L’espace psychique versus l’espace astral

Canadian Arctic – credit: @NorthernScavenger YouTube

Conférence avec Daniel Ménard 116

“DM : En deuxième partie : “L’espace psychique versus l’espace astral”. Bernard, on se rend compte qu’une des grandes difficultés de l’être c’est de faire la nuance entre une conscience psychologique, puis une conscience vibratoire. On dirait que l’espace astral est le reflet ni plus ni moins de notre …” BdM

 

En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.

écouterregarder sur YouTube

Daniel Ménard (DM) : En deuxième partie : “L’espace psychique versus l’espace astral”. Bernard, on se rend compte qu’une des grandes difficultés de l’être c’est de faire la nuance entre une conscience psychologique, puis une conscience vibratoire. On dirait que l’espace astral est le reflet ni plus ni moins de notre conscience psychologique, puis que l’espace mental semble cadrer avec la conscience vibratoire.

Est-ce qu’il y a un moyen de situer dans notre développement ce qui nous emmène dans nos processus de décisions, dans nos états d’âme et nos états d’esprit, ce qui nous emmène à une définition claire de ce que c’est une conscience vibratoire, puis une conscience psychologique ? Est-ce qu’il y a une mécanique qui fait que, par un processus de définition ou d’autodéfinition, on arrive à situer clairement qu’est-ce que c’est qu’une conscience vibratoire versus une conscience psychologique ?

Bernard de Montréal (BdM) : Je peux vous donner différentes sortes de définitions pour saisir un petit peu qu’est-ce que c’est. Une conscience vibratoire ça ne se questionne pas. Quand tu es dans une conscience vibratoire, l’ego ne se questionne pas. Ça, c’est une des qualités de la conscience vibratoire.

DM : Ça veut dire que la conscience psychologique se questionne ?

BdM : Oui. Elle peut se questionner. C’est comme si je disais : “Un Homme qui est dans une conscience vibratoire, il n’y a rien à faire avec”. Tu ne pourras jamais modifier sa conscience. Tandis qu’une conscience psychologique ça se modifie. Une conscience vibratoire, ses assises, ses assises sont de plus en plus en dehors de la réflexion, ce que vous appelleriez vous autres le vide. Mais je n’aime pas le mot “vide”, parce que vous avez donné au mot “vide”, pendant l’involution, une qualité spirituelle. Alors que le vide, c’est simplement l’absence de réflexion, mais ça n’implique pas un néantisme quelconque.

DM : Il peut se passer quelque chose !

BdM : Une conscience vibratoire… Une conscience vibratoire…

DM : Vous m’avez dit tout à l’heure que ça s’autodéfinissait ?

BdM : Oui. Une conscience vibratoire a la capacité de s’autodéfinir ou de définir n’importe quoi, autrement dit un Homme qui est dans une conscience vibratoire, il devient la mesure, psychiquement parlant, de toute chose pensable.

DM : Ça, c’est intéressant. C’est pour ça qu’il est créatif.

BdM : C’est pour ça qu’il est créatif. Puis c’est lui qui supporte ça. Si dans la salle, on prenait tout le monde dans la salle, puis chaque personne venait me voir et me disait : “Monsieur Bernard, qu’est-ce que c’est Dieu pour vous ? Je répondrais : Dieu pour toi, puis Dieu pour toi, puis Dieu pour toi, puis Dieu pour toi, puis Dieu pour toi, puis Dieu pour moi à la fin de tout”. Ça fait que ça serait valable pour tout le monde, mais pour moi ça serait simplement un jeu d’esprit.

DM : Comme si vous pourriez donner une définition à tous les états de pensée sans nécessairement adhérer à aucune ?

BdM : C’est ça. Pour satisfaire le besoin de reconnaître une modalité ou une mesure quelconque face à une question.

DM : Donc ça a un pouvoir autodestructeur en même temps ?

BdM : Ça a un pouvoir autodestructeur. Toute conscience vibratoire est capable de détruire ce qu’elle a pensé ou émise auparavant en terme d’évaluation de la phénoménologie planétaire ou invisible, ainsi de suite. Autrement dit une conscience vibratoire, ce n’est aucunement rattaché à la connaissance.

DM : Donc ce n’est pas mécanique ?

BdM: C’est totalement parapsychique, c’est totalement créatif, ce n’est pas mécanique, parce que ça ne supporte aucun besoin d’être mémorisé. Ça ne supporte aucun besoin de se rattacher à du mémoriel. Ça ne supporte aucun besoin de se rattacher à l’autorité temporelle de sa propre dialectique.

Autrement dit, il n’y a absolument rien dans une conscience vibratoire qui peut altérer la relation entre l’Homme, la connaissance et l’infinité qui procède du néantisme cosmique, dont l’origine est totalement une question de “comment tu penses à l’infinité”. Parce que penser pour un Homme qui est dans une conscience vibratoire, c’est perdre son temps. Définir le réel à quelque échelle que ce soit, ça fait partie de restructurer la parole pour que des gens qui pensent, pensent un petit peu plus intelligemment.

DM : C’est la seule fonction de la parole ?

BdM : C’est la seule fonction de la parole. Pour lui, ça ne lui donne rien parce qu’il n’est pas dans le mémoriel, il n’est pas dans la réflexion, il a une conscience vibratoire. Donc une conscience vibratoire, ça équivaut sur le plan psychique à l’infinitisation du processus mental, c’est-à-dire que ça permet à l’Homme de jouer avec les mots selon le taux vibratoire qu’il possède.

Donc plus tu as le taux vibratoire élevé, plus tu peux jouer avec les mots parce que les mots deviennent pour toi, en tant qu’individu, simplement des façons de manifester ton Esprit qui, lui, est la source de ta créativité. Mais cet Esprit-là qui est la source de ta créativité ou de la créativité n’a pas de valeur psychologique pour la conscience vibratoire. Autrement dit, tu ne peux pas faire référence interne à ton moi, ce qu’on appelle nous autres le moi cosmique ou moi universel, tu ne peux pas faire référence interne à ça pour aller valider la vérité ou la fondation de ce que tu dis. C’est toi qui décharge puis c’est lui qui charge.

Dans une conscience vibratoire tu as une partie qui charge, ce qu’on appelle l’Esprit, tu as une partie qui décharge qu’on appelle l’Homme, la parole. Plus l’Homme a une conscience vibratoire, plus il est capable de décharger au rythme où l’Esprit est capable de charger.

DM : Il est mis en vibration puis…

BdM: Oui, je vais vous donner un exemple. Si je regarde des questions fondamentales que l’Homme peut se poser : “C’est quoi un immortel”… Si je vais au rythme de charger, puis de décharger aussi vite que l’Esprit charge, à ce moment-là je parlerai comme ceci [débit rapide] :

Un immortel c’est une conscience qui a besoin d’assujettir la domination psychologique de son moi, donc de sa relation avec l’infinité pour en arriver éventuellement à parvenir à intégrer les temps de son moi cosmique avec le temps de son moi planétaire, pour finalement en arriver à redéfinir la réalité, pour en arriver éventuellement à recomposer ultimement avec ce qu’on appelle l’Esprit, pour en arriver éventuellement à détruire le pouvoir de l’Esprit sur l’ego, pour en arriver éventuellement à morontialiser l’âme, c’est-à-dire à donner à l’âme le pouvoir de l’Esprit et à donner à l’Esprit la mesure de la grandeur de l’Homme. Autrement dit humaniser l’Esprit, pour que l’Homme devienne universel, cosmique, autrement dit totalement scient.

Ça fait qu’il n’y a plus de bornes, il n’y a plus de limites, il n’y a plus de conditions, il n’y a plus d’humanité dans le savoir quand tu as une conscience vibratoire. Puis il n’y a plus de domination universelle, donc il n’y a plus d’ésotérisme ou d’occultisme dans le mental, quand tu es dans une conscience vibratoire. Ce qui est en haut est en bas, ce qui est en bas est en haut, ce qui est à gauche est à droite, ce qui est à droite est à gauche. Autrement dit les mots n’ont plus de valeur, tout ce qui compte c’est ta capacité de décharger aussi vite que ça charge.

DM : Vous disiez à un moment donné “la source”, et le terminal est le même pour l’individu qui a une conscience vibratoire. Tandis que pour une personne qui est dans une conscience psychologique, le terminal semble être le seul élément tangible ?

BdM : C’est ça ! Le terminal c’est le seul élément tangible de sa conscience, parce que l’Homme est forcé, tant qu’il n’a pas de conscience vibratoire, à donner à sa vie de la valeur. Tandis que quand tu as une conscience vibratoire tu ne donnes pas à ta vie de la valeur. Tu donnes à ta puissance la seule valeur. C’est ta puissance qui est ta valeur, ce n’est pas ta vie.

Si moi j’étais terrassé par une crise cardiaque sur le tapis là, à ce moment-là c’est ma puissance, la puissance de ma conscience vibratoire qui deviendrait ma valeur, pas ma vie. Ce serait à moi de changer le taux vibratoire de mes corps, ce serait à moi de travailler avec les forces occultes pour me redonner du tonus. Sans ça, l’Homme est assujetti aux lois planétaires. Tandis que dans l’involution, la valeur qu’on a de notre vie, c’est une valeur qui est basée sur l’appropriation de l’ego par rapport à un besoin de demeurer dans un statu quo qu’on appelle la vie.

Tandis que quand tu as une conscience vibratoire, la valeur de la vie est totalement fondée, fusionnée, unifiée dans ton potentiel vibratoire. Puis ton potentiel vibratoire, il fait partie de ta conscience, puis probablement que ce potentiel-là il varie avec chaque individu. Autrement dit chaque Homme a un taux vibratoire. Moi j’ai mon taux vibratoire. Vous, vous avez le vôtre. Elle, elle a le sien, lui il a le sien, on a tous chacun notre taux vibratoire. Puis on n’a pas à comparer nos taux vibratoires, nos taux vibratoires coïncident avec notre réalité, ainsi de suite.

Par contre, nos taux vibratoires, c’est-à-dire notre conscience vibratoire est la somme totale de notre puissance. Probablement qu’à un certain niveau de conscience, un Homme va masquer le plus possible cette puissance-là, pour ne pas émerveiller, pour ne pas créer de formes dans l’Esprit de l’Homme, parce que les Hommes ne sont pas suffisamment en conscience vibratoire.

Mais si tu avais un Homme, deux Hommes, trois Hommes, quatre Hommes en conscience vibratoire, ils n’auraient pas besoin de masquer leur conscience vibratoire. Donc à ce moment-là, les Hommes pourraient dans un sens techniquement faire ce que vous appelez, vous autres, de la magie, faire des choses qui ne se font pas, ou suspendre les lois naturelles. Ils pourraient le faire parce qu’il n’y aurait pas de problème au niveau de la forme, ils ne seraient pas limités par les lois occultes.

DM : Il semblerait qu’une personne qui a une conscience vibratoire ne subit plus aucune forme d’impressions dans le mental, c’est-à-dire que l’élément extérieur qui, pour bien des gens, est impressionnant, ça ne l’affecte pas… C’est dû à quoi ça ?

BdM : Pas de réflexion.

DM : Pas de réflexion !

BdM : Il y a plusieurs mécanismes qui créent la réflexion, puis un des mécanismes les plus obscurs qui crée la réflexion, c’est la crainte de ne pas être.

DM : La crainte de ne pas être ?

BdM : Oui. L’Homme, le monde, n’importe qui dans la salle, ont tous quelque part dans le fond de votre être, quelque part, une petite crainte de ne pas être… Une petite crainte de ne pas être !

DM : Pour l’autre ou pour soi-même ?

BdM : Pour vous-même. Puis ça se réfléchit par rapport à l’autre, mais la crainte de ne pas être, c’est un des mécanismes réellement obscurs de la conscience astrale. Puis c’est cette crainte de ne pas être qui fait que vous avez besoin de réflexion pour apparaître.

DM : Qui a besoin d’impressionner, puis d’être impressionné ?

BdM : Oui. Ça, ça vous donne au moins le feeling d’être, d’apparaître. Tandis que quand tu as une conscience vibratoire, tu n’es pas intéressé à être ou à ne pas être, tu es en puissance, tu “run ton show”. Là vous allez dire : “Tu run ton show jusqu’à quel point”… Tu “run ton show” au point où tu es rendu. Autrement dit si je tombe malade, j’ai une crise, je tombe à terre, je vais “run(er) mon show” là, en fonction d’où est-ce que je suis rendu là. Si je suis rendu là ou je suis rendu là, je vais faire en sorte que je vais me relever, je vais m’asseoir. Parce que c’est moi qui “run mon show”.

DM : Parce que vous avez conscience de votre être !

BdM : Ça fait partie de la conscience de mon être. Parce que si je n’avais pas ça, j’appellerai le médecin.

DM : La coupure, Bernard, est-ce que c’est parce que l’individu n’est pas capable de prendre contact avec sa source ?

BdM : Non, ce n’est pas qu’il n’est pas capable, c’est que la source n’a pas fait le contact ouvert. La source fait un contact fermé avec l’Homme. L’Homme ne peut pas… La pensée qui fait partie de la conscience égoïque de l’Homme, ça fait partie de la formation de son territoire psychologique, donc automatiquement ça fait aussi partie de l’intrusion de sa source dans son territoire psychique, donc automatiquement ça lui enlève de l’autonomie.

Mais par contre, ça lui donne l’impression ou une sorte de sécurité psychologique qu’il est normal, c’est-à-dire qu’il est UN. L’Homme normal veut être seul dans son être. Il ne serait pas intéressé à être comme moi avec un autre. Pour vous autres, être deux ce n’est pas confortable trop trop. Être UN ou avoir l’impression d’être UN, même si je vous dis que vous n’êtes pas UN, pareil, ça ne change rien. Parce que vous avez l’impression d’être UN, parce que la pensée est suffisamment voilée pour que vous ayez l’impression d’être UN. La preuve c’est que vous pensez en JE. Tandis que pour vous autres, penser avec un TU qui te parle, ça serait bien fatigant cette affaire-là. Puis si la vibration montait encore, ça serait encore plus fatigant.

L’Homme n’est pas intéressé trop trop à être divisé en deux aspects : une partie matérielle planétaire incarnée qui est supportée par l’âme, puis l’autre partie qui est totalement cosmique qui est en état de flottaison en attendant qu’il y ait fusion et morontialité. Ça fait que l’Homme n’est pas tellement intéressé à ça. Tandis que pour moi, c’est un plaisir d’être à deux du moment que je le mate, le deuxième. Je n’ai pas de problème d’être à deux, mais j’ai appris au cours des années à le mater, à le forcer à ne pas faire interférence avec mon territoire psychique.

DM : Au fait que vous ne soyez pas à son rythme, mais que lui soit à votre rythme ?

BdM : C’est ça ! À mon rythme pas au sien. Puis ça, ça fait partie des mystères de la fusion. Expliquer ça, c’est une autre affaire. Par contre l’Homme va en arriver éventuellement à comprendre qu’est-ce que c’est un Homme, parce que ça n’a jamais été réellement expliqué à l’Homme qu’est-ce que c’est être un Homme ! Être un Homme pour l’Homme, c’est être une partie vivante de l’âme incarnée dans une matérialité qui, éventuellement, s’expose à ce qu’on appelle la mort, c’est-à-dire au retour en forme astrale.

Alors que pour un immortel ou un initié, ou un Homme conscient qui a une certaine conscience vibratoire, la mort ça n’existe pas parce qu’il vit sa conscience en puissance. Ça fait que si ma conscience en puissance m’a amené au cours de mon expérience ou mon travail, à jeter de la lumière sur les côtés ombrageux de la vie, autrement dit à regarder dans l’invisible, puis à travailler avec l’invisible, à ce moment-là je ne peux pas vivre ma vie humaine comme vous autres vous la vivez.

Moi mourir, ça ne m’intéresse pas. Ça ne veut pas dire que je ne suis pas intéressé à partir, à laisser mon corps matériel. Mourir pour moi, ça veut dire garder ma conscience en dehors de mon corps matériel, donc avoir une conscience morontielle qui continue après. Tandis que pour l’Homme, lui il est obligé de mourir parce que ça fait partie de la finalité de sa conscience astrale. Tandis que l’Homme demain, il ne pourra pas mourir.

D’ailleurs il va passer à une conscience morontielle, c’est-à-dire qu’il va passer à une conscience où il domine le monde de l’âme. Un immortel c’est simplement ça. Un immortel c’est un Homme, c’est une âme qui est connectée à sa source, donc qui vit, dans un sens, un contrat unique qui est la fusion, qui est nouveau pour l’Humanité mais qui, automatiquement, à cause de cette fusion-là, a le pouvoir sur le monde de l’âme.

C’est pour ça qu’un initié qui est en contact, par exemple, avec l’exorciste, avec des entités dans l’astral, il sait ce qu’elles font, il sait d’où elles viennent, il sait ce qu’elles vivent, il sait tout parce qu’il est en contrat, il y a un lien avec des mondes qui sont totalement en dehors de la mort. Pour lui le monde de la mort, donc l’astral, ce n’est pas un inconnu, c’est un connu même quand il est dans la matière. C’est évident que si un jour il en arrive à laisser son corps matériel, il ne va pas aller se fourrer le nez dans ce monde-là, parce que c’est un monde qui est trop bas en vibration pour lui, il n’a plus rien à apprendre dans le monde de la mort. Un immortel qui va dans le monde de la mort, il gèle tout, tout gèle.

Aussitôt qu’il entre en conscience morontielle dans le monde de la mort, premièrement les entités ne sont pas capables de le reconnaître… Tout ce qu’elles voient c’est son aura, et elles ne sont pas capables de manipuler son aura parce qu’il n’y a aucun son qui émane de son aura. S’il n’y a pas de son qui émane de son aura, elles ne sont pas capables d’utiliser la pensée qui ultimement fait partie de leur instrument sonore, pour capter l’état de conscience de l’individu avec lequel elles sont en relation.

À ce moment-là l’Homme morontiel ou l’immortel pour eux autres, ça devient comme nous autres un fantôme. Pour nous autres, un mort ça devient un fantôme… Pour nous autres. Puis pour nous autres les immortels, on devient des fantômes pour les âmes.

DM : Vous êtes en train de dire que le son est un outil pour l’astral qui est extrêmement puissant ?

BdM : Oui, parce que le son pour l’astral, ça devient un outil qui leur donne accès à ta conscience parce qu’ils sont capables de faire vibrer ta conscience à travers la pensée. Donc une pensée pour un mort, par exemple, ça a différents niveaux de volume un petit peu comme la radio. Ça fait que si tu as une pensée spirituelle, ça a un certain volume, si tu as une pensée comme moi je peux avoir une pensée – même si je ne pense pas, mais je peux vibrer une onde – ça doit être comme du hard rock metal pour eux autres. Parce que la vibration est trop forte.

Le mort mesure la pensée de l’Homme à différents registres. Ça fait que plus tu es conscient, plus ce qu’ils mesurent de toi c’est fort, et éventuellement c’est tellement fort qu’ils éclatent. Donc ils ne sont pas intéressés, eux autres, à venir en contact avec des immortels. Autrement dit ils ne sont pas intéressés, les morts, à venir en contact avec d’autres morts qui, au lieu d’avoir une forme astrale, ont une forme morontielle. Parce que là, ça fait sauter toute leur baraque.

Ça, c’est leur grande peur, puis c’est leur grande hantise d’ailleurs, c’est ça qui va faire un jour sauter l’astral. Un jour ce qui va arriver, c’est qu’il va y avoir des immortels qui vont rentrer dans l’astral, puis qui vont faire sauter ce monde-là, un petit peu comme tu aurais les Américains qui entrent en Irak et qui font sauter le pays, t’sé. C’est un petit peu de même que ça marche. Mais ce qui arrive… Ce qui est intéressant concernant la conscience vibratoire, c’est que la conscience vibratoire… Un Homme n’est pas intéressant parce qu’il dit des affaires intéressantes, un Homme est intéressant parce qu’il a une conscience vibratoire.

Puis une conscience vibratoire, c’est intéressant parce que ça n’a pas de fin, ça n’a pas de fin, ça n’a pas de fin une conscience vibratoire. Tu ne peux pas t’imaginer que ça a de la fin. Sais-tu pourquoi cela n’a pas de fin une conscience vibratoire ? Parce qu’aussitôt que tu vibres, tu détruis quelque chose. Avoir une conscience vibratoire, c’est détruire quelque chose. Tandis que vous autres, quand vous pensez, vous conservez quelque chose. Quand vous conservez quelque chose parce que vous pensez, vous créez votre monde astral.

Donc automatiquement quand tu vas dans l’astral, quand tu visites le soir l’astral, puis que tu regardes le monde de l’astral, tu t’aperçois que le monde astral est fait exactement des mêmes formes qui sont ici, excepté qu’elles sont juxtaposées différemment. C’est pour ça que les morts sont bien bien intéressés aux Hommes, parce que les morts, eux autres, plus ils font vibrer l’Homme, plus l’Homme crée des formes dans leur monde, ça fait que l’Homme enrichit leur monde.

C’est comme si nous autres, on devient malgré nous autres un supermarché. Nous autres, quand on magasine on va chez Eaton, eux autres quand ils magasinent ils nous font vibrer. Ça fait que nous autres, on crée des formes pour leur monde, on enrichit constamment leur monde. C’est pour ça que les morts ont une grande relation avec l’Homme, puis qu’ils sont intéressés à mettre l’Homme en vibration au niveau émotionnel, puis au niveau mental, jusqu’à tant que l’Homme casse ça. Puis il va casser ça quand il va avoir une conscience vibratoire.

DM : Vous avez parlé tout à l’heure de contact ouvert puis de contact fermé, c’est-à-dire les gens qui vivent plus au niveau de la conscience psychologique ont plus un contact avec leur source, fermé. Comment peut-on avoir un contact fermé, coupé dans un sens ?

BdM : Un contact fermé c’est un contact qui ne veut pas se révéler trop trop, pour garder l’Homme dans un certain état de perception, dans un certain statu quo psychologique. Ça, ça dépend du plan de vie de chacun. Ça dépend de la relation entre le double puis l’Homme.

DM : Donc c’est voulu par la source qu’on nourrisse l’astral pendant un certain temps ?

BdM : Ça fait partie de l’expérience de la source. Une source qui a beaucoup d’expérience peut venir en contact avec l’Homme, sans trop trop endommager la texture périphérale de son corps éthérique. Si la texture périphérale du corps éthérique est trop endommagée à cause de la lumière, à ce moment-là l’astral puis l’éther se mélangent. Puis quand ça se fait ça, à ce moment-là l’Homme devient réellement débalancé. Il faut que les corps soient réellement séparés pour que l’Homme soit capable de “dealer” à différents niveaux sans perdre sa raison.

Ce qu’on appelle la folie, nous autres, la folie c’est comme le corps astral puis le corps éthérique qui se mélangent, il faut que ce soit séparé, ça. Quand les corps commencent à se mélanger, tu rentres dans la folie. Quand tu vis un contact avec ta source qui met ton corps éthérique en très forte vibration, ton corps astral lui, va avoir tendance à se mélanger avec. Puis ça, ça peut créer des états que l’Homme n’est pas capable de supporter. Alors ça dépend de l’expérience, ça dépend de leur science à eux autres. Ça dépend de l’expérience qu’ils ont de toi en tant qu’individu. Parce qu’on est, en tant qu’individus, les porteurs de lumière. On est les porteurs de leur lumière.

C’est rien que dans le temps, quand on a suffisamment transmuté qu’on devient “les échangeurs de lumière”, on n’est plus porteur de lumière. On ne dira plus ça, un jour, que l’Homme est porteur de lumière, l’Homme va être échangeur de lumière. Tant qu’on est porteur de lumière, on est plus ou moins déphasé. Quand on est “échangeur de lumière”, à ce moment-là on a une conscience vibratoire, puis c’est nous autres qui dictons la nature du contrat, la nature de la relation, on n’est plus magnétisables.

D’abord on n’a plus d’amour spirituel, c’est brûlé, ça. On n’a plus d’affection pour l’invisible. Ça, c’est brûlé. Ça fait qu’on est réellement des êtres en attente de conscience morontielle, comme eux autres sont des êtres en attente de manifestation morontielle .

DM : Nous autres, on a besoin de conscience, puis eux autres ont besoin de manifestation ?

BdM : Nous autres on a besoin de conscience, puis eux autres ont besoin d’espace éthérique.

DM : D’espace éthérique ?

BdM : Oui. L’espace éthérique se construit au fur et à mesure où notre propre corps éthérique se développe, puis que l’aura se développe, pour qu’ils puissent rentrer dedans parce qu’ils ne peuvent pas… S’ils se manifestent à l’extérieur de notre espace éthérique, on ne peut pas les voir. S’ils se manifestent à l’intérieur de notre espace éthérique, là tu peux les voir. Ils ont besoin d’un espace pour se manifester.

DM : C’est nous autres qui créons ça ?

BdM : C’est nous autres qui le créons, parce qu’au fur et à mesure qu’on transmute, il y a une partie de notre énergie émotionnelle, donc de notre énergie astrale, qui est mentalisée. Puis cette énergie astrale là qui est mentalisée, elle crée ce que j’appelle des structures de formes. Des structures de formes, c’est des façons, c’est des moyens qu’a un être humain d’établir des mécanismes de liaison avec ce qu’on appelle la source, autrement dit une lumière qui est très très loin dans les temps.

Pour la rapprocher ça, il faut que l’Homme transmute son corps émotionnel. Éventuellement quand c’est très très transmuté – son corps émotionnel – l’Homme a un mental supérieur. Ce que j’appelle un mental supérieur, c’est un mental qui ne fait pas partie de la conscience de la race, donc l’Homme a une conscience vibratoire. Quand il a une conscience vibratoire, en général son aura est assez large, elle est vaste… Elle est vaste.

Eux autres sont capables de rentrer dans cette aura, puis s’ils veulent, ils se mettent en vibration, puis ils sont capables de t’apparaître, là tu es capable de les voir. Puis dépendant de ton équilibre psychique, mental, émotionnel, vital, ainsi de suite, tu es capable de “dealer” avec eux autres sur une base d’un à un. Quand tu es capable de “dealer” avec eux autres sur une base d’un à un, tu n’es pas mal conscient, tu n’es pas mal intelligent, tu n’es pas mal avancé, tu n’es pas mal humain dans le sens nouveau du terme.

DM : OK. L’espace éthérique que, finalement, on construit, est-ce que c’est un espace qu’on retire à l’espace astral ?

BdM : L’espace éthérique… C’est intéressant, ça ! L’espace éthérique que vous créez, c’est de l’espace que vous allez enlever à l’espace astral. Dans un sens, un Homme peut enlever… Un Homme peut neutraliser totalement sa forme astrale, totalement son énergie astrale, puis laisser rien que le centre, le centre de tout ça, le centre de l’âme. Puis tout le reste de l’énergie du périsprit aura été morontialisé. Puis d’ailleurs c’est ce qui va arriver avec le temps.

L’Homme va pouvoir réellement se retirer de sa conscience astrale, donc il va être dans sa conscience mentale, donc il va avoir un corps éthérique très très développé. Et là, il va pouvoir recevoir des visiteurs qui viennent d’autres dimensions, puis être en contact et travailler avec eux autres à différents niveaux, dépendant de son mandat, de ce qu’il veut faire.

DM : Les gens souvent qu’on regarde…

BdM : Mais il faut que l’Homme… Excusez si je vous coupe parce que je veux compléter… Mais il faut que l’Homme redéfinisse sa réalité. Pour redéfinir sa réalité, il faut qu’il le fasse par rapport à sa façon de penser. Puis le faire par rapport à sa façon de penser, ça veut dire qu’il faut qu’il en arrive éventuellement à se constituer intérieurement ce que j’appellerais un mécanisme de protection par rapport à la pensée ou par rapport à l’occulte de la pensée, ou par rapport au conditionnement de la pensée.

Il faut qu’il se crée quelque chose, il faut qu’il devienne intouchable par rapport à la pensée. Donc plus un Homme est intouchable par rapport à la pensée, plus il a pris cette énergie astrale là – donc le périsprit – l’a amenée à la construction de son enveloppe éthérique, puis plus il est capable finalement de travailler sur une base télépathique ou une base d’échange vibratoire avec une entité qui vient d’un autre plan, qui peut être son double, ou qui peut être d’autres intelligences. Mais tout est au niveau de la pensée. Parce que la pensée, ce n’est pas ce qu’on pense.

Vous autres, votre pensée elle vous sert à mesurer ou à évaluer ce qui fait votre affaire, puis ce qui ne fait pas votre affaire. Tandis que dans le fond, un jour, la pensée, ce qu’on appelle la pensée, va permettre à l’Homme non pas d’évaluer ce qui fait son affaire ou d’évaluer ce qui ne fait pas son affaire, mais de créer sa condition morontielle.

Un Homme qui a une conscience vibratoire, il crée toujours sa condition morontielle. Il va prendre tout ce qu’il y a d’émotif dans le mental, tout ce qu’il y a d’humain involutif, il va le transmuter, transmuter, pour se créer ce corps-là qui devient éventuellement son corps de lumière, puis qui devient aussi le plan d’échange avec son double… Parce qu’il va falloir un jour que l’Homme arrête de parler de son double comme si c’était un Ange ou un Archange.

Ce monde-là, ils ont des noms, puis ils viennent de certaines planètes dans différents temps, puis dans différentes dimensions. Puis il va falloir que l’Homme ait réellement une conscience organisée de la géopolitique universelle, sans ça on va être des tatas “forever”. Mais pour ça, il faut que l’Homme en arrive à avoir une conscience vibratoire.

Sans ça, l’Homme se plongerait dans un ésotérisme tellement effroyable qu’à ce moment-là, il ne serait pas capable, au niveau de l’ego, de supporter une qualité de vie qui est techniquement très très banale ici : aller travailler chez Eaton ici, puis faire des petits, puis t’acheter un “char” ! Si tu es confronté trop trop avec des dimensions du réel qui se situent au-delà du mental réfléchi, à ce moment-là il faut que tu aies transmuté suffisamment ton énergie.

DM : Diriez-vous, Bernard, que chaque être humain dispose d’un espace qui est cohabité par l’astral et la lumière ? Et que la névrose d’une conscience – quand on commence à vivre une conscientisation on devient pas mal névrosé – c’est la lutte d’un espace qui essaie de prendre le dessus sur l’autre ?

BdM : Oui, puis la lutte elle se fait en fonction de la pensée.

DM : Et que, tant qu’il y a polarité dans la pensée, c’est la mesure de l’espace qu’occupe l’astral ?

BdM : C’est ça, c’est ça, c’est très juste. Puis quand il n’y a plus de polarité dans le mental, l’espace astral est très petit.

DM : Bon. On se pose la question à ce moment-là, comment on dépolarise ?

BdM : La dépolarisation dans le mental c’est très long, ça fait partie de ce qu’on appelle l’initiation solaire. C’est ça l’initiation solaire.

DM : C’est là qu’est la souffrance ?

BdM : C’est là qu’est la souffrance, parce que dans la dépolarisation du mental tu es obligé de faire face à tes valeurs. Qu’on appartienne à une race ou à une autre, qu’on ait eu telle expérience ou telle autre, on va toujours rationaliser la valeur de notre vie ou de notre expérience, par rapport à des référents qui nous sont personnels. On ne mesure pas la réalité, notre réalité par rapport à des référents qui sont prépersonnels, parce qu’il y a une partie de nous autres qui est capable de parler avec le double, puis il y a une partie de nous autres qui se refuse de parler avec le double.

C’est très dur pour un être humain de communiquer avec son double, puis de dire : “Bon, ben, pourquoi est-ce que j’ai vécu telle affaire, pourquoi j’ai vécu telle affaire, pourquoi j’ai vécu telle affaire”… Puis se faire dire par lui : “Telle raison”, puis rester là et le prendre de façon absolue sans aucune condition humaine, c’est très dur ! Parce qu’on a tendance dans un sens – puis je ne blâme pas cette tendance-là – ça fait partie de notre humanité, mais on a tendance à dire : “C’est bien beau ce qu’on sait, puis ce qu’on a appris, puis tout ce qu’on a transmuté, mais vous nous avez fait chier”.

Mais si on va dans un dialogue, autrement dit si on va dans un dialogue plus profond, puis si on connaissait réellement les conditions occultes de la conscience de nos cellules, si on savait réellement qu’est-ce que c’est la conscience des cellules… Si on savait réellement qu’est-ce que c’est la relation potentielle entre l’humain, puis l’extrahumain ou le para-humain, puis ce que ça crée dans l’humain, ainsi de suite, à ce moment-là on verrait que le double a raison “en maudit” quand il nous dit : “Tu as vécu telle affaire pour telle raison, tu as vécu telle affaire pour telle raison, tu as vécu telle affaire pour telle raison”.

Mais on a tendance à vouloir s’opposer de façon rationnelle à son explication, parce qu’en tant qu’être involutif, on pense qu’on possède des vertus. L’être humain involutif, l’être humain sur la Terre qui a une conscience planétaire pense. Ça fait partie de sa conscience astrale de penser qu’il a une vertu. Il va dire : “Moi j’ai une vie, ma vie a une valeur, tu m’as enlevé dix ans de ma vie”…

DM : On exige des droits ?

BdM: On exige des droits et on n’a pas de droits. On a une conscience expérimentale, on a une conscience programmée, on n’a pas de droits parce qu’on n’est pas encore arrivé à un point où on a la capacité ou la conscience vibratoire, ou la puissance, d’interdire à l’invisible ou à la source, ou au double, de nous mettre en initiation. On ne l’a pas le pouvoir, parce qu’on est spirituel, on ne l’a pas le pouvoir, parce qu’on n’a pas de puissance.

C’est quand on est arrivé à un certain moment donné dans la vie à avoir tellement vu le mensonge, puis avoir tellement souffert dans notre feu, qu’à ce moment-là on l’a le pouvoir. Là, à ce moment-là une fois qu’on l’a le pouvoir, ils sont obligés de nous le donner, puis de nous le reconnaître le pouvoir, parce qu’ils deviennent impuissants par rapport à nous autres au niveau de la programmation. Ils ne sont plus capables de nous faire les écouter, ils ne sont plus capables de nous faire les aimer.

Tandis que pour l’être humain sur la Terre, ils sont capables de nous faire les écouter, ils sont capables de nous faire les aimer, ils sont capables de nous faire les prier, ils sont capables, tu comprends ce que je veux dire ? Alors tant qu’ils sont capables, nous autres on n’a pas de vertus. On s’en donne, on s’en crée, on s’en réfléchit, mais ça, ça fait partie de notre astral. C’est rien qu’un jour, quand l’Homme commence à être en puissance que, là, il comprend pourquoi il a vécu telle affaire, telle affaire, telle affaire. Puis il comprend pourquoi. Parce que c’est ça qui l’a amené à être en puissance, et à ce moment-là de se créer ses propres vertus. Puis c’est quoi nos vertus ? Pour un Homme qui a une conscience vibratoire, sa seule vertu c’est de pouvoir ne pas mourir en forme astrale, autrement dit ne pas perdre sa conscience.

DM : Ça ne sert pas aux autres, en tout cas !

BdM : Ça sert rien qu’à lui, c’est son affaire, puis la mesure de ça, c’est lui qui l’a. Moi si j’ai la mesure de me guérir tout seul, c’est moi qui l’ai, même si je te disais : “Daniel, je suis capable de me guérir tout seul”, ça ne te dit rien.

DM : Ça ne me sert pas !

BdM : Ça ne te sert pas ! Tandis que moi si je suis malade, je sais que je peux me guérir tout seul, ça fait que ma mesure c’est moi. L’Homme va avoir sa propre mesure à lui-même, comprends-tu ? Ça fait qu’à ce moment-là, tu regardes en arrière, puis tu regardes ton initiation solaire, ainsi de suite, puis là, tu vois pourquoi. C’est pour ça que dans le temps, je disais : “Ils ont toujours raison les enfants de chiennes”. C’est bien intelligent de l’intelligence !

Les gens disent : “Je suis tanné de souffrir là… Je comprends”… On pense que l’on comprend. C’est comme un peu les affaires des athlètes, le coach dit  : “Cours, cours, cours, cours”… Et là on dit : “Je suis fatigué là, je suis bon pour l’affaire olympique”, on pense… Lui il le sait si t’es bon, toi tu penses que t’es bon parce que t’as les pieds d’athlète ! La relation avec le double, c’est un petit peu pareil. C’est pour ça que c’est bien intelligent de l’intelligence.

DM : Mais vous, vous avez été capable de parler au coach ?

BdM : J’ai été capable de parler au coach pas tout de suite, après bien bien des années quand il a réellement cassé mon corps, puis à un certain moment donné… (Ça, c’est intéressant ce que tu dis)… À un certain moment donné, il fallait que je sache plus que le coach si j’étais prêt pour les olympiques. Mais le coach ne pouvait pas me le dire. Un jour quand il m’a fait trop souffrir dans mon corps le coach, là je l’ai accroché par la gorge et je lui ai dit : “Mon tabarnak, si tu me donnes un autre cinq minutes de même, je te tue”… Il a vu que j’étais sérieux et il a arrêté. Là, il savait que j’étais bon pour les olympiques. C’est un petit peu de même.

DM : Son jeu c’est de vous pousser à l’ultime limite ?

BdM : Son jeu, c’est de pousser à l’ultime limite pour voir si je l’ai cette affaire-là, cette “power-là”, (puissance) d’étreindre le coach, et dire : “C’est assez, je suis prêt pour les olympiques, don’t fuck with my body anymore”.

DM : Est-ce que c’est la mort ?

BdM : Non, ce n’est pas la mort. La mort elle vient bien avant ça. La mort au niveau d’une fusion, elle vient dans les deux, trois premiers mois de la fusion. Mais les quatorze années plus tard, ce n’est pas la mort. C’est la destruction du mensonge cosmique.

DM : Parce que là, on a dépassé l’affaire de penser qu’on peut mourir ou vouloir mourir, toute cette affaire-là.

BdM : Ouais, ouais !

DM : Ça va plus loin que ça ?

BdM : Ouais, ouais !

DM : Même dans une fusion, on peut croire ?

BdM : Dans une fusion au début tu crois, oui effectivement. Parce que tu ne connais pas au début dans une fusion, tu ne connais pas les mécanismes. Il faut établir le fait que j’étais un initié, ça faisait partie de ma vie ça, puis de mon expérience de découvrir ça tout seul. L’Homme va pouvoir le savoir parce que c’est fait. Mais dans mon cas, il fallait que je le découvre, ça. Je ne pouvais pas le dire, je ne pouvais pas leur demander, il fallait que je le découvre. C’est ça une initiation, mais quand tu l’as découvert, puis que tu le sais, après ça c’est coulé dans le ciment, mais ils ne donnent pas de “break”.

DM : Est-ce qu’il y aurait pour chaque personne quelque chose à découvrir qui lui est propre… Que vous, vous n’avez pas découvert, mais que moi je vais découvrir, puis un autre, etc…

BdM : Ouais, elle est intéressante ta “p’tite queue” parce qu’il y a une “p’tite queue” dans ce que tu viens de dire (rires public), “câlisse” de Ménard, il y a une “p’tite queue” ! (rires public). Je vais te dire une chose, Ménard, si tu savais ce que je sais, tu n’aurais rien à apprendre, ça fait que ça, ça règle ton cas ! Par contre dans ton expérience, il y a des choses que tu vas apprendre qui font partie de ta compréhension, puis de ton étude, ainsi de suite, qui font partie de ton échange avec eux autres, de la stabilité de tes corps. Mais tu ne peux pas le savoir avant ton temps. Donc quand bien même, moi je te dirais : “Daniel, telle affaire, telle affaire, telle affaire”, tu me répondrais : “Bernard, dans mon temps je comprends, je le vois, je suis d’accord, mais dans mon temps, je vais aller chercher la vibration de tout ça”. C’est dans ce sens-là.

DM : Comment on peut comprendre quelque chose, puis ne pas pouvoir le vibrer tout seul ?

BdM : Parce que vous n’avez pas la conscience vibratoire, vous n’avez pas le choc nécessaire. C’est la souffrance qui donne la conscience vibratoire. C’est pour ça que de la connaissance occulte, ça ne vaut absolument rien. De la connaissance ésotérique ça ne vaut absolument rien, c’est simplement un apprentissage psychologique. Ce qui vaut quelque chose quand tu es dans une initiation solaire, quand tu passes de l’involution à l’évolution, ce qui vaut quelque chose, la seule chose qui a de la valeur c’est la souffrance qui te donne le taux vibratoire.

DM : Admettons que vous êtes en colère, votre colère c’est pour vous. C’est pour vous habiter dans le sens pour être pleinement en force dans une situation. Quelqu’un qui est dans votre orbite pourrait avoir l’impression de pomper de la colère puis même d’être en colère avec vous, ça serait une totale illusion ? Parce que fondamentalement votre vibration c’est pour vous, ça n’émane pas sur les autres, ça peut déborder sur les autres, puis les faire réagir émotionnellement, mais ça a sa limite ?

BdM : Ma colère c’est pour moi. C’est en fonction de ma conscience vibratoire.

DM : Bon, les gens qui vous assistent dans votre conscience vibratoire, comment se fait-il qu’ils ont l’impression de vibrer la même chose que vous dans certains cas ?

BdM : À ce moment-là il a une conscience vibratoire. Si une personne a une conscience vibratoire, elle va vibrer la colère de l’autre.

DM : Alors c’est communicatif ?

BdM : Ce n’est pas communicatif, c’est une forme de télépathie. C’est une forme de conscience, parce que quand tu as une conscience vibratoire, c’est facile pour toi de connaître, puis de comprendre la souffrance de l’autre, parce que tu as une conscience vibratoire, tu vibres dans les mêmes registres. Ça fait que si l’autre a une colère, tu es capable de vivre toi aussi une colère, tu vas comprendre sa colère.

DM : Oui, mais ça ne sera pas nécessairement dans le même registre ?

BdM : Ça va être dans ton registre à toi.

DM : Bon ! Le registre d’une personne est-ce que c’est en relation avec…

BdM : Moi si je suis en conscience vibratoire, puis que je vis une colère, puis ma femme elle vit la même colère, pas la même dans le sens qu’elle ne va pas faire avec sa colère ce que moi je ferais, mais elle va faire avec la colère, sa colère, des choses qui sont à la mesure de son taux vibratoire, mais elle entre en syntonie avec ma colère.

DM : C’est dans ce sens-là qu’on parle de conscience universelle ?

BdM : Oui, c’est ça !

DM : Est-ce qu’à distance, si vous faites une colère, la personne qui est en syntonie vibratoire avec vous, elle va vivre aussi à distance une colère ?

BdM : Je ne peux pas vous dire ça, parce qu’à ce moment-là, ça crée des formes.

DM : Mais c’est plausible ?

BdM : C’est intéressant (rires), il ne faut pas trop jouer sur les formes.

DM : Non, mais ce que je veux faire ressortir, Bernard, c’est le fait qu’on ne veut pas être en colère, on est mis en colère, puis si on est mis en colère, c’est un réseau d’énergie qui est mis en colère ou qui veut une colère. Donc ça peut impliquer plusieurs individus qui, dans différentes fonctions, ont à vivre à partir de ce réseau-là, quelque chose. C’est comme les ordinateurs qui mettent en réseau, quand il y a une donnée qui rentre, c’est valide pour les quinze autres ordinateurs qui sont branchés sur le réseau ?

BdM : Dépendant de leur taux vibratoire.

DM : Dès qu’ils sont branchés sur le réseau ? Est-ce qu’on peut dire qu’une conscience vibratoire c’est être branché au réseau ?

BdM : Oui, c’est universel.

DM : Ce n’est pas exclusif à un, ça peut passer plus fortement par un. Quand ça passe plus fortement par un, c’est à cause de son champ d’application parce que lui… ?

BdM : C’est à cause de sa sensibilité, c’est à cause du développement de son système nerveux. Parce que n’oubliez pas une chose, hein, un être humain qui est en contact avec le monde de l’âme, les entités, eux autres, ces entités-là utilisent son sang pour rentrer dans… Tandis qu’un Homme qui est en contact avec les mondes qu’on appelle les mondes de la lumière, eux autres utilisent son système nerveux. Alors un gars qui a une conscience vibratoire il a un système nerveux très développé, ce n’est pas son sang qui est utilisé, c’est son système nerveux. Quand vous parlez de possession astrale, c’est votre sang qui est utilisé dans la communication entre l’astral, puis le plan matériel.

DM : Vous faites référence aux vampires ?

BdM : Bon, OK. C’est ça. Tandis qu’au niveau de la fusion, puis de l’évolution, puis les êtres de lumière, les intelligences du mental, c’est le système nerveux qu’ils vont utiliser dans le contact avec l’Homme. C’est pour ça que les Hommes qui vont… Un Homme techniquement qui est en conscience vibratoire, il vieillit mais bien lentement. Si vous vivez un choc au niveau du corps astral, si vous vivez un choc par rapport à l’astral en vous, vous pouvez vieillir très vite, mais si vous vivez un choc par rapport au mental, l’énergisation de vos corps est tellement grande que ça ralentit tout le processus de votre vieillissement.

Tu peux te remettre, tu peux être à terre, puis te remettre, être à terre, puis te remettre, il y a un processus de régénération très puissant à cause du système nerveux qui est techniquement toute la “grid” (grille) qui nourrit la conscience des cellules, puis cette conscience des cellules qui est la périphérie organique du corps éthérique !

DM : Question qui me vient, est-ce que le système nerveux a ascendance sur la construction cellulaire du corps ?

BdM : Non, le système nerveux n’a pas ascendance, mais le système nerveux c’est le signalisateur de ce qu’on pourrait appeler la permission du passage des énergies. Autrement dit quand tu es en conscience vibratoire, tu es mis en conscience vibratoire par la colère, ainsi de suite, n’importe quoi, à ce moment-là il y a une partie de ton énergie qui passe, puis qui s’en va à la construction de ton corps éthérique, tout le temps, tout le temps, tout le temps.

C’est pour ça que je dis qu’un Homme qui est en conscience vibratoire, c’est comme si tu changes tous les deux ou trois jours. Moi je ne peux pas, moi je ne peux pas être… Moi quand je suis bien trop longtemps, je sais qu’il va me tomber de la merde. Supposons que je suis bien pour deux jours, c’est gros pour moi deux jours être bien, deux jours là ! Bon, être bien pour moi, ce n’est pas comme pour vous autres. Vous autres, vous diriez : “Il est bien ce gars-là il est bien pendant des mois”. Mais ce n’est pas de même. Moi je ne suis pas bien de même, parce que plus ton système nerveux est développé, plus tu es sujet à ne pas être bien parce que tu es plus vibrant.

Quand je vis une couple de jours sans qu’il ne se passe rien, je téléphone à quelqu’un, puis il est là… Vous autres, si vous téléphonez à quelqu’un, puis s’il n’est pas là, ça ne vous dérange pas, mais moi quand je téléphone à quelqu’un, puis qu’il n’est pas au bout de la ligne, ça m’insulte. Ça me met en vibration, je dis : “Tabarnak si tu me fais appeler le gars, arrange-toi donc pour qu’il soit là ou ne me le fais pas appeler, niaiseux”. Tu comprends ce que je veux dire ?

Ça fait que tu vis des guerres subtiles, profondes. Ou tu entres dans la porte chez Eaton, puis c’est marqué Ouvert-Fermé et tu frappes toujours la mauvaise porte…. Fermé ! Vous autres ça ne vous dérange pas, vous changez de porte, mais moi je la mangerais la porte, t’sé. Ça fait que si j’ai un petit deux jours que tout marche bien, si j’appelle quelqu’un, puis qu’il est là, je ne “m’enfarge” pas dans mes bottines, à ce moment-là je vis une belle journée, je dis à ma femme : “Maudit que je suis bien”. Puis je suis tellement vibrant dans ce temps-là qu’elle me dit : “Ce n’est pas bon que tu sois trop heureux là”… Parce que là, à ce moment-là quand je suis dans mon “char” (auto) sur l’autoroute, je peux faire 300 “miles” (anglo-américain) à l’heure, puis je peux faire ça les yeux fermés.

Tu as conduit avec moi une journée, tu as pu voir comme je conduis bien (rires du public), ça fait qu’à ce moment-là, ça l’énerve et elle me dit : “Là, tu es un petit peu trop heureux”. Pour moi être trop heureux ce n’est pas bon, juste un petit peu. parce que quand je suis bien là – ce que vous appelez être heureux, moi j’appelle ça être bien – là quand je suis bien… Vroooom !

DM : Ça provoque des excès de vitesse ! Mais c’est quoi l’avantage d’être conscient ? (rires).

BdM : L’avantage d’être conscient c’est…

DM : Autant pour les autres que pour nous autres ?

BdM : L’avantage d’être conscient, ce n’est pas juste de… Vous me posez cette question-là et ce n’est pas juste, je vais vous dire pourquoi, parce que vous me posez cette question-là dans le cadre d’une initiation solaire initiatique. L’Homme n’a pas à vivre ça. Vous, vous faites une belle vie, vous êtes bien dans le monde. Quelqu’un qui est le moindrement bien organisé, il se fait une belle vie. Tandis que là, vous posez une question même à un initié qui est obligé de passer par un petit trou pendant des années et des années, pour arriver à faire ce qu’il a à faire. Donc la question… Vous ne pouvez pas me poser ça à moi.

DM : C’est parce qu’on se demande toujours quel avantage ça nous donne ? Quand on fonctionne au niveau de l’ego on a tendance à se poser cette question-là, l’avantage c’est quoi ?

BdM : Ça c’est une question philosophique, l’avantage.

DM : Pour vous, tout savoir, ça ne semble pas avoir de valeur.

BdM : Ce n’est pas qu’on sait tout, c’est qu’on a accès à tout. Tout le monde pense que tu as ça ici, ce n’est pas de même, c’est comme un computer tu vas chercher l’information.

DM : C’est un internet cosmique.

BdM : Oui, c’est un internet, mais votre question, c’est quoi votre question ? (rires du public).

DM : C’est quoi l’avantage d’avoir cette conscience-là… Mais si pour vous d’avoir accès à tout…

BdM : Je ne pense pas qu’il y ait d’avantages, excepté dans le fait que tu sais comment ça marche la vie. Si vous me demandiez, autrement dit : “Aimerais-tu être comme tu étais avant 69”… Quand tu étais à l’Université, puis tu te cherchais une carrière, puis tu te posais des questions comme on se pose quand on est inconscient, puis tu te maries, es-tu sûr que ça va marcher, tu élèves tes enfants, es-tu sûr que tu les élèves comme il faut… Quand on est inconscient, on ne sait pas où on s’en va… Tu peux de temps en temps, puis après ça tu vois que t’es pas à la bonne place. Tandis que quand on est conscient, tu sais tout le temps où est-ce que tu t’en vas. C’est le seul avantage que tu as.

DM : Mais techniquement Bernard, de la créativité ça mène au bien-être ?

BdM : Bon, quand les corps sont suffisamment… Là, c’est encore une question que tu me poses dans le cadre de mon expérience, ce n’est pas juste mais techniquement, quand tu deviens bien vibrant, tu es très créatif puis automatiquement tu es capable de t’assurer un bien-être, parce que tu as brisé ta programmation. Tu fais ta vie, tu gères ta vie, tu fais réellement la gestion de ta vie, tu fais ce que tu veux dans la vie.

DM : Tu ne subis pas la survie ?

BdM : Tu ne subis pas la survie, oui.

DM : Ça, c’est un gros avantage, parce que même un individu qui est bien a toujours peur de la survie, parce que justement il ne sait pas où il s’en va ?

BdM : Mais c’est dangereux au niveau avantage. Il y a du monde dans la salle qui ont des petites vies qui sont pas mal.

DM : Oui, mais ils sont dans la salle. (rires public).

BdM : Ouais, ouais mais ils ont du fun pareil. Rien que le fait de pouvoir venir dans une conférence comme ça, parler avec moi, ainsi de suite, c’est déjà un petit plaisir c’est le fun. Moi j’aimerais ça, pouvoir aller dans une conférence, rencontrer quelqu’un, m’asseoir puis écouter un gars qui parle, puis qui dit des affaires que moi je sais, j’aimerais ça. Je ne l’ai pas ce plaisir-là, c’est “plate” (ennuyeux). Heureusement, j’ai vous et quelques personnes, mais je ne l’ai pas ce plaisir-là. Puis le plaisir de rencontrer quelqu’un, le plaisir d’apprendre à partir d’un Homme que ce soit un Homme matériel ou que ce soit un autre Homme, quand tu n’as pas ce plaisir-là qu’est-ce qui te reste, rien que la paix !

DM : Pour quelqu’un qui vit de la polarité dans le mental, dans de la pensée, la paix ça vaut cher de l’once ?

BdM : Effectivement, effectivement, effectivement… Quand tu écris des livres tu n’as plus de plaisir. Vous autres vous écrivez des livres, vous pompez, vous le goûtez, vous vous trouvez intelligents… Quelque chose… “Whatever” !

DM : On se fait défaire ça.

BdM : C’est évident qu’il y a des illusions, c’est évident. Tandis que moi, j’écris un livre, je n’ai pas de plaisir, j’ai rien que le plaisir de vibrer là… Vroooop c’est intéressant ! Je vais dire à ma femme, c’est intéressant, vroooop ! Mais ce n’est pas à toi, c’est là. C’est “plate” d’être conscient. La seule chose… La seule valeur d’être conscient, c’est d’avoir la puissance de faire ce que tu veux. C’est à peu près la seule chose.

DM : Mais on ne se sent jamais propriétaire ?

BdM : Oh oui, oh oui, moi je suis propriétaire de ma direction, pas d’autre chose !

DM : C’est un mouvement là ?

BdM : Oui. Moi je suis propriétaire de ma direction.

DM : Mais pas d’une construction ?

BdM : Je suis propriétaire de la construction dans la mesure où la construction fait partie de ma direction, oui, parce que je contrôle le temps à long terme, quand bien même si je prenais vingt ans ou quarante ans pour faire quelque chose.

DM : Parce que la vie d’un être inconscient, c’est de passer sa vie à construire pour être propriétaire de quelque chose, propriétaire de ses pensées.

BdM : C’est parce que vous faites le contraire vous autres, vous construisez puis vous donnez une direction, tandis que moi je crée la direction, puis la construction elle découle de ça. Mais pour créer une direction, il faut que tu aies une conscience dirigée !

DM : Par eux autres ?

BdM : Par eux autres effectivement. Tandis que si tu n’as pas de conscience dirigée, autrement dit si tu n’as pas de vision à long terme, si tu ne sais pas ce que tu vas faire dans vingt ans ou dans quarante ans, à ce moment-là tu es obligé de “dealer” avec ce que tu vas faire dans deux minutes. Vous autres, vous faites la construction, puis avec ça vous espérez qu’au cours des dix, quinze, vingt ans, ça va vous avoir donné une direction. Tandis que moi c’est le contraire, moi c’est la direction. Si je décide de faire quelque chose je le regarde, ça peut prendre vingt-sept ans, mais là je commence, puis dans le processus je vais construire. Ça fait que c’est ça la différence entre l’Homme qui a une conscience vibratoire, puis l’Homme qui a une conscience psychologique.

DM : C’est majeur ?

BdM : Ben, c’est une autre direction. L’Homme de l’involution va par là, puis l’Homme de l’évolution s’en va par là. Mais ce n’est pas une raison pour vous de regarder ma vie, puis de dire que ma vie est meilleure que la vôtre. Elle est peut-être plus intelligemment organisée.

DM : Ce n’est pas en terme de comparaison, c’est en terme de qu’est-ce que l’individu…

BdM : Comme vous là, vous allez jouer au “pool”, vous allez jouer au “pool”, vous n’êtes pas mal bon au “pool”, quand vous jouez au “pool”… Papapa… Vous nettoyez la table. Tandis que moi si je vais jouer au “pool”, il y a deux niveaux où je peux jouer au “pool”, niveau normal banal où je joue mal, puis le niveau où je peux avoir le droit de jouer une combinaison particulière qui va vous épater. Je vais frapper par là, et ça va aller là, puis là, puis là, et elle va entrer. Mais j’ai le droit de le faire rien qu’une fois.

Donc pour moi avoir le plaisir de jouer au “pool”, je ne peux pas l’avoir comme vous. Vous, vous avez bien plus de plaisir à jouer au “pool” que moi. Tandis que moi, si je joue au “pool” je vais peut-être avoir la chance durant la soirée de faire mon petit truc, d’être psychique autrement dit, parce qu’ils les connaissent les angles eux autres là. Donc je pourrais avoir le plaisir de goûter à leur participation à travers moi, à travers mes yeux, mais je ne peux pas le répéter. Tandis que vous mécaniquement, vous pouvez le répéter.

Moi je vais pouvoir jouer ma petite “game” une fois dans la soirée, parce que sans ça je tomberais dans un pouvoir occulte. À ce moment-là, probablement que je serais accroché à la table de “pool” tous les soirs. Donc pour m’empêcher d’être à la table de “pool” tous les soirs, ils vont me le faire faire une fois de temps en temps. Ça fait que je n’ai pas le plaisir de jouer au “pool” comme vous, et je n’ai probablement pas le plaisir de ne rien faire comme vous autres. La seule chose que j’ai, c’est le plaisir de ma direction. Je n’ai pas de réflexion au “pool”, si vous me battez pendant quinze “games” de suite, moi je ne vibre pas.

Mais vous, si on vous bat plus que deux “games”, votre moral va tomber à terre de même, parce que vous êtes compétitif, vous êtes bon. Ça fait que si on vous bat là… Quelqu’un arrive, puis il vous bat trop de “games”, vous allez rentrer chez vous le soir, vous allez être réellement “en maudit” parce que ça fait partie de votre astralité, pour vous donner un certain plaisir de vie de jouer au “pool”, puis de gagner. Si un soir j’amène un “chum” et je dis : “Daniel je t’amène un gars qui va te battre”, puis supposons qu’il gagne, à ce moment-là ça va vous mettre le “feu au cul” (ça va vous fâcher).

Tandis que moi, si vous me dites que vous allez me battre trente “games”, moi ça ne me dérange pas parce que je ne suis plus réflectif. Je vais peut-être jouer et te dire : “Je vais te battre à la trente-et-unième game”. Je n’ai pas le plaisir que vous autres vous avez au niveau de la vie, mais j’ai la direction. C’est quand ça passe, l’énergie… Par exemple, mon congélateur il est parti à Port-au-Prince aujourd’hui, pour moi ça équivaut à jouer une bonne “game” de “pool”. Casser les obstacles. Quand je casse les obstacles, là je suis bien.

Donc la vie d’une conscience vibratoire, c’est différent de la vie d’une conscience psychologique, puis les comparer ce n’est pas bon, parce que vous allez penser que du monde comme nous autres ou comme moi, on est bien et que vous autres vous n’êtes pas bien, alors que c’est une illusion. Vous êtes bien dans la mesure où vous vous organisez pour l’être. Si tu t’organises pour être bien, tu es bien. Moi je regarde ta vie des fois, et je me dis que j’aimerais ça, une petite vie de même tranquille. La seule chose, c’est que je ne pourrais pas faire ce que je fais au niveau de la direction. FIN.

mise à jour le 22/08/2024

Retour en haut