La vie est-elle inévitable

Canadian Arctic – credit: @NorthernScavenger YouTube

Conférence avec Daniel Ménard 65

“DM : Ce soir, nous abordons un sujet qui touche un peu le phénomène de la destinée, le sujet, c’est : “Est-ce que la vie est inévitable”, la vie dans le sens de l’expérience que les gens peuvent avoir à subir ou supporter au cour de leur existence. Nous recevons, pour nous parler de ce sujet, Bernard de Montréal. …” BdM

 

En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.

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Daniel Ménard (DM) : Ce soir, nous abordons un sujet qui touche un peu le phénomène de la destinée, le sujet, c’est : “Est-ce que la vie est inévitable”, la vie dans le sens de l’expérience que les gens peuvent avoir à subir ou supporter au cour de leur existence. Nous recevons, pour nous parler de ce sujet, Bernard de Montréal. (Applaudissements). Bonsoir Bernard.

Le sujet ce soir, c’est : “Est-ce que la vie est inévitable” dans le sens de l’expérience de la vie, de ce que les gens ont, ni plus ni moins, à supporter ou à subir au cours d’une vie. On pourrait poser la question pour amorcer : Est-ce qu’il est possible pour un individu d’accéder rapidement à une vie sans survie, sans problème d’existence, sans tension psychique ou psychologique, par le seul fait, exemple, d’une éducation ou d’une formation en jeune âge ? Est-ce qu’il est possible d’éviter toutes les charges d’existence qu’un être humain a aujourd’hui à assumer, ou si c’est inévitable ?

BdM : Quand l’Homme s’incarne, quand l’âme s’incarne sur le plan matériel, elle s’incarne avec un bagage, elle s’incarne avec une mémoire, puis elle manque d’intelligence dans l’incarnation. L’Homme n’a pas d’intelligence dans l’incarnation. Il y a un intellect qui fonctionne plus ou moins bien, mais l’intellect, ce n’est pas l’intelligence, l’Intellect c’est une faculté qui utilise le mémoriel, le retravaille pour créer une progression dans le domaine où l’Homme s’exerce, où l’âme exerce sa mission sur le plan matériel. Donc le problème de l’Homme sur le plan matériel lors de l’incarnation, ou le problème de l’incarnation, c’est que l’être ne vient pas au monde et ne grandit pas dans un environnement humain intelligent.

Et à cause de ceci, il est constamment imprégné de toutes sortes d’influences, certaines bénéfiques, d’autres moins, et ça, ça caractérise sa façon de penser intellectuellement et ça détermine sa faculté de traiter avec les évènements de la vie par rapport à son émotivité, d’une façon intelligente, plus intelligente, moins intelligente. Et si l’Homme n’est pas capable de se sortir de la survie psychologique, je ne parle pas de la survie matérielle, si l’Homme n’est pas capable de se sortir de la survie psychologique, qui est nécessaire avant de se sortir de la survie matérielle, c’est parce que l’Homme ne connaît pas les lois de la vie.

Et il ne les connaît pas parce qu’il n’est pas dans son intelligence, et être dans son intelligence, c’est un processus évolutif, ce n’est pas un processus involutif. Ça fait partie de l’évolution de la race humaine vers l’avenir, et non de l’expérience de la race humaine dans le passé jusqu’à nos jours. Donc l’être humain qui s’incarne est trop émotif par rapport à la valeur de son intellect ou aux valeurs de son intellect, ou aux valeurs intellectuelles qui lui sont imposées par influence, pour pouvoir, par lui-même, se sortir de ces influences-là, parce que pour se sortir des influences, il faut avoir de l’identité.

Et pour avoir de l’identité, il faut brûler de l’âme, et pour brûler de l’âme, il faut se reconstituer complètement en tant qu’être humain, c’est-à-dire se séparer psychiquement de la conscience sociale, et en même temps pouvoir être en équilibre à l’intérieur de la conscience sociale. Autrement dit, pour que l’Homme ne souffre pas de la survie psychologique, donc conséquemment de la survie matérielle, autrement dit il faut que l’Homme soit libre créativement, il faut qu’il se libère des influences de la conscience collective, de la mémoire de la race, et en même temps, puisqu’il a un corps matériel, s’harmonise ou sache s’harmoniser avec les contraintes de la civilisation. Et ça, c’est un tour de force parce que l’Homme a cultivé l’émotion dans sa pensée.

Donc l’Homme a cultivé pendant des siècles différents niveaux d’émotivité qui coïncident avec différents niveaux de pensée. Que l’on regarde la pensée sur le plan matériel, que l’on regarde la pensée sur le plan psychologique, la responsabilité, les vertus, que l’on regarde la pensée sur le plan spirituel, philosophique, métaphysique ou occulte, la pensée elle est toujours colorée par l’émotivité humaine. Et ça, ça fait partie du manque d’identité.

Souvent, les gens disent : “Ben oui, mais comment est-ce que l’Homme peut vivre sans émotion”… Parce que souvent je parle de vivre une vie sans émotivité. Vivre une vie sans émotivité, ça ne veut pas dire rejeter l’émotion ou mettre de côté l’émotion, ça veut dire ne pas être assujetti au pouvoir de l’émotion sur la pensée. Ce n’est pas l’émotion en soi qui est mauvaise. Une émotion, c’est une énergie astrale qui permet à l’Homme de soutirer de l’expérience, de grandes valeurs rythmiques qui sont liées à la composition organique de sa vie, par rapport à l’expérience ou différents niveaux d’expérience qui coïncident avec sa mission sur le plan matériel, donc l’émotion en soi elle est valable.

Mais où l’émotion n’est plus valable, c’est quand elle est assujettie à la pensée ou elle assujettit la pensée, et la conditionne au profit du statu quo entre sa personnalité et la civilisation. Ça, ça lui enlève son identité, c’est-à-dire ça lui enlève le pouvoir du regard de lui-même sur lui-même, pour lui-même, en harmonie avec la civilisation.

DM : Est-ce qu’on peut parler que plus on est dépendant de la collectivité ou de la société, plus notre niveau de survie psychologique est élevé ?

BdM : Plus on est dépendant de la conscience sociale ou de ses forces agissantes, de sa puissance d’influence, moins on a accès à notre identité. On regarde simplement un cas là ! On regarde le cas de la musique chez les jeunes aujourd’hui, même chez les plus âgés, mais regardons le cas chez les jeunes. Il y a des jeunes aujourd’hui qui ne sont plus capables de vivre sans cet attachement émotif à la musique qui vient plutôt des États-Unis, qui surplombe l’évolution de la civilisation ou l’involution de la civilisation, et qui leur enlève de l’identité, qui masque leur identité et qui les rend totalement dépendant d’une recherche totalement astrale, d’une identité fautive.

Comment voulez-vous que les jeunes puissent entrer dans leur identité s’ils ne sont pas au niveau de l’instruction parentale, l’éducation parentale – je ne parle pas des écoles ou du système, ça commence à la maison – si les jeunes ne sont pas capables de se libérer de ce besoin profond de vivre ou d’écouter ou d’entendre de la musique. Là, les gens vont dire : “Ben oui, mais ça se passe comme ça dans le monde, on ne veut pas être isolé de nos milieux sociaux, on ne veut pas être isolé de notre milieu social à l’école, on ne veut pas être isolé de nos amis”…

Il ne s’agit pas d’être isolé de nos amis, il s’agit de pouvoir traiter avec une vibration ou une énergie, la musique, mais d’une façon intelligente. Ça ne m’empêche pas moi, d’aller dans un club ou dans un endroit qui est musical puis de m’amuser pendant dix minutes. Mais de là, à vivre ce rapport avec la musique de façon incessante pendant des mois et des années ! D’abord ça ouvre les centres psychiques de l’individu, ça atrophie sa conscience et ça l’empêche de mettre le doigt sur le besoin de pouvoir vivre seul.

Vous ajoutez à ça les messages qui sont dans la musique, les idées qui sont dans la musique, l’idéologie musicale aujourd’hui, qu’on trouve par exemple fortement transcrit dans le “Rap music” américain… Je vais vous dire une chose, je ne veux pas, même si c’est un risque de le dire en public, ce que je vais vous dire, mais je vais vous le dire d’une façon assez délicate pour que vous puissiez comprendre jusqu’où ça peut aller. C’est un risque. Si j’étais aux États-Unis, que je disais ça, probablement que j’aurais des problèmes, surtout s je le faisais au niveau public.

Mais si on considère qu’aujourd’hui le pouvoir musical est dans les mains de la race noire et que la musique qui est très astrale, est très effective, est très affective chez la race blanche, je peux vous dire qu’au niveau des plans astraux, la musique, cette musique qui est très astrale est utilisée par les entités astrales à travers des individus réceptifs, donc la race noire, pour la destruction de la race blanche. Ça va loin !

DM : Oui, ça va effectivement très loin (rires du public).

BdM : Autrement dit, si vous prenez une race noire qui a été extrêmement affectée sur le plan de l’expérience par la race blanche, les noirs ont beaucoup souffert de la race blanche, ces êtres-là quand ils meurent et qu’ils vont en astral, ils se recouplent avec des êtres qui sont de leur expérience, donc la race noire sur le plan matériel, et ils recanalisent leurs énergies de haine contre la race blanche à travers l’instrument musical. Ça va très loin.

Si on regardait l’évolution, la condition de l’évolution ou des lois occultes de l’évolution de la race humaine aujourd’hui, à partir d’un plan occulte, là je vous en montre un peu de ce que je veux dire, ça serait absolument impossible pour l’Homme de révéler les lois de l’involution et de l’évolution à l’Humanité sans s’assujettir à une très grande rétribution sociale. Pourquoi ? Parce que quand on parle d’identité ou qu’on parle d’intelligence, ultimement, on parle de contact avec les plans invisibles. L’Homme aujourd’hui est inconscient de ça, mais avec l’évolution, l’Homme deviendra conscient de ça, et à ce moment-là, l’intelligence humaine ne pourra plus être fondée sur des paramètres d’ordre psycho-intellectuel. Et à ce moment-là, l’identité humaine sera très très solide et l’Homme aura l’intelligence de la vie, il pourra comprendre la vie, mais pour ça, ça va demander que l’Homme dépasse le pouvoir de ses émotions sur le mental.

Et aujourd’hui, nous vivons dans une société qui est extrêmement libérale, nous avons tendance à libéraliser tout, et ça, ça fait partie du mouvement du pendule, nous avons passé d’une société très autocratique à une société libérale. Mais il va venir un point où nous allons devoir revenir à un juste milieu, mais ça peut durer longtemps ce mouvement pendulaire là, et l’individu lui, qui est pris dans un mouvement historique qui peut durer une, deux, trois générations, s’il n’est pas suffisamment sensible à lui-même et qu’il se laisse embarquer par ces vibrations, éventuellement il perd son identité. Et il y a beaucoup de personnes d’ailleurs… Tous les gens, à un niveau quelconque de leurs expériences, vivent une certaine expérience d’identité dans leur vie.

Il y a des gens qui vont dire, par exemple : “Ah ! C’est drôle, moi du ski, ça ne me dit rien, puis tout le monde fait du ski dans le monde, comment est-ce que ça se fait que moi je ne fais pas de ski, puis que tout le monde fait du ski ! Moi, telle chose, ça ne me dit rien, puis comment ça se fait que tout le monde fait ça puis moi, ça ne me dit rien”… Et pendant que l’Homme est inconscient, il vit très très durement cette isolation psychologique d’une convention sociale. Ça, c’est un indice de son identité, mais souvent il n’est pas capable de supporter cet indice-là, et souvent il vit pendant des années une sorte de souffrance, une sorte d’aliénation psychologique par rapport à lui-même.

Et c’est seulement quand il arrive à trente-cinq, quarante, quarante-cinq ans que là, ça se tasse, puis il en souffre moins parce qu’il a remplacé ce problème d’identité là avec une sorte de croissance au niveau du travail. Il s’est créé quelque chose. Mais c’est quand on est jeune que ça devient important de pouvoir respecter notre identité. Et ce qu’on appelle aujourd’hui l’Esprit – parce qu’on est obligé d’utiliser des termes qui sont conventionnels – ce qu’on appelle aujourd’hui l’Esprit ou le rapport occulte entre l’Homme sur le plan mental et l’Homme sur un plan cosmique, l’Esprit ne peut pas intervenir de façon catégorique dans l’évolution de l’Homme, parce que l’âme c’est une force, c’est une énergie qui doit graduellement évoluer.

Et si l’Esprit ou cette force intervenait trop directement dans l’évolution de l’Homme, l’Homme vivrait ce que j’appelle une fusion, et il perdrait instantanément sa personnalité pour devenir instantanément une personne, mais à ce moment-là sa vie serait totalement altérée. Donc ce n’est pas le mouvement pour l’Humanité. Le mouvement pour l’Humanité, le changement pour l’Humanité, la transmutation de l’être au niveau de l’Humanité, c’est de pouvoir en tant qu’individu, respecter les paramètres psychiques qui, souvent, mettent en question nos valeurs psychologiques. Et ça, ça demande une sorte de contrôle sur notre émotivité qui a été socialisée pendant des siècles.

C’est évident que le pouvoir spirituel, le pouvoir temporel, le pouvoir occulte ou n’importe quel pouvoir sur la Terre, ne cherche pas et ne veut pas, et n’est pas dirigé vers le développement d’identité de l’Homme, parce qu’aussitôt que vous parlez de pouvoir, vous parlez de contrainte, vous parlez de domination, vous parlez de soumission, vous parlez d’un certain ordre sociétal. Par contre, si vous parlez de l’évolution humaine, de l’individu, de l’individualisation de l’être, vous devez regarder le plan de l’intelligence, autrement dit ce plan où votre identité se fait sentir de temps à autre dans votre vie de façon psychique. Et ça, il n’y a pas de convention là-dedans, il n’y a pas d’ordre, ce n’est pas nécessairement logique de dire : “Bon, ben moi, ça ne m’intéresse pas d’aller à la mer me baigner”. Un personne va dire : “Moi, la mer, j’aime ça aller jusqu’aux genoux là, puis je suis content”.

Là, vous allez avoir vos amis qui vont dire : “Ah ! Ben, tu devrais aller plus loin, tu devrais aller jusque là-bas”. Mais l’individu lui, souvent, il va aller jusque là-bas, puis rendu jusque là-bas, il va se produire quelque chose, il ne pourra pas traiter avec. Donc il y a des paramètres qui sont installées dans la conscience individuelle que l’Homme ne respecte pas, parce que l’éducation sociale, la force de la civilisation ou la force des civilisations n’a jamais traité l’Homme en tant qu’individu. Ces forces-là ont toujours traité l’Homme en tant qu’unité faisant partie d’un esprit global, d’un esprit collectif.

Et même les sociologues, quand ils parlent de l’Homme, ils appellent l’Homme économique, l’Homme social, et ça, ce sont des termes, ce sont des concepts qui sont très dangereux, parce que ce sont des concepts qui aliènent l’individu de lui-même et qui forcent l’Homme à partager son identité qu’il n’a presque pas avec un égrégore social qui est très puissant, puis éventuellement l’Homme perd son identité. Donc vous replongez ou vous resituez l’Homme dans un contexte social comme au vingtième siècle avec la surinformation, la surdiffusion, la surprésence des médias électroniques, la musique, ainsi de suite, la télévision, les idées, tout ça, ben, éventuellement, l’individu ne sent plus qu’il EST.

Et qu’est-ce que ça veut dire ÊTRE ? Ça veut dire ne pas être comme les autres. Les philosophes, Sartre et tous les philosophes du vingtième siècle, dix-neuvième siècle ont voulu définir qu’est-ce que c’est ÊTRE. Ils ont écrit des livres sur ÊTRE. ÊTRE, ça veut dire ne pas être comme les autres. Quand tu n’es pas comme les autres, tu ES automatiquement. Ça fait que c’est simple ÊTRE (rires du public). C’est simple, par contre c’est très difficile de le devenir parce qu’il y a une grande proportion de notre êtreté ou de notre non-êtreté qui est calquée sur la non-êtreté des autres. Et on est impuissant, on a été impuissant, là on commence à être un peu plus puissant dans cette direction-là, parce qu’on a déjà un peu plus de science, mais on a été très très impuissant à pouvoir supporter cette solitude-là, de ne pas être comme les autres.

Et je fais une parenthèse, quand je dis ne pas être comme les autres, ça ne veut pas dire revenir à un état tribal des hippies des années 60 qui était une autre illusion, ils n’étaient pas comme nous autres, ils étaient comme eux autres entre eux autres. Donc l’illusion au bout de vingt ans, ça a sauté évidemment. Donc ÊTRE, ça veut dire ne pas être comme les autres. Et ne pas être comme les autres, ça ne veut pas dire ne pas respecter les autres, puis ne pas respecter ce que les autres font. Ça veut dire se respecter soi-même et traiter avec ce que les autres font, traiter avec ce que les autres construisent, traiter avec ce que la civilisation met sur pied d’une façon intelligente, c’est-à-dire que si c’est utile, tu l’utilises. Si ce n’est pas utile, tu le mets de côté, mais tu dois respecter les gens qui continuent à l’utiliser.

DM : Bernard, quand vous parlez d’être et puis d’être différent des autres, pour une structure gouvernementale comme on la connaît, ça serait vécu comme l’anarchie totale ?

BdM : Non, non, non, moi en tant que personne je ne vis pas comme les autres, je vis comme moi-même, mais je ne suis pas un type qui est anarchique. Être anarchique, c’est ne pas respecter les lois sociales, ça c’est de l’anarchie.

DM : Mais le chronomètre, quand il bâtit un système de lois, il le bâtit en tenant compte que les gens sont un peu pareils.

BdM : Quand un gouvernement bâtit un système de lois, il bâtit un système de lois afin de protéger le statu quo d’une conscience sociale qui est plus ou moins utile, qui est plus ou moins valable ou qui est historiquement progressive. Donc à ce moment-là, les lois, heureusement qu’on a les lois parce que les lois sont le niveau le plus intelligent de la conscience humaine. Éliminons les lois qui ne sont pas nécessaires, mais il y a des lois qui sont très intelligentes, puis il y a des êtres qui, ensemble, travaillent à structurer des composantes sociales pour la protection de l’individu comme la protection de la société. Dans notre société moderne, occidentale, on a des lois qui protègent la société mais qui protègent aussi l’individu. Donc ces lois-là sont des lois qui sont saines, ce sont des lois qui sont inévitablement nécessaires.

Donc un être qui est conscient ne va pas aller contre les lois sociales, par contre un être qui est inconscient et qui vit une fausse identité va chercher à transmuter ou à changer ces lois sociales là d’une façon trop rapide. On parle souvent, par exemple – là on en parle moins, mais on en a parlé pendant des générations – de révolution sur la Terre. Vous ne pouvez pas sur une planète ou à l’intérieur d’un pays créer de révolution, parce qu’une révolution, ça brise l’ordre établi et ça ne le remplace pas par un autre.

Que les peuples, que les nations, que les sociétés évoluent à un rythme qui leur convient, les Japonais l’ont fait, les Anglais l’ont fait, que l’Homme évolue par rapport à un rythme qui lui convient, et l’Homme va être capable d’ajuster et de transmuter les formes sociales de sa conscience sociale pour en arriver à progresser plus rapidement. Mais une révolution, ça détruit tout, regardez ce qui s’est produit en Russie, donc l’Homme doit évoluer.

Donc sur le plan social, l’Homme doit évoluer, sur le plan individuel l’Homme doit évoluer. Et un Homme qui évolue sur le plan individuel n’est pas anarchique. Au contraire. Parce qu’un Homme qui est conscient, qui est sensible, ainsi de suite, à l’ordre, autant à l’ordre du destin social qu’à l’ordre de sa propre destinée, il veut vivre dans un état qui est plus ou moins harmonisé pour qu’il puisse lui-même continuer à composer avec sa réalité, et en même temps demeurer… imprégné ou imbriqué dans une société qui est plus ou moins utile, qui est plus ou moins intelligente comme la Province de Québec, le Canada.

Ce sont des entités sociales qui sont réellement des entités qui sont très évoluées sur le plan global de l’évolution sociale planétaire. Le Québec c’est un des meilleurs pays au monde, le Canada c’est un des grands pays au monde. À ce moment-là, un Homme qui est conscient n’a rien à voir avec des aspects anarchiques par rapport à l’entité sociale. Par contre si un Homme était conscient, s’il vivait dans un pays extrêmement dénué de liberté relative sociale, il serait suffisamment intelligent pour sortir de cet environnement-là, mais il ne vivrait pas l’anarchie.

Un être conscient ne peut pas être anarchique d’ailleurs, parce que l’anarchie c’est une réponse émotive à la souffrance de l’âme par rapport à des conditions sociales, dont les lois globales, cosmiques, ne sont pas comprises. Tandis qu’un être conscient connaît, comprend les lois planétaires, les lois de l’expérience de masse humaine. Donc lui, en tant qu’individu, il n’est pas intéressé à vivre anarchiquement sa vie. Il va vivre sa vie évolutivement, et s’il est dans un milieu où il ne peut pas vivre cette vie-là, il va changer d’endroit, il va changer d’espace matériel, physique.

DM : Je vous dis ça parce que les gens en général, quand ils défendent le droit d’être, on le retrouve aujourd’hui à travers les races, on regarde les Yougoslaves, on regarde les Autochtones ici, on regarde tous les gens qui ont eu à manifester une certaine différence, ils ont toujours à débattre avec âpreté une idéologie quelconque pour pouvoir exprimer un droit d’existence.

BdM : Les gens débattent des conventions sociales, les gens débattent les valeurs de la mémoire de la race en tant qu’individus sans identité. Donc si vous prenez un Indien ou si vous prenez un Croate, ou si vous prenez n’importe qui, qui n’a pas d’identité, la seule identité qu’il peut se donner, c’est une identité dont le portefeuille est social, et ce portefeuille social fait partie de l’expérience de l’âme, il ne fait pas partie de la puissance créatrice de l’Esprit individualisé. C’est pour ça que ces individus-là ou ces gens-là souffrent énormément, et je respecte leur souffrance, mais je ne peux pas voir leur souffrance comme étant sur le plan individuel, nécessaire. Sur le plan social, sur le plan de leur convention, ça fait partie du méli-mélo astral de leur karma, mais sur le plan individuel, ça n’existe pas.

Si moi j’étais Indien, si moi j’étais conscient et que j’étais Indien, et que l’environnement humain Indien n’était pas suffisant, ne pouvait pas m’apporter l’équilibre psychique dont j’ai besoin en tant qu’individu, à ce moment-là je me retirerais. Si j’étais noir, si j’étais Croate, si j’étais quoi que ce soit, si je faisais partie d’une minorité qui devait revendiquer des droits d’ordre sociétal, pour se créer une illusion fictive d’identité illusoire, je me retirerais. Parce qu’en tant qu’individu conscient, je ne serais pas intéressé à vivre l’anarchie parce que l’anarchie, ça fait partie de la réponse astrale de l’âme à une condition involutive karmique planétaire.

C’est l’histoire de l’Humanité, c’est l’histoire de l’involution, et c’est à ce point-là que se sépare l’involution de l’évolution. C’est à ce point-là que se sépare l’Homme individualisé qui s’en va vers sa réalité, et l’Homme qui est cosmiquement, planétairement, astralement programmé, et qui subit l’ignorance de sa conscience en fonction de valeurs qui lui sont imposées par des paramètres d’ordre émotif, qu’il est allé chercher au niveau du développement de sa mémoire dans la conscience de la race, ou qu’il a lui-même cultivé pour des raisons d’infériorité psychologique ou psychique, c’est-à-dire pour des raisons de manque d’identité personnelle.

DM : Vous voulez dire que les gens qui se sont donnés une personnalité collective, c’était pour combler un manque personnel ?

BdM : C’est pour combler une absence d’identité. L’être humain n’a aucune idée de ce que c’est de l’identité. Un être qui a de l’identité n’a plus besoin de rien d’autre, parce que ses centres d’énergie sont balancés. Sa créativité est immuable, sa créativité n’a plus de fin, sa conscience est totalement présente, c’est-à-dire qu’il est capable de comprendre instantanément les différents aspects de l’expérience humaine, donc automatiquement il ne vit plus d’expérience.

Ce qui définit l’être humain sur la Terre, c’est que c’est un être qui vit d’expérience. L’Homme ne peut pas vivre d’expérience “forever”, il faut que ça arrête un jour de vivre d’expérience, puis vivre d’expérience, puis vivre d’expérience, puis vivre d’expérience. Mais tout le monde vit d’expérience. Alors on dit : “Si tout le monde vit d’expérience, il faut bien que je vive d’expérience” ! Donc c’est très grave. C’est très grave ultimement pour l’être humain de toujours vivre d’expérience. Et la raison qu’il vit d’expérience, c’est parce qu’il n’a pas d’identité.

L’expérience, c’est le four crématoire de l’émotion. Vous n’avez pas besoin d’être Juif pour ça (rires du public). L’expérience, c’est le four crématoire de l’émotion et tout le monde se fait fourrer, tout le monde, constamment. Puis ce n’est pas parce que vous avez un doctorat à l’université de Montréal que vous êtes “safe” ! Tout le monde ! Ça fait quéventuellement, l’Homme, plus il avance, plus il entre dans son identité, plus il reconnaît ou plus il reconnaîtra – parce qu’on est obligé de parler au futur – l’importance de ne pas être comme les autres, donc de supporter son individualité, ce qui implique supporter sa solitude temporaire, jusqu’à tant qu’il en rencontre un autre comme lui, puis un autre comme lui, puis un autre comme lui.

Mais à ce moment-là, l’Homme va devoir souffrir d’expérience parce que l’expérience, c’est la seule mesure de son développement. Alors que l’Homme conscient, la mesure de son développement, ce n’est pas l’expérience, c’est sa capacité de ne pas la vivre. Vous voyez la différence ?

DM : Est-ce que je peux poser une question là-dessus ? Vous dites : La personne qui n’est pas comme les autres, si elle en rencontre une personne comme elle…

BdM : Non, vous ne rencontrez jamais quelqu’un comme vous-mêmes, mais vous rencontrez des gens qui comprennent le phénomène d’être comme soi-même. Donc quand on est comme soi-même, on ne peut pas être comme les autres, mais on peut comprendre ou d’autres peuvent nous comprendre… (Coupure enregistrement)… (Reprise en cours)… (…) Que quand un être vit très près de lui-même et qu’il refuse de constamment s’apprivoiser aux influences de sa civilisation ou de sa race, des influences qui sont négatives et qui lui enlèvent de l’autonomie, cet être-là éventuellement découvre que d’autres personnes sont sur sa longueur d’onde.

C’est évident qu’il n’y pas deux êtres pareils. Vous ne serez jamais comme moi, puis moi je ne serai jamais comme vous. Par contre, il y a des plans de conscience mentale où on peut facilement se comprendre parce que déjà, on vit un certain niveau d’identité. Bon, c’est comme ça que ce phénomène d’identité intelligent se répandra sur le plan matériel, et ça n’aura rien à voir avec l’évolution de la conscience sociale. C’est totalement au niveau de l’évolution de la conscience individualisée.

DM : Bernard, les gens quand ils sont inconscients, ils donnent une valeur à quelque chose et se donnent une raison de vivre sur ces valeurs-là. Un individu qui a de l’identité qui est coupé, pas coupé mais, disons, qui est capable de prendre une distance avec l’expérience, est-ce qu’il donne une valeur à quelque chose, est-ce qu’il vit sa vie pour une raison ?

BdM : Il vit sa vie, point final.

DM : Sans raison ?

BdM : Quand tu vis, tu n’as pas besoin de raison… Vivre… Quand tu fais pipi, quand tu fais caca, quand tu manges un steak, quand tu fais l’amour, quand tu fais un voyage, tu n’as pas besoin de raison. Dans le phénomène de vivre, il y a un équilibre d’énergie sur le plan mental, sur le plan émotionnel, sur le plan vital, donc l’être est bien. Si vous cherchez toujours des raisons pour vivre, vous allez vous chercher toujours des raisons pour survivre.

DM : OK. Est-ce qu’à ce moment-là, c’est le sens ou les valeurs que les gens donnent à une vie qui fait leur expérience ?

BdM : Oui, parce que les valeurs que les gens donnent à leur vie, ce sont des valeurs qu’ils sont allés chercher dans la réserve des valeurs sociales. L’Homme ne se crée pas des valeurs tout seul. Quand un être humain a des valeurs, ou une valeur, que ce soit une valeur spirituelle, ésotérique, matérielle, matérialiste, politique, il est allé chercher cette valeur-là dans une grande réserve de valeurs. Puis il dit : “Bon, cette valeur-là, elle me va”.

Tandis que l’Homme conscient ne va pas aller chercher des valeurs dans la réserve des valeurs. Il va se créer un mode de vie qui lui convient à lui et il va prendre dans ce que la société crée, les choses qui lui sont utiles. Tandis que l’Homme, quand il va chercher des valeurs dans la grande réserve des valeurs sociales, il ne va pas nécessairement chercher quelque chose d’utile.

Un Homme qui est médecin et qui dit à son fils : “Moi je suis médecin, toi tu vas être médecin” ou : “Moi je suis ferronnier, toi tu vas être ferronnier”. Le jeune, il peut aller dans la réserve du père et dire : “Mon père, il a monté un business, je vais avoir une ferronnerie, puis je vais continuer dans les pas de mon père”. Mais ce n’est pas évident que ce soit la chose la plus utile pour lui. Ce n’est pas évident que de devenir médecin, ce soit la chose la plus utile pour lui. Mais il est entouré de médecins dans la famille, puis ça ne parle rien que de gynécologie puis d’arrachage de… En fin de semaine, quand ils font des “partys” ! Qu’est-ce que tu veux que le petit fasse, ben, il rentre dans le portrait ! Donc l’être humain ne peut pas indéfiniment aller chercher ses valeurs dans la grande réserve de valeurs de l’expérience de l’Humanité. Il faut qu’il réponde consciemment à ses besoins.

Vous parlez de valeurs, l’Homme inconscient vit de valeurs, l’Homme conscient vivra de besoins. Si vous voulez établir la différence réelle, c’est que dans une valeur, il y a une émotion qui, conjointement avec le “partnership” intellectuel que vous développez au cours des années, que vous appelez votre culture, devient pour vous autres les éléments totaux qui coïncident avec votre personnalité. Tandis que sur le plan de la conscience réelle, l’Homme découvrira ses besoins. Et ses besoins seront instantanément révélés à sa conscience. Ça fera partie de sa conscience.

Un petit gars qui dit : “Moi, il faudrait que j’aille faire un voyage en Europe, j’irai en Europe, quand bien même j’irais en bicycle, j’ai besoin d’aller en Europe”, il ne va pas parler de la valeur d’aller en Europe, il va dire : “Ça me pète dans le péteux, il faut que j’aille en Europe, j’ai besoin d’aller en Europe, j’en mange”, ça c’est le besoin. Il va arriver en Europe, quand bien même il n’aurait pas une tune en Europe, il va fonctionner, il va se trouver un petit job, il va se rencontrer quelqu’un qui va l’aider à rester là.

Mais un gars qui s’en va en Europe pour des valeurs, parce que c’est IN d’aller en Europe, il va arriver en Europe, là il va avoir des problèmes. Tandis que l’autre petit gars, il va rester là en Europe pendant un an, puis il va en avoir du fun. Ça, c’est le pouvoir de l’Esprit, ça fait partie de sa conscience qu’il fasse ce mouvement-là, c’est un besoin, donc ce n’est plus une valeur. Et aujourd’hui on vit au niveau des valeurs. D’ailleurs l’Humanité a toujours vécu au niveau des valeurs… Les valeurs, les valeurs ! C’est de valeur ! (rires du public).

DM : Est-ce que vous iriez jusqu’à dire que les gens qui vivent selon leurs besoins, leur vie est facile, facile dans le sens qu’elle n’est pas compliquée ?

BdM : Quand je parle de besoins, je sais ce que je veux dire. Dans la mesure où l’être conscient vit au niveau de ses besoins, s’habitue à reconnaître ses besoins et applique toute sa volonté – puis ça va loin les besoins – applique toute sa volonté à toujours vivre au niveau de ses besoins, à ce moment-là, automatiquement, il en arrive éventuellement à se créer une vie, un mode de vie qui lui convient parfaitement.

DM : Mais il faut s’entendre en besoins, Bernard, est-ce que c’est vivre avec l’essentiel dans la vie ?

BdM : Non, non, un besoin ça n’a rien à faire avec l’essentiel, c’est une valeur ça, vous allez encore mettre une valeur dans mon besoin, vous avez des maudites habitudes qui font partie de votre mémoire. Un besoin, c’est un besoin. Il n’y a pas de valeur dans un besoin, c’est un besoin. Un besoin, c’est psychique, psychologique, organique, vital, c’est un besoin. Un besoin, c’est la correspondance de votre Esprit en alliance harmonisée avec vos corps subtils même jusqu’à votre corps physique. C’est ça un besoin. Il n’y a pas de valeur dans un besoin.

DM : Dans un besoin – dans ce que vous dites – il n’y a pas de limite dans l’impression qu’elle peut vouloir s’accaparer ou projeter ? Quand un individu a besoin, exemple, d’une maison, il n’a pas nécessairement besoin strictement de quatre murs puis un toit simplement, il peut avoir besoin d’une maison de cinq-cent-mille, si on met une valeur… (rires public)

BdM : Ça dépend… Là vous tombez dans des valeurs…

DM : Non, mais j’essaie de voir un individu qui vit des besoins, à quel niveau il peut savoir qu’il vit vraiment un besoin ou si ce n’est pas simplement un rêve ou une valeur…

BdM : Ça, écoutez, je ne peux pas diagnostiquer tous les différents niveaux de besoins que vous pouvez avoir…

DM : Non, mais ce que je voudrais savoir, c’est l’intensité qui définit le besoin ?

BdM : Un besoin c’est vital. Quand un gars a besoin d’une maison, qu’il a réellement besoin d’une maison, il va l’avoir la maison ! Ça fait partie de ses besoins, je parle des besoins là, pas des “bisoins”, des besoins ! Un gars qui a besoin d’une maison pour son équilibre… Bababababa… Il va éventuellement se trouver une maison, comment qu’elle serait grosse de même la maison, il va être content. Tandis qu’un Homme qui va vivre, ce que vous appelez le besoin d’une maison qui est un désir d’une maison, là il va mettre des valeurs là-dedans, elle ne sera pas trop grande, elle ne sera pas assez grande… Là, il va mettre une valeur, à ce moment-là il va vivre d’expérience.

Tandis qu’un besoin c’est vital, il y a une concordance, un besoin c’est toujours intelligent. Un désir, ce n’est pas toujours intelligent. Un besoin, c’est toujours intelligent, dans le cadre où je définis le besoin. Là je vais être obligé de le définir le besoin, parce que vous allez le définir pour moi et à ce moment-là, les gens vont dire : “C’est ça qu’il disait”. Ce n’est pas ça que je disais. Un besoin, c’est l’alliance entre l’Esprit de l’Homme et ses corps subtils jusque dans son corps matériel. Un besoin, ça ne se discute pas, c’est vital. Alors qu’une valeur ou un désir, ça se discute. Un besoin, ça ne se discute pas. Puis tu n’as jamais trop de besoins, tu en as juste assez, c’est vibratoire un besoin. Ça, c’est une autre dimension, c’est vibratoire un besoin. Tu le sais, tu le sais !

DM : Ça ne se pense pas !

BdM : Ça se regarde, ça se regarde ! Vous pouvez toujours penser parce que vous pensez à tout, vous autres, bon, ben… Mais ça se regarde un besoin, ça s’évalue un besoin, ça s’évalue, ça se mesure, ça s’ajuste, mais il y a un noyau quelque part, puis c’est ça ! C’est toujours nécessaire, c’est toujours nécessaire un besoin.

Puis si les Hommes conscients sensibles n’en arrivent pas à reconnaître leurs besoins au cours de l’évolution, ils ne pourront jamais engendrer les énergies dont ils ont besoin pour aller plus loin dans la hiérarchisation, dans le développement, dans l’harmonisation, dans la construction de leurs besoins. Donc ils auront toujours ce que j’appelle des vies plates ! C’est ça avoir une vie plate. L’affaire du petit pain, là, mon petit pain noir, je finis par un petit pain noir ! C’est la grand-mère qui dit : “On est né pour un petit pain noir” !

DM : Ça a amené les gens à ne pas vivre leurs besoins !

BdM : Le monde… Ils disent : “Bon, on est né pour des petits pains noirs” ! Il y en a bien du monde… On a pensé de même dans le Temps Duplessis, puis il y a du monde aujourd’hui qui sont comme ça, pourquoi ? Pourquoi est-ce qu’ils sont capables de dire : “Ben, je suis né pour un petit pain noir” , c’est parce qu’ils n’ont pas été capables d’identifier le premier besoin. Puis dans tout, puis dans la panoplie, dans l’évolution de la conscience supramentale sur la Terre, l’Homme devra découvrir son premier besoin, parce qu’il faut que tu découvres le premier d’abord. Puis tant que tu n’as pas découvert le premier besoin, tu ne les as pas tes besoins, tu n’es pas dans tes besoins, tu ne peux pas les activer, les créer tes besoins. Donc à ce moment-là, tu vas vivre par rapport à des valeurs qui font partie de ton corps de désir. Ça, ça fait partie de l’expérience de l’âme. Donc chaque être humain doit découvrir son premier besoin.

Puis si tu regardais des individus, individuellement, tu pourrais voir que lui, son premier besoin, c’est telle affaire. Puis lui, son premier besoin, c’est telle affaire. Puis lui, son premier besoin, c’est telle affaire. Peut-être, ça peut prendre deux, trois ans avant qu’il en arrive à avoir la force d’aller chercher ce premier besoin là.

DM : Donc un besoin, ce n’est pas nécessairement accessible facilement ?

BdM : Non, ce n’est jamais accessible !

DM : Ce n’est jamais accessible ?

BdM : Non, un besoin ce n’est jamais accessible facilement. Éventuellement, ça le devient parce que tu as généré tellement de synergie créative que là, tu as accès à tes besoins. Puis même encore là, ils sont rythmés, ils sont toujours rythmés, parce que les besoins sont rythmés par ton Esprit, ils ne sont pas mis en cadence ou ils ne sont pas présentés par le corps de désir. Ils sont rythmés par ton Esprit, donc tes besoins sont toujours dans le bon timing, juste assez. Tu n’en as jamais besoin de plus, de besoins, que ce que tu as. Tandis que des désirs, ça n’a pas de fin, tu peux en avoir tant que tu veux.

DM : Mais est-ce qu’un besoin peut devenir obsessionnel ?

BdM : Un besoin, ça ne peut jamais être obsessionnel, un désir oui ! Un besoin, ça ne peut pas être obsessionnel, parce que c’est intelligent. Il n’y a pas d’obsession dans l’Esprit.

DM : Puis dans le besoin, est-ce qu’il peut y avoir de l’expérience ?

BdM : Dans le besoin, il n’y a jamais d’expérience, par contre il y a un raffinement de ta conscience par rapport à la sensibilité que tu as besoin d’avoir pour pouvoir vivre ce besoin-là d’une façon grandissante, croissante, intelligente, ainsi de suite.

DM : Donc dans un besoin, on ne fait jamais; entre guillemets, d’erreurs ?

BdM : Dans un besoin, il n’y a jamais d’erreurs, mais dans un besoin il y a une définition de plus en plus définie, de plus en plus subtile de ta relation avec les conditions de ce besoin-là. Peut-être que dans le besoin, tu apprends à supporter le temps. Parce que le temps au niveau de la conscience supramentale, c’est très important. C’est à travers le temps qu’il travaille l’ego, puis qu’il travaille l’ego, puis qu’il travaille l’ego, puis qu’il travaille l’ego…

Tu as une fille : “J’aimerais ça, avoir un homme dans ma vie”, là je parle pour la fille comme je parle pour l’homme : “J’aimerais ça, avoir une femme dans ma vie”. Il y a du monde, c’est plein de monde, ils aimeraient avoir des hommes dans leur vie, puis des femmes dans leur vie, mais ils ne sont pas prêts ! Là, c’est le corps de désir, parce qu’ils s’ennuient, puis ça je comprends ! Mais aussitôt qu’ils se ploguent ensemble… Ils se rencontrent à la fin de semaine, quand ils vont danser du gogo, là ils s’aiment, hein ! Ça brûle, tu regardes le corps astral, il prend une expansion de trois, quatre pouces chaque bord ! Mais ça ne dure pas, parce que c’est un désir, ce n’est pas un besoin.

Donc ils ne sont pas capables de savoir si ça va durer, si ça ne va pas durer, ils ne sont pas équipés psychiquement, psychologiquement pour savoir si ça va durer. Puis c’est grave, quand tu rencontres quelqu’un, tu ne sais pas si ça va durer ! Y en a-t-il du monde qui savent si ça va durer ou si ça ne va pas durer ? Ils ne savent pas ! Là, ça commence, un an, deux ans, trois ans, ça pète ! Une semaine, deux semaines, ça pète ! Là, tu regardes, ça fait vingt-cinq ans que vous êtes ensemble, qu’est-ce qui se passe, es-tu capoté !? Ils ne sont même pas capables de comprendre, comment ça se fait aujourd’hui qu’ils peuvent être ensemble après vingt-cinq ans !

L’Homme a beaucoup à apprendre de lui-même, puis quand l’Homme va apprendre de lui-même, puis il va rentrer dans sa conscience, ses besoins vont se placer. La fille, elle vient dans un certain temps, puis le gars vient dans un certain temps, ça ne veut pas dire qu’en attendant tu restes sur le banc ou tu restes sur tes tablettes, mais au moins, quand tu sors, tu ne vas pas faire une indigestion aigüe de possession temporaire, comprends-tu ! (rires du public).

DM : Ça, ça ne dure pas mais c’est dur !

BdM : Ça ne dure pas mais c’est dur ! (rires du public). Je reviens toujours à la personne que j’avais rencontrée, puis ça c’est mon histoire favorite. Elle était en amour avec son boss, lui avait une maîtresse, puis il avait une femme, mais elle l’aimait ! Puis je lui dis : “Il ne peut rien se passer, il n’a pas rien qu’une femme. S’il n’avait qu’une femme, peut-être tu pourrais espérer qu’un jour il va divorcer, puis”… Mais je lui ai dit : “Il a une femme puis il a une maîtresse, ça fait que toi tu es la deuxième maîtresse, alors qu’est-ce qu’il te reste”…

Sais-tu combien ça lui a pris de temps pour comprendre ? Ça lui a pris trois ans ! Puis trois ans où elle a tellement souffert qu’elle a compris. Puis quand elle a compris, elle a dit : “C’est drôle, c’était tellement facile de le laisser”. Puis je lui ai dit : “Pourquoi est-ce que tu ne l’as pas laissé avant, au lieu de perdre trois ans ? Pendant trois ans, tu aurais pu trouver quatre, cinq paires de souliers en attendant” (rires du public). C’est effrayant !

DM : Cette personne-là, elle vous a dit certainement qu’elle en avait besoin (rires du public, de DM et de BdM) ! Mais c’est vrai !

BdM : Bah ! Oui évidemment, tu sais, mais le besoin que je parle, puis le besoin, ce n’est pas le même besoin ! Ce n’est pas un besoin basé sur l’identité. C’est un besoin basé sur le manque d’identité. Si elle avait eu le moindrement d’identité cette fille-là, elle aurait mis une croix sur ça, surtout si je lui dis ! (rires du public). Ça fait qu’à cette heure, ben, je ne parle plus ! Mais pour faire des farces là, sérieuses, c’est effrayant ! Puis je prends toujours le domaine de l’amour parce que c’est là que c’est le plus “touchy” (délicat), c’est difficile les émotions, c’est extraordinaire. Donc les gens vivent des expériences, puis des expériences, puis ça ne finit plus !

DM : Mais, peut-on aller Bernard, jusqu’à dire qu’on a besoin d’expériences pour savoir nos besoins ?

BdM : Ouais, vous avez besoin d’expériences pour connaître vos besoins. Ouais, très juste !

DM : Parce qu’on peut dire que souvent les gens, on leur dit certaines choses qui sont éclatantes de conscience, mais ils ne sont pas capables de le vivre parce qu’ils ont besoin d’expériences.

BdM : Très juste.

DM : Qu’est-ce qui bâtit ce besoin d’expériences ?

BdM : Ce qui crée ce besoin d’expériences là, c’est parce que les gens n’ont pas suffisamment d’intelligence. Autrement dit là… Je vais vous donner un exemple. Vous, vous faites la consultation là, vous êtes en public, vous avez rencontré toutes les couleurs, bon ! Si vous voyez quelque chose, vous dites à la personne : “Ça là, tu devrais regarder ça de même ! Regarde ça de même”. La personne, elle part, puis elle regarde ça de même, puis elle travaille sur ça. Elle revient une semaine après, puis elle dit : “Oui, j’ai fait tout ça, puis ça a marché”.

Là, la personne n’aurait pas à vivre autant de besoin d’expériences parce que là, elle verrait que ça marche telle affaire, puis une autre affaire, puis une autre affaire. Mais ce n’est pas ça que les gens font. Les gens vont voir des conseillers, vont voir des gens qui peuvent les aider, pas pour actualiser ce qu’ils entendent d’intelligent – parce que l’autre n’est pas impliqué émotivement dans la situation – mais pour dorloter leurs émotions. Ils se dorlotent, ils se dorlotent leurs émotions. C’est ça qu’ils disent : “C’est intéressant”. Mais les gens ne sont pas sérieux. Les gens ne prennent pas au sérieux, donc c’est une façon pour eux autres de dire : “Bon, ben j’ai fait un effort, mais je ne suis pas capable de faire l’acte de volonté créatrice”.

DM : Ou souvent ils peuvent confronter l’intelligence, la mesure…

BdM : “Whatever” !

DM : Mais bon, on arrive au fait que la personne vit une expérience. Est-ce que c’est en vivant de l’expérience que tu deviens intelligent ?

BdM : Pas nécessairement. Il y a des gens qui vivent des expériences toute leur vie, puis ils restent stupides toute leur vie. Donc l’expérience, elle sert simplement à enregistrer sur le plan astral des mémoires qui seront utilisées plus tard dans d’autres évolutions. Par contre, il y a des êtres qui vivent d’expérience puis qui avancent. Mais le problème, c’est qu’on a besoin aujourd’hui dans le monde, de référents universels. On a besoin de science, d’une science de la psychologie de l’être, de l’Homme, “whatever” !

On a besoin d’une science qui, en soi, n’est pas colorée par l’Homme, n’est pas colorée par l’ego, n’est pas colorée par le mental réflectif. À partir du moment où on a cette science-là, on commence à travailler avec cette science-là. Éventuellement, on peut en arriver à réduire la longévité de nos expériences, pour en arriver un jour à pouvoir être bien dans notre peau assez vite, au lieu d’attendre des années, puis des années, puis des années, puis des années, puis des années ! Puis ça ne finit pas. Tu regardes du monde, puis telle année, puis tu les regardes quinze ans plus tard, ils sont pareils. Ce n’est pas croyable. Même les plantes changent, ce n’est pas croyable !

Par contre, il y en a d’autres, tu les regardes, puis ça avance, puis ça avance, puis ça avance, puis ça avance ! La vie, c’est comme un compte de banque, il faut que ça grossisse, puis que ça grossisse, puis que ça grossisse. Un gars qui a toujours 50 cents à la banque, ce n’est pas un gars intelligent. Une vie, il faut que ça grandisse à tous les niveaux, sur le plan émotionnel, sur le plan de la créativité, sur le plan de l’ordre. Il y a des gens qui ont du désordre dans leur vie de façon systématique. Il y a des gens qui systématisent le désordre. Ils systématisent le désordre, c’est effrayant.

DM : Oui, c’est un fait ! Bernard, quand une personne vit de l’expérience puis éventuellement en arrive à dépasser cette expérience-là, est-ce que ça veut dire qu’elle était déjà intelligente, mais que c’était masqué ? Et puis qu’en brûlant l’expérience, elle a découvert une intelligence qui existait déjà ou si l’expérience l’a rendue intelligente ?

BdM : L’expérience a mis son intelligence en vibration.

DM : Mais l’intelligence existait déjà ?

BdM : Oui.

DM : Donc substantiellement, indépendamment de la vie d’un individu, ce que vous dites là, c’est que n’importe qui, qui a beaucoup d’expérience d’âme à vivre, est quand même très intelligent en potentiel ?

BdM : Non, ce n’est pas ça que j’ai dit. J’ai dit qu’une personne qui vit de l’expérience, et à un certain moment, enclenche créativement par rapport à cette expérience-là, pour en arriver à ne plus la vivre, c’est une personne qui est intelligente. Une personne qui vit beaucoup d’expérience d’âme – puis il y en a des gens qui vivent beaucoup d’expérience d’âme – et qui ne réussissent pas un jour à mettre un STOP, à freiner, à ralentir cette expérience d’âme là, sont des êtres qui font partie de l’involution. Et ce sont des êtres qui ne sont pas intelligents, donc ce sont des êtres qui ne pourront jamais, dans cette vie, en arriver à une identité intégrale.

C’est évident que pour en arriver à avoir de l’identité, ça ne peut pas être facile, parce qu’on est totalement dans notre personnalité. On n’est pas dans notre personne, on est dans notre personnalité. Donc ce n’est pas facile, c’est pour ça que je dis que ça demande de brûler de l’âme. Et brûler de l’âme, ça veut dire en arriver éventuellement à pouvoir vivre notre vie avec un minimum d’émotions subjectives dans notre mental, pour avoir l’heure juste, sans ça tu ne peux pas avoir l’heure juste. Comment tu peux avoir l’heure juste ?!

DM : Tout ce qui est émotion chez l’individu est sujet à masquer son identité ?

BdM : À masquer son intelligence, donc ce qui retarde le développement de son identité. C’est très difficile aujourd’hui, surtout aujourd’hui, c’est très difficile dans une civilisation involutive, pour un individu, de reconnaître – d’ailleurs c’est ça la différence entre l’involution et l’évolution – c’est très difficile pour un être aujourd’hui, dans n’importe quelle race, dans n’importe quelle nation, dans n’importe quel peuple, de pouvoir reconnaître la primauté de son identité par rapport à la conscience de la race. Parce qu’on est tous des personnalités. C’est de la personnalité.

On est fait de paramètres d’ordres sociaux, logiques, psychométriques, on est des êtres qui avons absorbé constamment des influences, qui n’ont aucune base dans la réalité de l’individu. L’individu, si on parle de l’évolution de la race-racine ou qu’on parle de l’évolution de la septième race-racine, quand on parle d’évolution de race-racine, on parle de scission au niveau de la conscience psychique entre l’individu et la conscience de la race au niveau psychique – pas au niveau psychologique, au niveau matériel – au niveau psychique !

Un individu conscient ne peut pas penser comme la conscience de la race, c’est impossible. Il peut respecter ce qui se passe dans la masse, il peut être en harmonie avec ce que la masse fait de légal, de constructif, mais psychiquement il ne peut pas penser comme la masse. C’est pour ça que j’ai toujours dit : “L’Humanité s’en va par là, l’Humanité involutive s’en va par là puis l’Humanité évolutive s’en ira par là”.

DM : Est-ce que cette tranche, cette coupure-là, elle se fait radicalement dans le mental de l’individu ou si c’est progressif ?

BdM : C’est progressif mais c’est radical dans sa progressivité à un petit niveau. C’est incrémental, mais la petite incrémentation est radicale, puis la petite incrémentation est radicale, puis la petite incrémentation est radicale ! Tu sais, quand tu demandes à un être inconscient s’il est intelligent, il va te dire : “Je ne sais pas, peut-être, je suis allé à l’Université, je suis allé à l’école”. Tu demandes à un être conscient : “Es-tu intelligent”, il va dire : OUI. Qu’il soit allé à l’école ou pas ! Tu ne peux pas lui enlever ça, parce que ça, ça fait partie de sa réalisation. Autrement dit, pourquoi est-ce qu’il peut dire qu’il est intelligent ? Pas parce qu’il a un doctorat ou pas parce qu’il n’en a pas de doctorat, mais parce qu’il voit la vie à partir de lui-même. C’est ça qui fait qu’il est capable de dire : “Ouais, je suis intelligent”. Bon, ben ça, ça fait partie de l’évolution incrémentale de la conscience supérieure de l’Homme.

DM : C’est ça qui est radical !

BdM : C’est ça qui est radical, oui !

DM : Une puissance d’affirmation !

BdM : Ça fait partie de sa conscience, ça fait partie de sa centricité.

DM : Bon, cette sensibilité-là à lui-même, est-ce qu’elle doit passer inévitablement par une conscience de l’invisible, subtile ?

BdM : C’est une question intéressante ça ! Ce qui arrive, c’est que c’est évident que si l’Homme entre dans son identité, puis entre dans les mystères du mental, rentre dans la conscience mentale supérieure… Babababababa… C’est évident que l’Homme ne peut pas vivre sur le plan matériel par rapport à des données purement intellectuelles ou rationnelles. L’univers, la vie est beaucoup plus vaste que ça. Et à ce moment-là, ayant été outillé psychiquement dans son évolution, pour en arriver éventuellement à pouvoir même avoir un contact avec l’intemporel d’une façon totalement intelligente, c’est évident que cette capacité-là éventuelle de l’être nouveau, va faire de lui un être qui va transcender les paramètres psychologiques de son involution, donc automatiquement, va lui donner une ascendance créatrice énorme sur la prédisposition psychologique des concepts de l’involution.

Si un être conscient discute ou est en communication avec des êtres involutifs qui discutent de religion, de spiritualité, d’âme, d’Esprit, de Dieu, de mégaforces ou de n’importe quoi, c’est évident qu’il va avoir des réponses que l’Homme inconscient n’est pas capable de penser, parce que ces réponses-là ne se pensent pas. Donc c’est évident que la conscience supramentale, c’est une conscience qui appartient à un autre temps, c’est-à-dire qui n’appartient pas à un temps psychologique de la race involutive, mais qui appartient au plan psychique de la race évolutive. Et c’est ça qui fait la différence intégrale entre un ego conscientisé individualisé et un ego inconscient qui est la propriété de la civilisation.

DM : Est-ce qu’à ce moment-là, on pourrait considérer que l’individu qui est, entre guillemets, la cinquième race, c’est un individu qui a strictement une conscience psychologique ?

BdM : L’individu de la cinquième race-racine a simplement une conscience psychologique. De temps en temps, il bénéficie d’une certaine conscience psychique, mais la conscience psychologique est trop rationnelle, donc elle a de l’ascendance sur sa conscience psychique. Par exemple, il y a des gens qui vont dire… Quelqu’un d’inconscient : “Ah ! C’est drôle je pensais à toi quand tu m’as appelé, juste quand tu m’as appelé, je pensais à toi”. La personne consciente pourrait dire : “Bon, ben, tu es télépathique”. L’autre il va dire : “Non, non, je pensais à toi, c’est arrivé de même, c’est tout”. Donc il n’ira pas plus loin. Ou la personne inconsciente, elle va rêver de quelque chose la nuit, puis le lendemain, ça se produit. Puis elle va dire : “Ah ! J’ai rêvé à ça hier” – “Ah ! Ben tu as eu un rêve prémonitoire”. L’autre va dire : “Ah ! Non, non, j’ai rêvé à ça, ça s’est adonné de même”.

Ça s’adonne toujours de même pour l’Homme inconscient. Savez-vous qu’est-ce que c’est le problème de l’Homme inconscient ? C’est un orgueilleux. Puis c’est un orgueilleux tellement énorme, tellement énorme, que sa conscience fondamentalement est luciférienne. C’est pour ça que l’Homme inconscient, à cause de son orgueil, à cause de son intellect, est incapable d’ouvrir les portes de sa conscience mentale, parce que son orgueil fait tellement partie de l’ordre des choses, fait tellement partie des lois astrales de sa conscience involutive, qu’il est incapable par lui-même de savoir, mais il est capable par lui-même d’avoir l’impression de créer l’impression de savoir.

Puis c’est ça qui crée l’orgueil, qui multiplie l’orgueil et qui fait qu’éventuellement les Hommes s’éloignent de plus en plus de leur centre, se créent une fausse identité. Et ceux qui sont en pouvoir de reconnaissance dans le monde, c’est-à-dire les intellectuels, ceux qui prêchent, ceux qui parlent, ceux qui étendent dans le fond de l’Humanité, des concepts ou des valeurs humaines, que ce soit des curés ou des politiciens ou des penseurs, ce sont ces gens-là qui sont les grands prêtres de l’involution.

Puis nous autres, les petits Hommes qui n’avons pas ce statut social là d’influence, à court ou à long terme, on se prend pour des “petits culs” ! On est tous des petits Hommes. Puis un jour, le petit Homme il va devoir réaliser par lui-même que l’Homme est grand. Puis quand le petit Homme va réaliser que l’Homme est grand, là il va commencer à réaliser que lui est grand. Puis c’est dur pour un petit Homme, tu sais, de dire : “Oui, je suis grand”. Il faut le faire. Psychiquement, il faut le faire ! Puis si on ne le fait pas, ben, on reste dans l’impression d’être des grands Hommes, puis dans le fond, on est réellement des “petits culs”. C’est pour ça que la transmutation de la conscience supramentale fait partie de l’évolution de l’Humanité, ça va être très long d’ailleurs. Puis c’est un nouvel âge, ça fait partie de l’âge du Verseau ! FIN

mise à jour le 22/08/2024

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