L’inertie

Canadian Arctic – credit: @NorthernScavenger YouTube

Conférence avec Daniel Ménard 49

« DM : Bonsoir. Ce soir, en première partie, nous parlerons d’un sujet qui, lorsqu’on affronte des obstacles, est extrêmement présent dans notre mental : “L’inertie”. Nous recevons donc Bernard de Montréal pour nous permettre de voir les différentes facettes émotives et intellectuelles de l’inertie : Bernard de … » BdM

 

En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.

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Daniel Ménard (DM) : Bonsoir. Ce soir, en première partie, nous parlerons d’un sujet qui, lorsqu’on affronte des obstacles, est extrêmement présent dans notre mental : “L’inertie”. Nous recevons donc Bernard de Montréal pour nous permettre de voir les différentes facettes émotives et intellectuelles de l’inertie : Bernard de Montréal. Bonsoir Bernard.

Bernard de Montréal (BdM) : Bonsoir.

DM: Dans la psychologie humaine, lorsque l’individu est obligé d’affronter différents obstacles dans sa vie, il est souvent confronté à une sorte d’atmosphère ou de climat d’inertie en terme de prise de décision ou même des fois, même pour avoir des réponses à ses questions. Est-ce que l’inertie s’aborde par l’action ou par une forme quelconque de compréhension du mental ou de l’évolution de l’émotivité ou du psychisme de l’être ?

BdM : L’inertie chez l’Homme est causée par le fait qu’il est incapable de prendre une décision à partir du plan mental. Quand je parle du plan mental, je parle du plan de l’intelligence intégrale pure non astralisée. L’Homme a une conscience très subjective, c’est-à-dire une conscience qui est totalement colorée par le mémoriel. Donc il lui manque dans sa conscience un accès instantané à des systèmes de communication supérieure. Et ces systèmes de communication supérieure font partie de la conscience mentale. Ils sont multiples ces systèmes-là, ils ont différents taux vibratoires.

Et pour que l’Homme puisse en arriver à pouvoir prendre des décisions de façon rapide, intelligente, et “bypasser” (contourner) le fameux phénomène de l’expérience qui est constante chez l’Homme de l’involution, il lui faudra au cours de son évolution personnelle, au cours de l’évolution de sa conscience, agrandir le champ de perception de son mental, c’est-à-dire agrandir le champ de perception du monde de la pensée, c’est-à-dire élever le taux vibratoire de sa conscience, c’est-à-dire ultimement venir en contact direct avec des plans d’intelligence qui ne font pas partie du monde de la mort.

Ce qui retarde l’Homme dans la formulation créative – je dis créative, je ne dis pas positive – créative de son mental, c’est que l’Homme ne possède pas dans sa conscience un agenda supérieur. Un agenda supérieur, c’est un agent supérieur en communication vibratoire directe avec le cerveau humain. Cet agent supérieur ou cet agenda supérieur, il existe dans la conscience de l’Homme. Il fait partie de la programmation universelle de l’Homme. Mais le contact entre l’Homme et cet agent supérieur là, il est coupé, il est diminué – de temps à autre au cours de la vie il se manifeste – parce que l’Homme a trop d’émotion dans sa conscience.

Et quand je parle d’émotion je ne parle pas d’émotion dans le sens qu’on l’entend. Pour moi, une émotion c’est une qualité d’énergie qui prend son origine dans le monde astral, qui se répercute dans la conscience humaine et qui sert à donner, à créer chez l’Homme, une polarité, c’est-à-dire un grand plaisir ou une grande peine. Mais cette émotion, cette énergie en soi, elle est astrale.

Souvent les gens disent : “Si on se conscientise ou si l’Homme se conscientise, ou lorsque l’Homme deviendra conscient, ou qu’il aura une conscience supérieure, est-ce que l’Homme aura de l’émotion ou est-ce que l’Homme vivra sans émotion ? Cette question déjà indique de la part de l’Homme la crainte de vivre sur le plan matériel sans émotivité. Et on ne comprend pas le caractère universel de l’émotion.

On comprend le caractère subjectif, personnel, planétaire, karmique, de l’émotion, mais on ne comprend pas le caractère universel de l’émotion, dans ce sens qu’on n’est pas capable, à cause du fait qu’on n’a pas contact avec cet agent universel, de vibrer l’émotion d’une façon mentale. On vibre toujours l’émotion d’une façon émotive, de sorte qu’au cours de la vie, ces énergies de basse fréquence s’accumulent s’accumulent s’accumulent, créent des égrégores astraux, et éventuellement créent suffisamment de statique pour couper le contact télépathique direct entre l’Homme et son agenda supérieur, c’est-à-dire les circuits universels qui composent et qui recomposent constamment la lumière.

Si ces êtres-là ou ces plans d’intelligence ne pouvaient pas composer et recomposer constamment avec la lumière, l’Homme perdrait au cours de la vie à maintes reprises, conscience, même astrale, donc conscience corporelle, conscience au niveau de son système nerveux. Sur le plan du décisionnel, pour que l’Homme en arrive éventuellement à sortir de l’expérience et entrer dans une phase totalement ascendante, c’est-à-dire créative, il lui faudra prendre conscience en lui de la naissance de sa lumière.

Bon. Cette lumière c’est quoi ? Cette lumière, c’est une qualité vibratoire de l’énergie mentale qui permet à l’ego transmuté, conscientisé, de se fixer de façon très permanente dans un champ d’énergie qui est prépersonnel, c’est-à-dire un champ d’énergie qui ne peut pas être personnalisé, qui ne peut pas être subjectivé par l’émotion qui fait partie de la qualité de la conscience planétaire involutive de l’Homme.

DM : Est-ce que la coupure avec les circuits est à l’origine de l’inertie que l’individu vit dans toutes ses formes d’activité humaine, autant en terme de couple, de travail, de processus créatif ? Est-ce que c’est cette coupure-là qui est à l’origine de l’inertie ?

BdM : La coupure… Bon. La question a deux aspects. Premièrement la coupure avec cet agenda, avec ces agents, elle date depuis le début de l’involution. Elle date depuis la phase Adamique de l’Homme. Elle date depuis le temps où l’Homme devait développer un ego pour pouvoir, sur le plan de l’âme, vivre de l’expérience et se procurer les plaisirs des sens. Ceci faisait partie des lois de l’involution.

Il est évident qu’au fur et à mesure où l’Homme a vécu dans son corps matériel, au fur et à mesure où l’âme est demeurée dans le corps matériel et qu’elle ne pouvait pas sortir à volonté du corps matériel – pour éventuellement être forcée de vivre en union avec le corps matériel jusqu’à la finalité, c’est-à-dire la mort – il est évident que l’âme a accumulé énormément de basses vibrations.

Et éventuellement, ce sont ces basses vibrations qui ont causé la coupure et qui ont empêché l’Homme de pouvoir instantanément se fixer dans cet agenda universel, qui est un très vaste système de communications, de vibrations, à la mesure de tous les êtres sur toutes les planètes et dans tous les mondes. Donc la coupure entre l’Homme et ces plans-là est à la source de l’involution, à la source de l’ignorance, à la source de l’inconscience, à la source du cycle involutif.

Et maintenant ça commence à être renversé, renversé dans ce sens que, maintenant, l’Homme commence à connaître, à savoir se fixer dans cet agenda pour pouvoir réunir dans sa conscience, à la fois les aspects égoïques transmutés et les aspects universels simplifiés. Quand je dis “aspects universels simplifiés”, je dis que plus l’Homme deviendra intelligent, moins il deviendra spirituel.

DM : Bon. Quand vous parlez de renversement de ces énergies dites négatives, et donc d’un passage à un niveau vibratoire plus élevé, quel est le déclencheur qui renverse ? Quelle est la dynamique qui permet à l’individu d’accéder à ce contact avec une force universelle ?

BdM : Au début, ça se fera par une certaine spiritualisation de l’Homme, parce que l’Homme ne peut pas passer de la conscience matérielle à la conscience universelle ou mentale sans passer par la phase spirituelle. L’Homme doit passer par le monde de la mort avant d’entrer en contact avec la lumière. Donc passer par le monde de la mort, ça équivaut sur le plan cosmique du terme, à élever sa conscience par rapport à ce que j’appelle le plan astral, c’est-à-dire par rapport au plan où se situent, travaillent, évoluent, des entités spirituelles de hautes ou de basses vibrations. L’Homme doit passer.

Ceci permettra à l’Homme de vivre ou de connaître ce que j’appelle une initiation, mais une initiation qui ne se terminera pas en contact ou en regard de l’astral, mais une initiation qui l’amènera finalement à mettre derrière lui tout ce qui est astral, pour entrer finalement dans les espaces psychiques qui font partie de sa conscience cellulaire. Pour ceci, il faudra que l’Homme déspiritualise sa conscience.

Aujourd’hui encore – parce que nous sommes quand même très jeunes dans l’évolution de cette conscience – aujourd’hui encore, nous sommes obligés de vivre ou de faire l’expérience, de connaître l’expérience qui nous rattache à des hauts niveaux d’astralité ou de ce que je pourrais appeler “d’astrogenèse”, c’est-à-dire de génération spirituelle. Mais la raison pour laquelle nous avons besoin d’avoir accès à une certaine régénération spirituelle, c’est parce que nous sommes encore des êtres spirituels.

Si nous étions des êtres mentaux, nous n’aurions pas besoin de génération ou de régénération spirituelle, nous serions instantanément capables de nous régénérer mentalement par la parole. Et il y a une très grande différence entre la capacité de l’Homme de se régénérer par la parole et la capacité de l’Homme ou chez l’Homme de se régénérer par des aspects spirituels de son inconscience. Parce que la parole, c’est une lumière qui est en soi didactique, c’est-à-dire que la parole c’est une science, la parole c’est une énergie, la parole c’est une intelligence.

La parole ce n’est pas un comportement psychologique. À partir du moment où la parole cesse d’être un comportement psychologique, les mots n’ont plus de valeur. Ils servent simplement à donner à la parole une fondation codifiée permettant à l’ouïe de pouvoir saisir les différents ombrages astraux du mot, pour amener éventuellement l’Homme à aller plus loin dans la recherche de l’identité de la vibration. Et une fois que l’Homme sera capable de mettre le doigt, c’est-à-dire de pouvoir être conscient de l’identité vibratoire de la parole, il n’aura plus besoin des mots pour se créer un astral complet, c’est-à-dire une enveloppe astrale complète.

L’Homme pourra complètement mettre de côté cette enveloppe astrale et pourra à ce moment-là commencer à créer une enveloppe éthérique, c’est-à-dire un champ d’énergie, un champ de force faisant partie de ses composants auriques qui le mettront en communication directe avec cet agenda universel. Et à ce moment-là, l’Homme ne sera plus forcé ou opprimé, ou impressionné par la connaissance, parce qu’il deviendra lui-même siège d’une connaissance quelconque, selon son statut universel, selon sa vie, selon ce qu’il doit faire, ainsi de suite, sur une planète ou sur une autre planète.

Le problème de l’Homme aujourd’hui, c’est qu’il est encore trop spirituel, c’est-à-dire qu’il n’a pas la capacité de comprendre que la réussite cosmique du plan de l’évolution de l’Humanité ou de l’Homme en particulier, est basée sur la capacité éventuelle de l’Homme de cesser d’avoir besoin de la valeur des mots, pour s’instruire d’une certaine forme de connaissance. L’Homme découvrira un jour que la connaissance n’a aucune valeur pour lui.

La science en soi est la seule forme d’énergisation de sa conscience multiple qui peut l’aider sur le plan humain matériel, éthérique, astral ou mental, à éveiller les différents esprits qui composent les différents royaumes, matériel-plantaire-animal-Homme-Surhomme, et éventuellement extraterrestre. Parce que nous sommes aujourd’hui à un point dans l’évolution de l’Humanité qui est aussi important pour l’Homme sur la Terre que pour les civilisations d’outre-espace. Et la raison est ceci : c’est que sur le plan éthérique, les planètes, le système local à l’intérieur duquel nous vivons, les planètes à l’intérieur desquelles nous vivons, sur lesquelles nous vivons, sont en train de s’enligner.

Et il viendra un point dans les années à venir qui n’est pas tellement loin, où les plans éthériques, c’est-à-dire les aspects spirituels, morontiels de l’atome, seront totalement coagulés, c’est-à-dire formeront un axe d’énergie qui permettra pour la première fois à l’Homme sur la Terre de s’éveiller en conscience, c’est-à-dire de bénéficier sur le plan de son corps matériel – autant que sur le plan de son corps astral, de son corps éthérique ou que son corps mental – de bénéficier de ce que j’appelle l’immortalité de la conscience. L’immortalité, ce n’est pas ce que l’Homme pense.

Souvent les gens vont dire : “Ah ! Ben l’âme est immortelle, lorsque nous mourons, l’âme est immortelle, les morts sont immortels”. Les morts ne sont pas immortels, les morts sont morts ! Et quand je dis que les morts sont morts, je veux dire que les morts n’ont pas accès à l’immortalité. Pour avoir accès à l’immortalité il faut être totalement composé, c’est-à-dire avoir conscience sur le plan matériel qui est le plus bas, jusqu’au plan supérieur, afin de permettre que toute l’énergie qui vient des centres cosmiques de l’universel vers la Terre puisse être réunie dans un instantané, à travers une vibration qui est totalement supramentale, c’est-à-dire totalement transparente sur le plan de l’ego.

Pour l’Homme qui vient, la conscience intégrale sera équivalente chez lui à l’immortalité de sa conscience. Ça ne veut pas dire que l’Homme va demeurer dans une enveloppe matérielle indéfiniment, parce qu’éventuellement l’Homme aura fini de faire ce qu’il a à faire sur le plan matériel. Mais lorsqu’il se sortira de son corps matériel, qu’il ira en conscience éthérique, il continuera son évolution. Il ne perdra pas conscience et il ne redeviendra jamais mémoire.

La différence entre le mort qui est mort et l’Homme conscient sur la Terre qui est en conscience, qui est en fusion de conscience, qui est en potentiel d’évolution vers une immortalité, c’est que l’un vit de la mémoire de son passé, de ses expériences, alors que l’autre est instantanément une mémoire cosmique, c’est-à-dire une mémoire qui s’éveille au fur et à mesure où les besoins de l’évolution ascendants se font savoir.

C’est pour ça que nous n’avons pas pu pendant l’involution – même si nous avons eu accès à toutes sortes de doctrines ésotériques hermétiques ou occultes – nous n’avons pas pu pendant l’involution comprendre la relation entre l’Homme et la mort et l’immortalité, parce que nous avons été incapables de nous communiquer à un agenda universel. Et la raison pour laquelle nous n’avons pas pu le faire, c’est parce que la conscience humaine aujourd’hui sur la Terre, c’est-à-dire la conscience involutive, elle est fondée sur le processus de la mémoire.

Une conscience créative n’a pas de mémoire, elle crée. La mémoire devient l’expérience de ceux pour qui elle crée. Un être qui est en processus de création, un être qui est dans une conscience totalement intégrée n’a plus besoin de mémoriel parce qu’il fait déjà partie d’une infinité. Et faire partie d’une infinité, ça veut dire pouvoir éveiller l’Esprit, les esprits, les différents niveaux d’esprits qui composent les différents plans de la création. Donc un Homme qui est conscient n’a plus besoin de mémoire. Et ça c’est difficile pour nous de comprendre ceci parce que nous sommes très mémoriels.

Avec l’évolution, l’Homme comprendra ceci, parce qu’il sera forcé au cours de son initiation solaire, au cours de l’avènement de cette grande énergie sur la Terre, de mettre de côté, de perdre un peu de cette mémoire matérielle psychologique, humaine, astrale, animique, faisant partie de la convention des connaissances, mais n’ayant aucune relation avec les systèmes universels de création qui font partie de l’architecture du mental, qui font partie des mondes architecturaux du mental et qui, ultimement, font partie de l’immortalisation de l’axe entre l’Esprit, l’âme et l’ego.

Il faut que l’Homme revienne à sa source, mais il faut que nous comprenions ce que ceci veut dire. Revenir à sa source ne veut pas dire revenir à une spiritualité transcendante. Revenir à la source veut dire que l’Homme en arrive à reprendre le pouvoir de sa lumière originale sur le plan matériel. Cette lumière originale c’est quoi ? C’est la lumière des agendas, c’est la lumière des circuits universels, c’est la lumière de son ajusteur de pensée, c’est la lumière de son double. L’Homme doit reprendre cette lumière-là, mais il ne peut pas la reprendre s’il n’a pas la capacité psychologique de se défaire de ce qu’il sait.

Au fur et à mesure où l’Homme apprendra à se défaire de ce qu’il sait, sans nécessairement nier l’importance de ce qu’il a connu, sans nier l’importance de ce qu’il sait, mais de se défaire – c’est-à-dire de ne pas mettre d’émotion dans l’importance virtuelle de cette chose-là – l’Homme entrera dans sa conscience infinie, et il aura accès à ce moment-là à une vibration de plus en plus ascendante, de plus en plus créative, de plus en plus haute, et éventuellement, l’Homme pourra parler avec tous les Hommes.

Et quand je dis parler avec tous les Hommes, je ne veux pas dire simplement avec les Hommes de la Terre. Quand je parle de parler avec tous les Hommes, je parle de parler avec les Hommes sur la Terre, je parle de parler avec les Hommes dans la mort, je parle de parler avec les Hommes qui sont sur le plan éthérique. Et je parle de parler avec les Hommes qui font partie du plan mental architectural du cosmos, donc l’Homme aura accès finalement à la parole.

Cette parole-là elle sera Verbe, c’est-à-dire qu’elle sera instantanément la concrétisation sur le plan matériel ou sur le plan éthérique – dépendant où l’Homme travaillera – de la valeur créative du mental cosmique universalisé de la forme humaine, perpétuée dans la matière par l’organisation cellulaire de la conscience, et rendue effective sur le plan éthérique par l’immortalisation, c’est-à-dire le contact perpétuel dans la fusion entre l’Esprit, l’âme et l’ego.

DM : Dans votre livre, La Genèse du Réel, vous faites souvent allusion aux entités et aux forces astrales comme étant des éléments qui empêchent l’Homme de se dégager de cette mémoire dont vous parlez. Est-ce que le premier dialogue entamé ne serait pas le dialogue avec l’astral pour en connaître ses lois, ou du moins trouver un moyen, disons, de se dégager de cette relation finalement avec ces êtres qui semblent être finalement ceux qui entretiennent la mémoire dans l’Homme ?

BdM : Oui, effectivement. Parce que le plan astral… Les morts sont des Hommes, ils n’ont pas d’enveloppe matérielle, ils sont dans l’enveloppe astrale. Il faut comprendre que les morts, lorsque les Hommes meurent et qu’ils vont sur les autres plans et qu’ils évoluent sur ces plans-là, ils sont limités par leur expérience.

DM : De vie ancienne ?

BdM : De vie ancienne ! Et il faut comprendre que les morts peuvent aider l’Homme. D’ailleurs c’est ce qui se produit avant que l’Homme vienne en incarnation. Vous venez en incarnation, vous établissez des liens sur le plan astral dont vous oubliez les origines. Vous venez en contact avec ces êtres-là. Ces êtres-là peuvent vous aider sur le plan matériel lorsque vous devenez conscients d’eux. Et même souvent ils vous aident sans que vous ne soyez conscients d’eux.

Par contre, lorsque je parle du plan astral, je suis obligé de parler du plan astral d’une façon initiatique. Je ne peux pas, moi personnellement, véhiculer aucune spiritualité, c’est-à-dire aucune émotion par rapport au monde de la mort, de la même façon que je ne peux pas véhiculer aucune émotion par rapport à l’Homme sur le plan matériel, parce que je ne fais pas partie du temps de l’Homme sur le plan psychique, comme je ne fais pas partie du plan de la mort sur le plan psychique.

Donc lorsque je regarde le monde de la mort ou que je regarde le monde de l’Homme, je suis obligé de parler à ces êtres-là comme je suis obligé de parler à l’Homme d’une façon créative, c’est-à-dire toujours en mettant devant la conscience incarnée ou désincarnée, le fait du mensonge cosmique. Et le mensonge cosmique fait partie de la territorialité psychique morontielle négative de tous les agents qui ont utilisé l’Homme – pour le perfectionnement sur le plan de la mort – d’une échelle de valeur créative qui a servi à perpétuer dans la conscience de l’Homme par réflexion, ce que nous appelons l’âge de l’involution, c’est-à-dire l’âge de l’erreur.

Ces êtres-là exécutent – je ne blâme pas les morts pour faire ce qu’ils font, plus que je blâme l’Homme pour être ce qu’il est – mais je suis obligé dans mon travail d’exercer la prérogative de savoir et de connaître ce qui se passe, ce qui se trame, quelles sont les lois de leur monde. Et à partir de ce moment-là, et à cause de la fusion et à cause de la vibration, ces êtres-là dans le monde de la mort sont amenés, à un certain moment donné, d’être obligés de regarder ce que je dis.

Un peu comme sur le plan matériel à l’intérieur d’autres paramètres, si nous parlons à l’Homme éventuellement, il en arrive à voir des aspects que nous pouvons lui expliquer. Mais c’est plus important de parler aux morts que de parler à l’Homme, parce que si nous changeons la conscience du mort, automatiquement la conscience de l’Homme change. L’Homme n’est pas équipé psychologiquement pour travailler avec le monde de la mort en général. Mais il existe des Hommes sur la Terre qui sont capables de travailler avec le monde de la mort de façon directe, c’est-à-dire pouvoir les instruire d’une façon ou d’une autre, afin qu’ils puissent éventuellement en arriver à lâcher prise et à se libérer de leur propre connu.

Qu’est-ce que c’est le connu d’un mort ? Qu’est-ce que c’est le connu pour un mort ? Le connu pour un mort – pour vous donner quelques exemples – c’est la façon à lui de ritualiser l’information qui fait partie de sa conscience, afin de pouvoir utiliser la lumière de l’Homme à l’intérieur de laquelle il agit, en relation avec laquelle il agit, pour se donner à lui l’impression de ne pas être mort. Il y a une grande difficulté dans le monde de la mort pour les êtres qui sont là, c’est que si vous leur demandez : “Est-ce que vous êtes morts”… ? Ils vous diront : “Non, nous ne sommes pas morts”, ou ils vous diront : “Oui, nous sommes morts”.

Qu’ils vous disent qu’ils sont morts ou qu’ils vous disent qu’ils ne sont pas morts, ils ne comprennent pas ce qu’ils disent. Un mort ne connaît pas ce qu’il dit quand il dit qu’il est vivant, et un mort ne connaît pas ce qu’il dit quand il dit qu’il est mort. Pourquoi ? Parce que la perception vibratoire de leur corps astral fait partie de la réunion de tous les éléments qui constituent l’organisation psychique de leur monde, dans une territorialité qui leur donne une affection collective. Les morts vivent tous une certaine affection plus ou moins élevée collective. Et c’est cette affection collective qui fait d’eux des êtres qui ont besoin de communiquer avec l’Homme pour s’assurer que cette affection collective, dont ils sont les souverains possesseurs, est toujours maintenue en vibration.

Si l’affection collective que les morts connaissent sur le plan astral était soudainement éliminée de leur expérience, les morts vivraient une terrible nécrose, c’est-à-dire qu’ils “remourraient” à l’infini. Et éventuellement leur corps astral ne pourrait pas supporter ce déploiement vertigineux de la conscience invertie de leur nature, et ils seraient obligés de s’autodétruire, c’est-à-dire de revenir au néantique. Et ce néantique serait terrible, parce qu’il ne resterait plus, à ce moment-là, d’âmes pour s’incarner sur le plan matériel, pour éventuellement connaître la fusion et connecter avec le plan mental.

C’est pour ça que les morts, dans un sens, doivent être protégés d’une trop grande douleur. Et c’est pour ça que pendant l’involution – pour toutes sortes de raisons – à travers toutes les sciences, à travers tous les âges, à travers toutes les philosophies, à travers toutes les religions, l’Homme a composé par intuition à travers toujours le mouvement du mort vers lui, a composé des façons pour les soulager, allumer des lampions, faire des prières, ainsi de suite, ainsi de suite.

Et ceci a été bon, parce que cela a permis au monde de la mort de se maintenir dans un certain équilibre où il pouvait, pendant de longues périodes, continuer à travailler en relation avec l’Homme, sans vivre de cette terrible crainte qu’ils ont de ne jamais avoir accès à la lumière. Mais ils n’en sont pas capables parce qu’ils ne font pas partie de la lumière mentale. Ils ne sont pas capables de comprendre jusqu’à quel point ils sont vulnérables.

Tant que l’Homme était involutif, il n’était pas vulnérable parce qu’ils ont le pouvoir sur l’Homme, parce que la pensée de l’Homme, elle est totalement conditionnée par eux. À partir du moment où la conscience de l’Homme se renverse et que l’Homme retourne à l’universel, et que l’Homme immortalise sa conscience, et que l’Homme reprend possession de la conscience de ses cellules, à partir du moment où l’Homme élimine la mémoire de sa conscience et commence à créer une nouvelle mémoire pour la morontialité de la conscience, et l’élévation vibratoire à l’infini de toute forme de conscience spirituelle, matérielle, plantaire, animale, humaine et suprahumaine, et extraterrestre, à ce moment-là ils sont dans l’effroi, ils sont inquiets, et ils ont raison d’être inquiets !

Et s’ils sont, petit à petit, amenés à pouvoir converser de façon intelligente avec des Hommes, c’est-à-dire soit par médiumnité, soit par télépathie, ainsi de suite, à ce moment-là ils bénéficieront de la lumière de l’Homme et ils perdront leur âge. En perdant leur âge, ils perdront leur mémoire. L’Homme, qu’il soit sur la Terre ou qu’il soit dans l’astral, doit perdre son âge, parce que l’âge est l’illusion psychologique de la mémoire donnée à l’âme pour lui permettre constamment de vérifier sa finité, sa finalité.

Et un être morontiel conscient, un être qui est totalement institutionnalisé dans sa conscience n’a plus d’âge, il n’a plus besoin de temps pour vérifier les différents paramètres de la conscience afin de se donner la valeur méritoire de la vérité, pour se donner à lui-même en tant qu’individu un certain support, une certaine sécurité psychologique, puisqu’il est totalement libre de ceci ! Tandis que les morts n’ont pas ce privilège.

Et les Hommes, l’Homme qui évoluera au cours de l’évolution, les œuvres qui seront proposées, les œuvres qui seront écrites, les paroles qui seront parlées, les médiums ou les Hommes conscients qui seront tous médiumniques, qui pourront converser avec eux, ces êtres-là pourront finalement bénéficier de l’Humanité. Et pour la première fois la Terre cessera d’être une école, et le monde de la mort sera de plus en plus affaibli dans sa capacité de magnétiser l’Homme, de l’hypnotiser et de converser avec lui à des niveaux qui sont tellement subalternes ou en dessous de la conscience mentale que, finalement, l’Homme deviendra libre. Et ces êtres-là ayant achevé le travail de leur âge pourront se réincarner, reliés à l’expérience de la mort.

DM : Dans ce que vous parlez, on voit que pendant une époque, des siècles, les entités ou les forces de la mort semblent enseigner quelque chose à l’Homme ou en tout cas informer, et que dans l’inversement, l’individu semble se dégager. Mais est-ce qu’il n’y a pas un contrat qui lie l’Homme au monde de la mort ou qu’il y aurait comme une redevance de l’Homme d’accompagner justement ce monde des morts pour… ?

BdM : L’Homme n’a aucune redevance. L’Homme comprendra un jour, lorsqu’il sera mental, qu’il n’a aucune responsabilité cosmique. Par contre, il a beaucoup de responsabilité karmique. Et la raison pour laquelle l’Homme a une responsabilité karmique, c’est parce qu’il s’est donné en tant qu’âme… En tant qu’âme, le privilège d’évoluer.

DM : S’est donné le privilège d’évoluer ?

BdM : S’est donné le privilège d’évoluer ! Quand vous venez sur la Terre, vous vous donnez, en tant qu’âme, le privilège d’évoluer. Afin d’évoluer, vous faites des contacts karmiques, vous établissez des contacts karmiques avec des entités sur d’autres plans. Lorsque vous évoluez et que vous prenez une certaine conscience, ces êtres-là vous aident.

DM : OK.

BdM : Mais cette responsabilité, c’est une responsabilité spirituelle, et l’Homme sera un jour obligé, forcé de s’en libérer, parce que l’Homme n’a aucune responsabilité cosmique. Lorsque nous parlons de responsabilité, nous parlons de relation étroite entre un niveau de conscience et un autre, soit en vertical ou en horizontal, qui permet à un taux vibratoire inférieur d’être assujetti à un taux vibratoire supérieur par le biais de l’émotion, par le biais de la spiritualité ou par le biais des conventions.

Un Homme qui est conscient n’a pas de responsabilité, parce que le phénomène de la responsabilité est un phénomène de relation entre deux êtres, alors qu’un Homme conscient ne vit aucune relation de responsabilité entre lui-même et d’autres êtres. Et le point le plus près de lui, le contact le plus près de lui, la relation la plus près de lui, qui serait la relation entre l’ego, l’âme et le double, devient morontialisée, devient universelle, intégrée, lorsque l’Homme ne sent plus par rapport à cette source universelle de haute vibration, aucune responsabilité vibratoire. Je ne dis même pas spirituelle, j’ai dit vibratoire !

Un Homme qui sent la moindre des responsabilités sur le moindre des plans – je parle surtout des plans psychiques – affaiblit sa vibration, perd la conscience de la vibration, donc automatiquement sort du plan mental et entre un peu dans le plan astral. Là, il y a des gens qui vont dire : “Mais sur la Terre, nous avons des responsabilités”. Oui, sur la Terre nous avons des responsabilités psychologiques qui sont absolument relatives à notre expérience, donc absolument relatives à notre inconscience, donc absolument relatives à notre expérience inconsciente, donc absolument relatives à notre ignorance à un niveau quelconque.

Si nous n’étions pas ignorants, si l’Homme n’était pas ignorant, autrement dit si l’Homme était créatif sur le plan matériel, ses responsabilités sur le plan matériel, qu’il vit, il les vivrait en fonction de l’harmonisation de lui et d’autres, mais il ne les vivrait pas en fonction de l’émotion entre lui et les autres, et c’est ça la différence.

DM : Quand vous parlez de responsabilité vibratoire, on cherche un petit peu où l’individu peut vivre cette forme de responsabilité. Puis la première idée qui nous vient c’est la mission. Une personne qui se donne une mission dans la vie, est-ce que ça serait un exemple ?

BdM : Une personne qui se donne une mission dans la vie ou qui a l’impression d’avoir une mission dans la vie, à ce moment-là il vit une responsabilité spirituelle. Cette responsabilité spirituelle fait partie des illusions karmiques de l’être, fait partie du pouvoir ascendant de l’âme, fait partie du pouvoir des entités sur le plan astral en relation avec lui, donc fait partie encore de sa domination, de la domination d’un être sur le plan matériel.

DM : Mais est-ce que c’est une responsabilité vibratoire ? Se donner une mission ou avoir l’impression d’avoir une mission ?

BdM : Se donner une mission c’est une responsabilité psychologique. C’est une responsabilité qui est ultimement vibratoire, mais qui est colorée par l’astral.

DM : Bon. Quand on a l’impression d’une mission, est-ce que c’est une relation avec un contrat karmique ou si c’est réel ? On a à vivre cette expérience de vivre une mission ?

BdM : L’expérience peut être réelle, mais l’expérience demeure karmique.

DM : Est-ce que c’est valable l’expérience karmique ?

BdM : L’expérience karmique, elle est valable dans le sens qu’elle permet à l’Homme qui est inconscient de prendre un peu plus conscience de son erreur.

DM : Vous semblez dire que toute expérience karmique est en soi temporaire pour passer…

BdM : Toute expérience karmique est en soi temporaire, fait partie d’un stage, est transitoire. Elle fait partie de l’ignorance, elle fait partie des conventions astrales sur la Terre. Toute expérience karmique est le refus inconscient de l’Homme d’être.

DM : Il n’y a pas de finalité là-dedans ?

BdM : Dans quoi ?

DM : Dans l’expérience karmique ?

BdM : L’expérience karmique ce n’est pas une finalité. L’expérience karmique c’est une transition, c’est un passage, c’est une phase, c’est une aberration !

DM : Bon. Une personne qui vous dit…

BdM : C’est le résultat d’une aberration, c’est le résultat d’erreurs, autrement dit c’est le résultat de l’incapacité de l’Homme d’être intégralement cosmiquement uni, perfectionnant, performant dans sa lumière universelle sur le plan mental, astral, éthérique et égoïque.

DM : Un personne qui vous dit : si je peux traverser mon karma je n’aurai plus à me réincarner ? Est-ce que c’est réel ?

BdM : Une fois que l’Homme a fini son karma, il n’a plus besoin de se réincarner. S’il s’incarne, il peut s’incarner pour des raisons qui sont créatives.

DM : Bon. Quand on pense à l’aspect créatif, le mental de l’individu est dans une autre vibration, il est en connexion avec son double. Sa fonction sur le plan matériel quelle est-elle ? Il change de fonction ? Pendant le temps qu’on vit une vie karmique, on vit une relation de responsabilité pour convenir avec certaines erreurs comme vous l’avez mentionné. Mais lorsque l’être est créatif, il est – pour les autres, en tout cas – il est parfait dans sa dynamique. Son rapport avec les gens sur le plan matériel, quel est-il ? Qu’est-ce qui se transforme quand un individu est libéré du processus incarnationnel et qu’il est incarné ?

BdM : Il ne souffre plus, il ne souffre pas de l’Homme, il ne souffre pas des idées des Hommes. Il ne souffre pas des idées des morts, il ne souffre pas de la connaissance de l’Homme, il ne souffre pas de la mémoire de l’Homme, il ne souffre pas de la mémoire des Hommes. Il ne souffre pas ! Il ne vit pas au niveau de l’âme. Le problème de l’Homme, c’est que l’Homme vit au niveau de l’âme, et l’Homme doit un jour en arriver à cesser de vivre au niveau de l’âme parce que vivre au niveau de l’âme, c’est vivre au niveau d’une certaine mémoire.

Et l’Homme doit cesser ça ! L’Homme doit cesser de vivre au niveau de l’âme. Et pour qu’il en arrive à cesser de vivre au niveau de l’âme, il faut qu’il vive au niveau de l’Esprit. Il faut qu’un jour l’Homme en arrive à connaître, à savoir qu’est-ce que c’est de l’Esprit ! Qu’est-ce que ça veut dire de l’Esprit ? De l’Esprit ce n’est pas simplement un état, ce n’est pas simplement une perception. De l’Esprit c’est de l’intelligence.

Donc il faut que l’Homme en arrive à vivre au niveau de cet Esprit, de cette intelligence, de cet agenda mental qui fait partie de la grande systématisation de l’information dans l’univers, qui fait partie de cette grande puissance créative générative dans l’univers qui est hiérarchisée naturellement, dont on peut identifier des unités de lumière, dont on peut identifier des personnages ou des intelligences ou des forces créatives ! Mais il faut que l’Homme soit en contact direct avec cette source, et cette source elle est lumière !

Il faut que l’Homme devienne sa propre lumière, et pour qu’il devienne sa propre lumière, il faut qu’il puisse converser avec ce niveau d’intelligence. Sinon il vit toujours dans le mémoriel. Il vit toujours dans des conditions de perception psychologique spiritualisée, métaphysique, ésotérique, occulte, matérialiste, ainsi de suite. Et il vit au niveau de l’âme. L’Homme a toujours vécu sur le plan de l’âme et c’est pour ça qu’il vit de la souffrance.

DM : Vous parliez tout à l’heure que dans le plan astral, on se perçoit au niveau de l’âge et que dans le plan mental dont vous parlez, il n’y a plus d’âge puisqu’il n’y a pas de mémoire. Donc s’il n’y a pas de mémoire, il n’y a plus de référence. Est-ce que l’immortalité, c’est le simple fait de ne pas avoir conscience du temps ?

BdM : L’immortalité c’est la capacité de l’Homme en conscience éthérique absolue de pouvoir se divertir de façon intégrale, c’est-à-dire de réveiller à volonté les esprits des différents royaumes qui constituent l’organisation céleste morontielle universelle des mondes et des plans.

DM : Vous dites : c’est réveiller ces mondes-là, mais…

BdM : C’est les éveiller. C’est les rendre conscients à sa propre vibration. Lorsque vous prenez un champ magnétique et que vous le passez à côté d’un autre champ magnétique, vous le mettez en vibration, ce champ magnétique ! Donc lorsque l’Homme, dans son corps éthérique, passe dans des mondes, dans des temps ou dans des corridors de temps, et qu’il entre en contact avec des intelligences, des plans, des mondes, des vertus ou des forces, il les met en vibration. Il les éveille. Et selon sa capacité de les éveiller, il crée.

Donc automatiquement, à cause du taux vibratoire qui est la régénération instantanée de sa grande morontialité, c’est-à-dire de sa grande âme enflammée de lumière, il est capable de faire vibrer et d’amener dans ces mondes parallèles là, beaucoup de beauté, beaucoup de science, beaucoup de mouvement, beaucoup de mobilité. Il est capable d’agrandir des territoires. Il est capable de convenir à volonté à des besoins qui font partie du secret de sa fusion, c’est-à-dire de son mandat cosmique d’instaurer ou d’installer sur les plans ou dans les mondes où il se situe, des ordres nouveaux.

Ça fait partie du besoin de l’Homme de créer d’autres civilisations, ça fait partie du besoin de l’Homme de créer d’autres formes. Pendant l’involution, dans le passé ou dans les âges cosmiques qui ont précédé l’Homme, les formes des royaumes, matériel-animal-plantaire-humain, ainsi de suite, ces formes ont été créées à partir des Célestes. Dans l’évolution, à partir de l’immortalisation de la conscience, à partir du moment où l’Homme sera un être morontiel, l’Homme commencera lui-même à créer ses propres formes. Pourquoi la fusion ? Pourquoi le retour à la source ? Pourquoi la connexion universelle avec ces agendas ? C’est pour que l’Homme en arrive éventuellement à pouvoir lui-même aussi devenir créateur.

Mais pour qu’il devienne créateur, il ne faut pas qu’il fasse d’erreurs parce que s’il fait des erreurs, à cause de la loi des conséquences, il perturberait énormément de choses. Donc l’Homme a passé de l’involution, il a développé le corps matériel, le corps astral, le corps mental. Il est intelligent aujourd’hui. Il est équipé, si vous voulez, pour traiter de façon intelligente avec d’autres avenues, d’autres plans, d’autres temps, d’autres sciences, d’autres intelligences, d’autres races. Il est prêt. Maintenant il passe à l’évolution. L’évolution veut dire quoi ? Le retour à la source, mais non pas retour à la source comme il était en relation avec la source dans la période pré-Adamique.

Lorsque nous parlons du paradis terrestre sur la Terre dans la période pré-Adamique, ce paradis terrestre sur la Terre c’était simplement un sommeil éveillé. C’était simplement une constante universelle giratoire qui permettait à des âmes de très haut niveau de descendre dans la matière, de fouetter la matière, et de revenir sur les autres plans, puis de redescendre dans la matière et d’éveiller des esprits sur le plan matériel. Et c’est pour ça que nous avions accès à un territoire extrêmement vivant, plein d’énergie, plein de force et plein de vitalité.

Toutes les formes de la création ont été instituées, placées, organisées, fixées, sur un certain taux vibratoire dans ces temps-là. Par contre, à partir du moment où l’Homme a commencé à perdre conscience, ces forces se sont retirées. Et c’était bon qu’elles se retirent, parce que l’Homme aujourd’hui tel qu’il est, c’est-à-dire celui… Vous savez comment on appellera l’Homme demain ? On dira de l’Homme demain qu’il est celui qui a appartenu à un temps qui n’existe plus et qui a la capacité maintenant de créer un temps nouveau en fonction des besoins, non plus des Célestes, mais en fonction de l’Homme lui-même.

Mais pour que l’Homme crée en fonction de l’Homme lui-même, il faut que l’Homme soit revenu à la source, mais que cette fois, au lieu d’être fouetté, au lieu que la source fouette les esprits sur les plans inférieurs, c’est l’Homme qui fera descendre cette énergie, qui utilisera cette énergie, et qui donnera à ce qui existe et à ce qui n’existe pas une nouvelle convention. C’est l’Homme qui créera. C’est l’Homme qui deviendra créateur. Pourquoi ? Parce qu’il ne fera plus partie des grands abandonnés.

L’Homme a fait partie des grands abandonnés pendant très longtemps. Maintenant il se retire, il se retire de cette expérience, de cette école, parce que la Terre a été une école pour l’Humanité. Ce fut très bon, ce fut nécessaire. Mais il vient un point – et ce point est déjà établi – que l’Homme ne peut plus participer à l’école de la Terre.

Et les Hommes qui ne participeront plus à cette école de la Terre seront des scientifiques de très haut niveau, des êtres qui travailleront avec les cristaux, des êtres qui seront capables de sectionner la lumière à volonté. Des êtres qui seront capables de changer le taux vibratoire de l’atome, des êtres qui seront capables de donner une vie, deux vies et même trois vies à des formes animales qui existent aujourd’hui, de sorte que même des formes animales aujourd’hui qui sont éteintes, seront remises en mouvement sur le plan matériel.

Donc l’Homme est un être extraordinaire dans la mesure où il prend conscience du mensonge cosmique, dans la mesure où il prend conscience de la vulnérabilité psychologique de son moi à travers les émotions qui ont constitué, pendant l’involution, cette fameuse vibration, ce fameux bien-être que connaissent les morts sur les hauts plans par rapport à lui. L’Homme maintient. C’est l’Homme qui est responsable du bien-être des morts. Ce ne sont pas les morts qui sont responsables du bien-être de l’Homme. Parce que si les morts avaient été responsables du bien-être de l’Homme, il y a très longtemps, très longtemps que déjà nous aurions su ce que nous savons. Et ceci ne peut pas venir du monde de la mort.

Nous vivons dans une période très scientifique, ainsi de suite, très matérialiste, c’est normal. Bon ! Mais si nous retournons trois-cents ans… Et que nous retournons dans la période Gréco-Romaine, que nous retournons à la période des Atlantes, à la période des Égyptiens, ainsi de suite… Que nous retournons à la période où les Hommes étaient extrêmement en contact avec les plans spirituels, pourquoi, à ce moment-là, ces êtres-là qui sont et qui étaient dans le monde de la mort n’ont pas donné à l’Homme la capacité de s’éveiller sur le plan de la conscience morontielle ?

Parce qu’eux-mêmes n’étaient pas capables de bénéficier de la lumière nécessaire pour traduire en jugement la mémoire collective de l’Humanité, la mémoire personnelle de soi en tant que personne morte sur le plan astral, ou la mémoire personnelle de soi en tant qu’être vivant dans un corps matériel sur le plan matériel ! Donc les morts ont été absolument inutiles pour l’élévation de la conscience cosmique de l’Homme, mais ils ont été très utiles pour l’évolution spirituelle de l’âme de l’Homme.

Mais ça aujourd’hui, nous en tant qu’ego, c’est-à-dire… Vous savez qu’est-ce que c’est un ego ? Un ego c’est une particularité du mental qui a la faculté, la fonction et le besoin de s’instruire d’une vibration, afin de pouvoir goûter des aspects lunaires de l’âme, pour éventuellement en arriver à rejeter complètement le périsprit de l’âme, et éventuellement s’instituer sur le plan matériel, sans aucune réflexion, comme père de la race. C’est ça l’ego ! Donc l’Homme est très loin de ceci, et l’Homme en arrivera à cette capacité d’autodéfinir, d’auto-régir, d’auto-orienter l’évolution de l’Humanité. Mais il ne le fera que lorsqu’il aura cessé finalement de spiritualiser sa conscience, c’est-à-dire d’établir des relations de convenance avec les morts.

DM : Vous semblez dire que tout ce que l’ego a absorbé pendant des siècles ne servira même pas pour lui à créer ou à recomposer quoi que ce soit…

BdM : Exactement. Tout ce que l’ego a absorbé pendant des siècles a servi à l’évolution de l’âme, donc a servi à l’évolution des entités dans le monde de la mort, et a permis à l’Homme par ricochet, sur la Terre, à travers la souffrance, d’aiguiser son sens existentiel, c’est-à-dire d’aiguiser ses perceptions pour en arriver à pouvoir développer une plus grande ordonnance psychologique de son moi, en développant des systèmes de pensée philosophiques-métaphysiques-psychiques-occultes-hermétiques, ainsi de suite, afin de pouvoir convenir qu’il devenait de plus en plus capable de comprendre des choses à un certain niveau, mais réalisant à la fin du vingtième siècle que nous sommes aussi perturbés aujourd’hui, que nous sommes autant dans une absence d’identité aujourd’hui que nous l’étions à la période des Romains !

Et c’est absolument inconvenable pour l’être humain aujourd’hui, qui a la capacité d’envoyer des satellites dans l’espace, de ne pas avoir déjà une conscience de soi. Donc nous sommes des êtres totalement à l’envers. Nous vivons des vies à l’envers, nos systèmes sont à l’envers, l’économie, la mondialisation de l’argent est à l’envers, les gouvernements sont à l’envers.

Nous avons participé inconsciemment pendant des millénaires à la diffusion de l’information par les voies subtiles, à partir du plan astral, de ce que nous faisons aujourd’hui ! Il y a une relation étroite entre ce qui se passe sur la Terre et ce qui se passe dans l’astral, il y a des entités dans l’astral qui sont très conscientes de ce qui se passe sur la Terre et qui véhiculent des pensées de basse vibration à des Hommes. Et c’est ce que nous vivons sur la Terre. Il y a des Hommes aujourd’hui qui se suicident sur la Terre, parce qu’ils sont invités à se suicider à partir du bas astral. Un ego ne se suicide pas seul, c’est une impossibilité vibratoire, mais un ego, ça invite facilement au suicide par une autre entité qui est sur un autre plan.

Donc parce que nous n’avons pas conscience, parce que nous sommes très matériels en pensées, parce que nous sommes très cartésiens, très rationnels, parce que nous avons perdu un peu ce contact spiritualisé ou occulté que connaissaient les Anciens, et que nous l’avons remplacé par une perception plus ordonnée de la matière et de la science, nous avons scindé notre réalité. Donc si vous me demandez : “Est-ce que c’est bon que nous ayons perdu ce contact avec l’astral pour avoir finalement commencé à prendre possession de la matière sur le plan didactique, rationnel, comme nous l’avons aujourd’hui”… Ma réponse est OUI.

Je suis très content de la science, je suis fier que l’Homme finalement ait pu mettre de côté des grandes aberrations lunatiques de l’astral. Par contre, je sais que l’Homme doit faire la synthèse. L’Homme doit élever le taux vibratoire de la science comme il doit élever la connaissance occulte des sphères. Il doit comprendre les deux, il doit connaître la mort comme il doit connaître la vie. Il doit connaître l’antimatière comme il doit connaître la matière.

Il doit connaître le son, la lumière, comme il connaît les épaves de la pensée, pour finalement en arriver un jour à se construire un monde qui est à la mesure de sa vibration, un monde qui sera centré autour d’un soleil éthérique, dont lui sera le gardien, un monde qui sera à la mesure même de sa grande apothéose. Mais tant que l’Homme vivra et ne connaîtra pas les aspects occultés ou astraux de l’inconscience qui se sont manifestés dans toutes sortes d’œuvres, dans toutes sortes de dialogues, avec les entités vivantes de l’astral, l’Homme demeurera un être sans lumière, parce qu’il sera obligé de vivre l’émotion de la connaissance.

Et je sais que la connaissance n’a de valeur pour l’être humain lorsqu’elle est parlée sans aucune émotion, c’est-à-dire sans aucune humanité, c’est-à-dire sans aucun mouvement de l’âme, mais simplement en relation vibratoire, créative avec l’Esprit. L’Homme doit retourner à sa lumière. La lumière doit établir sur le plan matériel les conditions de sa propre gestion d’énergie.

Nous avons vécu le libre arbitre, l’illusion du libre arbitre, pendant des millénaires. Les morts aujourd’hui vous le disent dans les discussions que nous avons avec eux, que l’Homme a un libre arbitre universel, mais le libre arbitre universel fait partie déjà des conventions du monde astral. Donc le libre arbitre universel fait partie déjà du monde du mensonge cosmique. L’Homme sera libre. Lorsque l’Homme sera libre il n’aura plus besoin de libre arbitre, parce qu’avoir un libre arbitre veut dire ultimement : “Être librement arbitré sans le savoir”.

DM : Le jeu de mots est excellent !

BdM : Vous savez il y a une petite chanson que les Français au Moyen-Âge chantaient. Et cette chanson… J’entends des jeunes ou des enfants qui la chantent sur la rue. Elle va comme ceci… Je ne suis pas bon chanteur, mais elle va comme ceci : “Tu n’es pas libre dans ta maison, car nous y sommes”… Taratata…Taratata… Vous avez déjà entendu ça ? Ça vient totalement de l’astral (rires du public).

DM : La relation que l’Homme a connu pendant des siècles par rapport aux entités en terme d’absorption, l’ego a absorbé pendant des siècles une information astrale, le dirigisme astral…

BdM : Oui. Je vais répondre à votre question même si elle n’est pas formulée (rires du public). Vous savez ce qui est important… Il faut comprendre une chose. Il faut être raisonnable dans ce sens que les entités spirituelles de l’astral ont aidé l’Homme pendant l’involution. Parce que j’ai déjà dit que l’Homme pense qu’il pense. Donc il faut que la pensée vienne de quelque part. Si l’Homme n’a pas un taux vibratoire suffisamment élevé pour être en contact direct avec le double, il faut qu’il y ait un intermédiaire.

Donc la fonction des entités astrales pendant l’involution, ça a été de faire vibrer dans la conscience de l’Homme cette pensée à un certain niveau, à un niveau suffisamment bas pour que l’Homme ne soit pas perturbé. Donc les âmes mortes, les morts ont aidé l’Homme dans ce sens. Parce que l’Homme n’aurait pas été capable de vivre ce grand vide sans science. Aujourd’hui, nous pouvons le vivre parce que nous avons la science. Mais pendant l’involution nous n’avions pas la science, donc si l’Homme n’avait pas eu la science, il aurait été très perturbé, donc les morts ont servi.

Par contre, les morts se sont servis de l’Homme pendant des millénaires. Et aujourd’hui en tant qu’Homme, en tant qu’Homme conscient, en tant qu’initié, en tant qu’Homme qui a accès aux autres plans, je ne suis pas content… Je ne suis pas content ! Et mon mécontentement va très loin, il va au-delà de la matière, il va au-delà de mon corps physique. Mon mécontentement va très loin parce que je ne vis pas la vie sur le plan matériel comme les Hommes vivent la vie sur le plan matériel. Le plan matériel pour moi, ça ne m’intéresse pas, parce que nous sommes trop limités.

Mais les autres plans sont très vivants, nous pouvons faire des choses, et c’est là que je dis que les morts – et c’est déjà commencé – doivent commencer à comprendre que la science de la mort, la science de l’Homme, la science universelle, elle est fixée dans l’Homme. Et elle sera fixée dans l’Homme de la Terre, donc dans l’évolution, au cours de l’évolution, les morts devront écouter les Hommes plutôt que les Hommes écoutaient les morts – s’ils veulent ces morts – évoluer, revenir dans la matière, fusionner, contacter, évoluer sur d’autres planètes.

Si les morts n’écoutent pas les Hommes, s’ils se refusent d’écouter les Hommes, ils vont demeurer prisonniers de leur temps. Et éventuellement, ils seront obligés d’être exposés au soleil lunaire, et ce soleil lunaire fait partie d’une très grande “chaufferie” qui, éventuellement, sera mise en action pour détruire les différentes… Les coques astrales restantes qui n’auront plus évolué. C’est pour ça que les morts aujourd’hui sont très… Sont très… Sont très…

DM : Attentifs ?

BdM : Sont attentifs et sont perturbés, parce qu’ils savent que ce qui est dit maintenant sur la Terre est extrêmement sérieux, extrêmement réel. Ils ont des moyens de mesurer, de vibrer, de savoir, que les Hommes ne possèdent pas. Donc éventuellement, les coques astrales qui n’auront pu évoluer seront dématérialisées. C’est pour ça que je dis que l’âme, l’âme, elle dure, elle perdure tant qu’elle ne nuit pas ultimement à l’évolution de la lumière sur une planète.

Que ce soit sur notre planète ou que ce soit sur d’autres planètes, les âmes, (le plan astral donc) qui ultimement sont gérées par les forces lucifériennes, ça il faudra entrer là-dedans un jour, même si elles n’en sont pas conscientes, les âmes un jour sauront que ce que nous appelons le plan astral, la gestion du plan astral se fait par les forces lucifériennes de très haut niveau. Donc c’est un plan qui est nécessaire, c’est un monde qui est nécessaire, c’est un monde qui a servi à la réincarnation de l’Homme. C’est un monde qui a servi à la connexion entre l’Homme et ses vies antérieures, mais c’est un monde un jour qui devra se mettre au pas.

Et si le monde astral ne se met pas au pas, cette “chaufferie” sera mis en mouvement. Et je sais quand, dans quelle année cette “chaufferie” sera mise en mouvement. Et les retombées et les conséquences de ce mouvement sur la Terre seront énormes ! Parce que lorsqu’il se passe quelque chose sur les autres plans, il y a toujours quelque chose qui se passe ici. Et si la “chaufferie” se met en mouvement pour éliminer des âmes qui ne peuvent plus évoluer, il y aura sur la Terre l’extinction d’énormément de races humaines, et éventuellement il y aura très peu d’Hommes sur la Terre. Et éventuellement, les Hommes qui demeureront passeront à un niveau d’évolution très rapide, entreront dans l’évolution de la septième race-racine, et éventuellement n’auront plus besoin du corps matériel pour commencer l’évolution jupitérienne.

Donc je suis très sérieux lorsque je dis que les âmes doivent commencer maintenant à écouter les Hommes, à écouter les médiums, à écouter ceux qui écrivent, à écouter ceux qui parlent, à écouter ceux qui savent, à écouter ceux qui pensent, ou à écouter ceux qui sont dans leur lumière. Et déjà, ceci est établi parce que ça fait partie du pouvoir de la lumière sur la Terre.

DM : Merci Bernard. On reviendra en deuxième partie. Merci. (Applaudissements)

mise à jour le 22/08/2024

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