à vous dire”… Bon, je vais dire : “Allez-y, parlez-moi”. Et vous me dites : “Bon, ben, un Archange, c’est telle chose, telle chose, telle chose, telle chose”. Qu’est-ce qui se passe ? Qu’est-ce qui va se passer ? Je vais vibrer, ma seule façon de savoir c’est de vibrer.

La seule façon pour un chien de savoir ou de connaître ses coordonnées, c’est de pisser contre le poteau. Moi, ma seule façon de connaître mes coordonnées c’est de vibrer. Donc je suis comme un “chien cosmique”, je pisse, je vibre ! Vous m’arrivez avec un concept, n’importe quel concept, et je vibre. Si je ne le vibre pas comme vous, je vais démolir votre forme, et je vais faire grandir la conscience ou la science de quoi que ce soit, c’est ce que l’Homme doit faire. Pourquoi ? Pour finalement graduellement au cours de son évolution, éliminer le mensonge cosmique.

Je ne vais pas le vibrer pour moi. Moi, je ne suis pas intéressé à la connaissance, mais ça fait partie de la vibration de créer des formes pour qu’il y ait une évolution sur le plan de la connaissance. Mais moi, en tant qu’individu, je ne suis pas intéressé à la connaissance parce que je ne pense pas, mais je peux vibrer. Vous me dites : “Monsieur Bernard, est-ce que les âmes se dématérialisent, est-ce ce que c’est possible de dématérialiser une âme”… Je vais vibrer, je vais vous dire : “Oui”.

Il y a des stations spéciales dans le cosmos où des âmes sont dématérialisées, détruites. Fini ! Kapout ! Pourquoi ? Parce qu’elles ne peuvent plus évoluer, elles ont des failles fondamentales. Mais vous allez dire : “Mais ça, ce n’est pas intéressant une âme qui se dématérialise, qui se fait dématérialiser, ça fait pitié”. Ça fait pitié parce que vous avez des émotions de chameau là ! Vous êtes sur le plan matériel là ! Vous avez des prises de mesure ou des prises de conscience en fonction de votre état là ! Mais si vous le regardez sur le plan cosmique, que vous le regardez du point de vue d’une conscience morontielle, ce n’est plus la même chose.

Je connais des gens qui s’inquiètent de savoir que possiblement, ce n’est pas un ajusteur de pensée que nous avons, c’est un autre, c’est nous là ! Ils m’ont dit : “Ah ! Je ne crois pas que ça soit un ajusteur de pensée, que ça soit une autre entité systémique. C’est moi, là ! On veut être là et être ici en même temps. On a peur d’être deux, ça m’inquiète d’être deux, je préfère être moi ici, moi là ! Le petit moi, le grand moi, le moi planétaire, le moi cosmique, ça c’est plus confortable, c’est moi”.

Et moi je vous dis que ce n’est pas moi moi, c’est moi et un autre, c’est deux ! Ah ! on n’est pas à l’aise, deux ! Deux, c’est de la possession, deux ça dérange ! Donc on me dit : “Bon, pouvez-vous me démontrer, de façon calme (rires du public) qu’on peut être deux et être un en même temps”… J’ai dit : “Je vais faire ça pour vous”. Donc j’ai dit : “Bon, ben, je vais vous définir qu’est-ce que c’est une entité systémique cosmique, qu’est-ce que c’est un ajusteur de pensée, qu’est-ce que c’est la pensée”.

Premièrement la pensée ne vous appartient pas, vous faites partie d’un circuit universel. La pensée, ce n’est pas quelque chose qui fait partie de l’activité physico-chimique de votre cerveau, pas plus que la radio fait partie de votre radio. Ce sont des ondes qui se promènent dans le cosmos, la pensée ça fait partie de ces ondes dans le cosmos auxquelles on donne, pour le moment, le terme “circuits universels”. Ensuite je vous dirai : “Bon, ben, penser, ce n’est pas normal”.

Vous allez dire : “Mais comment, penser ce n’est pas normal, les Hommes pensent et ceci les différencie des animaux”. Mais j’ai dit : “Ce n’est pas fini l’évolution”. Il y a l’animal, il y a l’Homme et il y a le Surhomme, l’autre qui ne pense pas. Ce n’est pas nécessaire de penser, c’est une insulte à la conscience intégrale de penser. Pourquoi ? Parce que le taux vibratoire de la lumière de la pensée est inférieure à la communication télépathique avec les circuits universels.

Il n’y a aucune pensée qui a un taux de vibration plus élevé que la totalité des planètes du système solaire. Si vous prenez toutes les vibrations des planètes dans le système solaire et que vous les accumulez, que vous les additionnez, il n’y a aucune pensée qui soit plus haute que toutes ces vibrations. Ça veut dire que l’Homme, lorsqu’il pense, il est obligé de configurer son moi en fonction d’une spatio-temporalité qui est déjà établie par son constat psychique, c’est-à-dire par sa fixité, par sa personne physique dans l’espace-temps de son système solaire.

Si l’Homme ne pensait pas, il ne serait pas prisonnier, conditionné par la vibration totale intégrale de son système solaire. L’Homme pourrait à ce moment-là être en communication télépathique avec d’autres systèmes, et plus tard quand l’Homme sera encore plus évolué, l’Homme pourra voyager dans le temps, c’est-à-dire s’établir, c’est-à-dire utiliser son corps éthérique au lieu de son corps astral ou de son corps physique, pour se déplacer dans les espaces sidéraux, et employer des véhicules de transport qu’on appelle les véhicules séraphiques.

L’Homme n’est pas une mesure de lui-même aujourd’hui à la fin du vingtième siècle. La science commence à lui donner une idée de ce que l’Homme peut faire, mais la science ne peut pas lui donner une idée de ce que l’Homme est. Pourquoi ? Parce que l’Homme pense ! Et pour mettre de côté un peu Shakespeare, au lieu de dire… La question est : “Est-ce que je suis ou est-ce que je ne suis pas” ou Descartes qui dit : “Je pense donc je suis”, un jour, l’Homme dira : Je communique donc je voyage !

Et à partir du moment où l’Homme sera en communication télépathique, qu’il aura une conscience morontielle, l’Homme ne sera plus obligé de retourner en forme astrale, c’est-à-dire de retourner au monde de la mort d’une manière classique. Et l’Homme à ce moment-là aura une conscience immortelle et l’Homme comprendra les mystères, comprendra sa vie, comprendra les liens qui le lient avec les différents ordres de conscience, les différentes vagues de vie dans le cosmos local. Et l’Homme découvrira qu’il y a une beauté dans l’univers local qui est tellement grande que s’il venait en contact avec elle, il croirait qu’il a mis les yeux sur “Dieu”. (Applaudissements).

mise à jour le 21/08/2024

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