Les mots

New York City – credit: @DronalistDailyDose YouTube

Communication préparatoire 85

“Si l’Homme était conscient, il serait conscient des mots et il s’apercevrait alors que les mots n’ont de fonction que d’alimenter celui qui parle et celui qui écoute.” BdM

 

En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.

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Les mots, que veulent dire les mots ?

Ils ne veulent dire que ce que le mental et l’émotif leur permettent de dire. Les mots sont sous l’influence vibratoire de ces deux plans chez l’Homme. Si l’Homme était conscient, il serait conscient des mots et il s’apercevrait alors que les mots n’ont de fonction que d’alimenter celui qui parle et celui qui écoute. Ils n’ont aucune fonction autre. Toute autre fonction n’est qu’une déformation psychologique de la valeur réelle des mots.

Et c’est cette déformation qui est à la base de la Tour de Babel qui s’élève encore aujourd’hui dans le monde de l’Homme. Les mots sont sérieux pour l’Homme inconscient, car il croit les créer lui-même, donc il croit qu’ils réfléchissent son être, lorsqu’en fait ils ne réfléchissent que sa mémoire mécanique et absente de créativité réelle. L’Homme est tellement impressionnable que les mots ont pour lui une valeur, alors que la seule valeur des mots est une question d’astralité ou de lien émotif entre la forme et l’Homme.

L’Homme est fou des mots et rendu fou par les mots, car il croit que les mots renferment des clés, lorsqu’en fait les clés sont cachées, enfouies dans la vibration des mots. Les mots “cancellent” (annulent) l’intelligence lorsqu’ils sont exploités émotivement par l’ego, car ils se fracturent dans leurs formes et ne laissent voir que ce que l’ego veut voir par le jeu de ses émotions. Les mots ont été donnés à l’Homme afin de lui permettre de penser. Mais ils ne lui ont pas été donnés pour qu’ils étouffent son intelligence et corrompent l’intelligence des autres Hommes par leur pouvoir vibratoire irréalisé.

Les mots viennent de l’esprit et doivent retourner à l’esprit. Autrement dit ils viennent de l’esprit et doivent faire vibrer l’esprit dans l’Homme. Mais ce n’est pas le cas chez ce dernier. Ils viennent de la mémoire et font vibrer la mémoire. Donc ils ne servent pas l’Homme ou l’esprit de l’Homme, mais les forces astrales inférieures en lui. Les mots créent des images dans le mental de l’Homme et ces images deviennent des aspects que l’Homme recherche ou veut garder en lui, car ces aspects ont été créés par des mots auxquels l’Homme s’attache. L’Homme inconscient ne peut pas vivre sans attaches. Il est confortable dans l’attachement et pourtant c’est l’attachement qui le “sévère” (séparer – Anglais : to severe) de lui-même, de l’esprit de l’intelligence réelle.

Les mots n’ont d’intelligence que lorsqu’ils ne servent plus l’ego inconscient, mais servent la vie de l’Homme. Grande différence entre le service à l’ego et le service à la vie de l’Homme. L’ego inconscient, c’est une réflexion des mots, des pensées qui sont des mots intériorisés. Et la vie de l’Homme, c’est l’activité de l’esprit de l’Homme dans la matière. Tant que les mots n’ont pas été libérés de l’ego, ils ne servent que les formes ou les forces inférieures dans l’Homme, et l’Homme alors ne peut sentir son esprit à travers les mots. Il ne sent que lui-même, qu’une mémoire activée et sans vie réelle.

Les mots semblent donner une dimension de réalité à l’Homme, car il a besoin d’eux pour mesurer son état psychologique. Or, son état psychologique n’est qu’un reflet très inférieur de l’esprit qui se cache dans la vibration des mots et non dans la forme. Les mots ont de l’utilité car ils permettent à l’Homme conscient de réaliser qu’ils servent à transmuter le matériel émotif de l’Homme afin de le raffiner, ce que nous appelons l’expérience. Car dans l’expérience, l’Homme doit se servir des mots ou des pensées, pour prendre conscience de l’expérience et voir où elle le mène.

Mais tant que l’Homme n’a pas perdu l’émotion dans ses mots parlés ou entendus, il ne peut réaliser que l’esprit est derrière tout ce qui est vie dans l’Homme. Les mots permettent à l’Homme de comprendre son expérience par comparaison, alors qu’il devrait comprendre son expérience vibratoirement, sans forme, afin de ne pas avoir à y penser et ainsi ne pas avoir à en souffrir psychologiquement. Dans le passé de l’Homme, les mots ont été associés avec l’intelligence, avec l’intellect humain. Demain ils seront associés avec l’esprit dans l’Homme. Et lorsque l’esprit sera en puissance dans l’Homme, ils deviendront énergie et pouvoir.

Les mots ne peuvent pas donner à l’Homme inconscient ce qu’il cherche car ils sont canalisés en lui selon le degré de relation qui existe entre son mental et son esprit. Or, le mental de l’Homme inconscient est tellement loin de l’esprit, que ce dernier ne peut se faire réaliser que par intuition. Et l’intuition est la seule porte par laquelle l’esprit peut se manifester à l’Homme tant qu’il n’a pas compris la nature des mots. Alors seulement l’esprit peut-il communiquer avec lui.

Lorsque les mots ont été tués dans l’Homme, que la forme n’a plus d’importance, l’Homme commence à communiquer avec l’esprit de plus en plus, jusqu’à ce que les mots qu’il parle soient le produit de l’activité créative de l’esprit à travers la forme. Les mots ont le pouvoir de détourner l’Homme de son intelligence créative, ou de canaliser cette intelligence créative s’il possède un état de conscience supérieure. La conscience humaine est supportée par les mots, mais elle est aussi restreinte par les mots qui ne prennent pas racine dans l’esprit, mais plutôt dans la mémoire seulement.

Les mots tentent l’ego car ils lui donnent l’impression d’être intelligent. Alors que son intelligence n’est que mécanique, c’est-à-dire sans fondement réel. Car pour que l’intelligence de l’ego ait un fondement réel, il lui faut être sans réflexion. Tant que l’Homme n’a pas saisi le sens de ses paroles, le sens interne de ses paroles, le sens qui lui permet de sentir la vibration de son intelligence, il n’est pas dans l’intelligence des mots, il ne vit que de la réflexion de l’ego à travers les mots. Et cette réflexion bien qu’elle puisse dénoter une forme d’intelligence, n’est pas intelligence réelle, car l’intelligence réelle ne peut être qu’absolue dans sa vibration.

Comme l’intelligence réelle est absolue dans sa vibration, son énergie fait vibrer l’ego et doit être absorbée par lui mentalement et émotivement. Si les plans subtils ont été ajustés, l’Homme perçoit l’intelligence d’une façon catégorique et absolue. Sinon il la perçoit d’une façon relative et ambiguë. Les mots traduisent dans la vie le portrait de la vie, telle que peint par l’intelligence créative, lorsque l’Homme est conscient. Mais cette vision de la vie, telle que peinte par l’intelligence, ne peut être perçue, absorbée par l’ego que s’il a suffisamment d’intuition pour la recevoir. Sinon, l’ego s’opposera à l’intelligence dans les mots et dès qu’il s’y oppose, il se “sévère” (coupe, sépare) de l’énergie vibratoire de la forme, qui peut l’ouvrir sur la réalité absolue et inconditionnelle de l’intelligence pure.

Une des grandes difficultés, vis-à-vis des mots, que connaîtra l’Homme nouveau, sera liée à une ancienne habitude de toujours chercher à travers les mots une vérité quelconque. La recherche d’une vérité est une recherche de l’ego pour se sécuriser. Cette recherche ne fait pas partie de l’intelligence pure chez l’Homme. Et comme l’intelligence, pour se canaliser librement, a besoin d’un passage libre chez l’Homme, ce dernier sera obligé à certains moments de subir le choc que crée l’intelligence lorsqu’elle se moque de la vérité que recherche l’ego, afin de l’amener petit à petit à se dégager de la polarité du vrai ou du faux qui le bloque émotivement d’une réception totalement mentale de l’intelligence.

Les mots interviennent dans la vie de l’Homme par vagues successives. Ces vagues que nous appelons conversation, communication, servent, lorsque l’Homme se conscientise, à le rendre conscient du pouvoir de l’énergie dans les mots et de l’illusion de la forme de ces mots. Passer de la forme à l’énergie est un tour de force pour l’Homme. Et si l’Homme de la terre pouvait instantanément passer de la forme à l’énergie des mots, la conscience de la Terre serait instantanément supramentale et cosmique.

Les mots transfèrent une quantité minimale d’énergie chez l’être inconscient, car il n’a pas la sensibilité requise pour absorber les vibrations supérieures de l’intelligence véhiculées par une forme plus puissante. Donc l’Homme inconscient se nourrit constamment de paroles mortes, paroles qui ne veulent rien dire, et dès qu’il se conscientise, et qu’il s’aperçoit de ce phénomène, il ne peut plus parler avec des êtres qui n’ont pas la sensibilité de la vibration dans la forme. Les mots proviennent d’une substance encore inconnue de l’Homme que l’on appelle énergie du feu électrique.

L’énergie du feu électrique est une énergie qui transforme les corps subtils lorsque ces derniers en sont transpercés, car cette énergie ne peut être arrêtée par l’ego. Le mot inconscient ne possède pas le pouvoir du feu électrique car il n’est pas conscientisé c’est-à-dire qu’il ne peut véhiculer cette énergie, car la mentalité subjective l’en n’empêche. Pour que le feu électrique dans le mot puisse être utilisé par l’Homme, il faut que ce dernier soit conscient de l’origine des mots. Et pour le moment, l’origine des mots se situe, pour l’Homme, dans l’esprit.

Mais un jour l’Homme découvrira d’autres aspects de l’esprit et réalisera que l’esprit est feu électrique d’une certaine catégorie, que ce feu électrique a le pouvoir de consumer les matières denses de l’Homme, dont le mental inférieur, l’astral, le vital et le matériel. Les mots étant un feu électrique peuvent consumer, c’est-à-dire transformer les matières subtiles de l’Homme, car, ils ont le pouvoir d’arrêter la formation chez l’Homme d’illusions ou d’inconscience, et c’est ce pouvoir des mots qui mène au pouvoir de la parole sur les différents plans de la réalité.

Les mots mangent, se nourrissent de l’énergie inférieure du plan mental inconscient et du plan astral inconscient. Ils ont le pouvoir, s’ils sont intelligents réellement, de tout manger, de tout consumer l’énergie de basse vibration sur ces plans, afin de laisser un passage libre à l’énergie de haute vibration que nous appelons l’esprit.

Ceci mène l’Homme à la fusion. La fusion est un phénomène de déplacement, un phénomène qui enlève ce qui est inférieur en énergie chez l’Homme pour ne laisser qu’une voie ouverte non obstruée, afin que l’énergie supérieure de l’esprit puisse se fondre au plan inférieur et planétaire de l’Homme. L’esprit est infini, donc les mots sont infinis.

Mais pour que l’Homme bénéficie des mots, il faut qu’il puisse les absorber vibratoirement au niveau de leur feu électrique, car c’est dans cette expérience que l’esprit remplace le voile ou le vieil ameublement de l’ego, pour lui faire voir un ameublement totalement neuf et sans mémoire.

Les mots ne peuvent instruire l’Homme que s’il perd intérêt dans leur signification pour ne prendre conscience que de leur impact, de cet impact qu’ils créent sur les plans subtils. C’est toujours le phénomène du choc qui crée la consumation par le feu électrique, dont sont faits les mots. Les mots ont le pouvoir de changer la conscience de l’Homme pourvu qu’il ait la capacité d’en absorber l’énergie.

Tous les Hommes ont différents niveaux de sensibilité. C’est pourquoi ils n’ont pas tous la même capacité d’absorber l’énergie du feu électrique véhiculé dans les mots par celui qui sait faire passer cette énergie. Les mots conscients font trembler l’Homme car il est construit de formes, et sa personnalité réfléchit la totalité de l’énergie inférieure de ces formes. Dès que cette énergie est élevée en vibration par le choc des mots, elle cherche à se canaliser par les voies les plus faciles, les plus rudimentaires, dont le doute est la plus grande. Le doute cherche à rééquilibrer ce qui a été troublé dans l’énergie de l’Homme.

Le doute veut maintenir le statu quo. Le doute c’est l’Homme planétaire face à l’Homme cosmique. Le doute marque l’impuissance même de l’Homme planétaire. Alors que les mots conscients traversent l’Homme comme le feu traverse la matière, il se crée chez lui une fin de vie et le commencement d’une autre. Car ce sont les mots parlés par ceux qui savent parler qui créent les conditions d’une vie nouvelle, car seule l’énergie du feu électrique peut changer l’énergie inférieure de l’Homme pour lui faire connaître une nouvelle vie. Mais la nouvelle vie n’est pas facile en ses débuts, car l’Homme possède une mémoire.

Et cette mémoire se refuse à la nouvelle vie, car elle fait partie de l’ancienne. Le feu électrique des mots, une fois qu’il a commencé à consumer les matières de basse vibration, ne peut plus être renversé. Car déjà l’ancienne vie a été troublée, c’est-à-dire changée, et tout changement réel est irréversible. Les mots naissent de la nécessité, et non du besoin d’expression. La nécessité d’expression fait partie du mystère de l’esprit que l’Homme ne comprend pas encore tandis que le besoin d’expression fait partie de l’illusion de l’ego qui cherche à échapper à la réalité de l’esprit en se créant un tableau.

La nécessité d’expression est la clé qui ouvre la porte à l’unité de l’Homme, à l’unité du planétaire et du cosmique. Tandis que le besoin d’expression, lui, ne fait que donner à l’ego l’impression qu’il existe en tant que tel. En fait, son existence est déjà vécue sur d’autres plans par l’esprit à travers les illusions programmées de l’astral rendu ou manifesté dans le temps et l’espace de l’Homme. Si l’ego était conscient de ceci, il ne voudrait et ne pourrait pas vivre, car le poids serait trop grand sur ses épaules. Donc l’ego de l’Homme nouveau sera tellement transformé que l’Homme pourra facilement échapper au pouvoir gravitaire de la Terre, car c’est l’ego qui garde l’Homme prisonnier de la gravité.

Ceci ne veut pas dire que l’Homme ne pourra plus s’identifier à lui-même, mais plutôt que l’Homme s’identifiera à la partie cosmique de lui-même, à la partie immatérielle et intelligente qu’il appelle encore aujourd’hui son esprit.

Les mots ont le pouvoir, lorsqu’ils sont parlés par ceux qui savent parler, d’éliminer l’impression profonde chez l’Homme d’un ego programmé, c’est-à-dire d’un ego qui ne peut connaître la liberté ou l’exploitation des domaines occultes de la nature. Mais pour que les mots traversent l’épaisse couche de l’inconscience égocentrique, ils doivent être soufferts, c’est-à-dire absorbés sans recul, sans rationalisation.

Car la rationalisation des mots permet à l’ego de s’attribuer quelques fragments de vérités qui ne constituent en fait aucune protection réelle contre le pouvoir vibratoire de la conscience, conscience qui sait reconnaître l’esprit à travers les mots parlés consciemment par ceux qui savent parler.

L’origine des mots est cachée dans l’origine du temps, et l’origine du temps fait partie du grand mouvement de l’atome dans l’univers. Or, l’atome produit un son et lorsque ce son est arrivé à un haut taux de vibration, à cause du mouvement sans fin de l’atome, le mot naît.

Car le mot est créé par l’énergie en mouvement. Et c’est ce mouvement incessant qui crée l’infinité de l’intelligence qui peut être véhiculée par des mots. Mais le mot, à un certain stage d’évolution, n’est plus forme, il n’est qu’énergie. Et c’est là qu’il est puissant, car il est conscience atomique manifeste. C’est ce que nous appelons l’esprit, donc l’esprit c’est la conscience atomique manifeste à travers le mot.

Pour que l’Homme comprenne sa position dans l’univers et sa réalité, il faut qu’il puisse sans cesse pousser les frontières de l’absolu, et seule sa conscience créative peut faire ce travail. Car s’il ne peut repousser ces frontières, il se voit obligé de voir l’absolu comme une frontière et lui donne le nom de Dieu. Donc, il perd le pouvoir de son intelligence créative ou il perd le pouvoir de la parole, pour le remplacer par le placebo de la philosophie spirituelle, de la philosophie psychologique, qui n’est pas une science mais une étude psychologique de ce qui est plus près de la forme que de la conscience atomique, ou de l’énergie, ou de l’esprit.

Les mots n’ont pas de pouvoir tant que l’ego n’a pas appris à les créer, à les vivre sans y attacher. Dès qu’il s’y attache ils perdent de leur pouvoir car ils ne servent plus l’esprit dans l’Homme, mais l’ego dans la personnalité.

Et si les mots sont utilisés par l’ego, ils ne peuvent entraîner l’Homme à l’intelligence, car déjà elle est morte en lui et remplacée par l’intellect qui est de l’intelligence morte ou mécanique. L’intellect sert le corps, la matière, mais non la vie. Il est bon d’avoir, d’utiliser l’intellect, mais il n’est pas bon de vivre de l’intellect. Ceci est toute une différence. Cela nous permet de voir le rapport entre ce qui est naturel et matériel, et ce qui est immatériel et vital ou conscience. Que l’Homme possède un bel intellect, voilà un acquit. Qu’il y ajoute de l’intelligence réelle, voilà une richesse.

Les mots ont le don, aujourd’hui comme par le passé, de développer l’intellect et de tuer l’intelligence, alors qu’ils devraient servir l’Homme dans un cas comme dans l’autre et surtout dans l’autre. Car l’intelligence est beaucoup plus puissante, réelle, et vitale que l’intellect. Tant que les mots n’ont pas été reconnus par l’esprit de l’Homme, l’Homme n’a pas reconnu l’esprit en lui, car les deux ne font qu’un. Mais les mots séparent l’Homme de son esprit, et c’est pourquoi ils sont mauvais. Sinon, ils seraient bons, c’est-à-dire créatifs, et l’Homme serait rempli d’esprit.

Lorsque l’Homme est rempli de paroles conscientes, il se nourrit à la source de l’énergie et tous ses principes inférieurs en bénéficient. Car la nature veut que tout ce qui est plus puissant qu’elle la domine. Ce sont des lois d’énergies. Les mots inconscients contaminent l’esprit, car la forme qu’ils créent s’accumule sans cesse et enveloppe l’ego d’une couche d’énergie qui ne peut être délogée que par le bombardement de paroles conscientes, qui, à cause de leur taux vibratoire, réduisent petit à petit la résistance émotive que créent les mots imparfaitement assimilés par l’ego.

Les mots prennent leur énergie, leur origine, dans une dimension de l’énergie qui ne peut être mesurée par l’Homme. Comme l’Homme ne peut mesurer cette énergie, il doit la comprendre parfaitement. Il est donc obligé de la vivre parfaitement s’il veut être en harmonie avec elle. C’est ce que nous appelons la conscience supérieure. Pour que l’Homme comprenne parfaitement les lois d’énergie des mots, il doit avoir accès à cette dimension de l’énergie par le biais du double éthérique. C’est ce que connaîtra l’Homme nouveau. Les mots, tant qu’ils ne seront pas exprimés par la voie normale de l’esprit, seront exprimés par la voie inférieure du mental collectif de l’Homme.

Et l’Homme ne pourra comprendre la nature des mystères, car pour comprendre les mystères, l’Homme doit être libre du mental collectif auquel il appartient, à cause de sa mémoire subjective. Évidemment le mental collectif est très différent du mental individuel. Et c’est pourquoi la science des mots ne fait pas encore partie de la conscience humaine. En effet, l’être humain est encore à la recherche de son identité et il ne la découvrira que lorsqu’il aura confronté la mémoire du mental collectif, avec la mémoire de l’énergie de la forme qui transforme la mémoire collective en épuisant le lien psychologique entre l’ego et la forme du mot.

Dès que cet épuisement est créé, l’ego, l’Homme, ne peut plus nier sa réalité nouvelle, car déjà il prend conscience de son identité. Et toute identité réelle se révèle ou se manifeste par l’utilisation inconditionnée du mot pour le bénéfice de l’Homme réel, et non pour celui des forces astrales de l’Humanité.

Les mots n’ont pas de commencement ni de fin, car ils découlent de l’énergie créative. Donc ils ne constituent pas une frontière psychologique quelconque pour l’Homme. Ce n’est que dans l’utilisation subjective de leur forme par un mental collectif qu’ils perdent leur teneur en énergie créative, et deviennent simplement des formes qui emprisonnent l’ego.

Les mots traversent le temps et l’espace, car ils n’ont aucune dimension. Ils n’ont pas de fin, pas de commencement et c’est ce qui les rend particulièrement utiles pour communiquer. Car pour communiquer, il nous faut transférer une énergie d’un point à un autre dans le temps et l’espace, et les mots servent à cette fonction de l’esprit. Mais la qualité de la communication est toujours sujette à la qualité de notre réception et de notre émission. C’est ici que l’intuition, la télépathie, deviennent de nouvelles voies d’expression pour l’Homme qui lui faciliteront la tâche d’exprimer sa conscience dans le temps et l’espace.

Les mots n’ont pas fini d’évoluer dans leurs fonctions créatives. Au contraire, l’Homme commence à communiquer, à parler. Mais ce commencement est neuf, car le matériel communiqué ne sera plus le même que celui qu’il a connu. Donc la connaissance changera la conscience de demain et cette conscience fera grandir la connaissance, car les deux vont de pair lorsque l’Homme, l’ego, connaît le mystère des mots. Il est aussi important à l’Homme de connaître le mystère des mots, de la parole, qu’il est important d’être conscient, car l’un va avec l’autre.

Pour un Homme conscient, le mystère des mots devient de plus en plus évident, donc la conscience de plus en plus créative, donc la science de tous les plans de plus en plus évidente aussi. Et c’est cette évidence qui permettra à l’Homme de faire éclater l’atome du centre mental pour le raccorder à l’intelligence infinie, ou la conscience atomique. C’est dans la conscience atomique que l’Homme comprendra les mystères de la création qui lui permettront de décider créativement des alternatives à l’involution. C’est la compréhension des mystères du temps qui lui permettra de découvrir la science du son et de la lumière et d’appliquer cette science à un nouveau mode de communication énergétique qui rendra le mental de l’Homme exclusivement émetteur.

Lorsque le mental humain sera devenu émetteur, il sera impossible à l’Homme de penser subjectivement, et il pourra alors corriger les erreurs de l’involution créée par la pensée subjective, où les mots, au lieu d’être utilisés par l’esprit, furent utilisés par des forces qui ne sont pas de l’Homme mais de la mort.

Les mots coïncident avec l’énergie profonde de la vie lorsqu’ils sont conscients. Au fur et à mesure que cette conscience se développe chez l’Homme, il devient ce qu’il doit être : créateur, c’est-à-dire libre de voir avec son esprit.

Le cercle est alors fermé et aucune force inférieure à lui-même ne peut plus retarder son évolution, car son mental n’est plus collectif mais individualisé. De sorte que l’identité est équivalente à la réalité de l’éther, où le planétaire est élevé au niveau cosmique.

Les mots dans leur contexte psychologique ne servent qu’à influencer l’Homme par le biais de l’émotion. Dans leur contexte vibratoire, ils servent à corriger cette influence, afin d’élever la conscience humaine et planétaire. L’Homme a beaucoup de difficulté à s’imaginer ce que veut dire son identité et ce que signifie identité.

L’identité de l’Homme est le produit de la descente de l’esprit sur le plan mental. Donc pour que cette descente s’effectue, il faut que la forme des mots soit réadaptée à cette expérience. Pour que la réadaptation ait lieu, il faut que l’Homme réalise que les mots n’ont de limite d’expression qu’en fonction de son émotivité. Sinon, ils sont infinis en expression, car ils sont esprit manifeste et l’esprit est infini. Il est évident que l’esprit n’a pas besoin de se servir de la forme pour habiter le mental humain, seulement de l’énergie. Mais il doit se manifester par la forme, car elle lui sert de transfert, de transport dans le temps.

Un jour, dans un avenir certain, l’Homme reconnaîtra que les OVNIs, par exemple, sont des mots ou des formes tellement perfectionnées, autrement dit tellement remplis d’esprit, qu’ils servent à des races étrangères pour se transporter dans le temps et l’espace. Donc ceci veut dire que l’Homme découvrira, au fur et à mesure que sa civilisation évoluera, que le mot, la parole, peut se faire ou se rendre matérielle. C’est ainsi que la parole se fait chair, qu’elle se fait matière. Mais pour que ceci soit réalisé par l’Homme dans son expérience, il lui faut reconnaître les limites foncières de sa psychologie subjective vis-à-vis de la signification des mots.

Les mots sont éternels dans ce sens qu’ils font partie de la réalité de la conscience atomique, et qu’avec le temps, au fur et à mesure que cette conscience se perfectionne, les mots, les paroles, les pensées, peuvent devenir matériels. Ce sera l’âge de l’Homme-esprit où le mot se rendra parfaitement et où l’Homme sera créateur du monde qu’il habite et perfectionne, par son pouvoir vibratoire.

Les mots devront éventuellement reproduire l’esprit dans l’Homme. Ceci veut dire que l’Homme devra un jour reconnaître le pouvoir vibratoire des mots. Ceci ne peut être possible que s’il perd la mémoire psychologique des mots et commence à vivre les mots sur le plan vibratoire.

Alors l’ego n’intervient plus dans le choix des mots, c’est-à-dire qu’il n’est plus influencé dans ce qu’il dit ou pense. Alors les mots sont libres et grandissent en puissance. Mais l’ego a peur de ces mots qu’il ne peut influencer, car il a peur de dire des mots pesants d’implication. Et c’est ici qu’il freine la descente de l’esprit dans son mental et qu’il retarde son identité, car il se sent plus “sécure” dans le mental collectif. Les mots ne peuvent pas être corrigés par l’ego. Ils doivent être créés par l’esprit ou l’intelligence qui anime les plans supérieurs de l’Homme, dont le mental est la dimension réceptrice.

Tant que l’ego cherche à corriger ou à influer sur les mots, il perd conscience de la vibration à l’intérieur de la forme et se coupe de la réalité intuitive de son être. Donc il se raccorde à des plans d’intelligence ou d’énergie inférieurs qui peuvent facilement le manipuler, car il leur a accordé, par le fait même, le pouvoir de créer des mots ou des pensées qui lui conviennent émotivement et psychologiquement. Donc il perd contact avec la partie cosmique de l’Homme, l’esprit. Il devient alors difficile pour lui de développer un double, car l’énergie émotive et mental nécessaire au développement du double est utilisée pour maintenir l’astral et le mental inférieur.

Les mots inconscients pervertissent l’Homme car ils n’ont pas de puissance réelle. Ils n’ont qu’un pouvoir d’influence parce que l’Homme possède une mémoire. Donc l’Homme peut facilement être maintenu dans un état d’assujettissement, jusqu’au jour où il découvre l’illusion de la forme. Tant que l’Homme n’aura pas conscience de l’esprit, il ne pourra jouir de rien, car il ne pourra établir l’ordre dans la vie qui convient à son esprit. Donc il sera donc toujours déçu de la vie. Pour vivre selon les lois de la vie, il ne faut pas pouvoir être déçu. Être déçu veut dire : ne pas avoir de pouvoir dans la vie. Et la déception pénètre dans la vie de l’Homme, par le biais de la parole, car la parole inconsciente ne peut créer les conditions qui permettent à l’Homme de ne jamais être déçu.

La déception de l’Homme va à l’encontre des lois de la parole, car elle naît de son inhabilité de faire descendre l’esprit dans le monde de l’expérience. Les mots ont autant de pouvoir de changer la vie de l’Homme, qu’ils ont le pouvoir de bloquer sa vie, car ils déterminent sa façon de penser. La façon de penser doit coïncider avec l’intelligence et non avec l’attitude subjective de l’ego. L’Homme conscient de la sixième race sera le premier Homme de la Terre à réaliser que les mots conscients sont la vie. Et cette réalisation sera tellement vaste de conséquence que la conscience sera sur la Terre, dans un espace très écourté de temps, à partir du moment où l’esprit sera dans la matière.

Les mots ne seront plus simplement des formes créées par un esprit très primitif, mais par un esprit très près de l’Homme. Les mots seront tellement importants que l’Homme ne pourra plus les employer ou les créer sans conséquence. Les mots inconscients sont caractériels dans ce sens qu’ils font partie du caractère de l’Homme. Lorsque le caractère change, se transforme selon l’élévation de conscience, les mots changent et leur emploi devient différent selon l’évolution de cette conscience.

C’est à partir de ce moment dans la vie de l’Homme que les mots deviennent vivants, c’est-à-dire qu’ils prennent une signification de plus en plus précise en ce qui concerne la vie de tous les jours et la vie mentale. Les mots deviennent alors un baromètre de la vie et l’Homme apprend à écouter attentivement les mots qu’il parle afin de prendre de plus en plus conscience de l’activité créative dans sa vie. Les mots doivent être utiles à l’Homme. Ils doivent lui indiquer, selon leurs vibrations et leurs formes, la temporalité des évènements.

C’est par la vibration du mot, de la parole consciente, que l’Homme peut réaliser parfaitement le rythme des évènements qui affectent sa vie. C’est par la vibration dans la parole consciente qu’il peut savoir précisément si le temps est propice ou non pour telle ou telle action. Car la vibration du mot fait partie de l’activité créative qui se situe dans le plexus solaire. Et c’est de ce centre que l’Homme perçoit bien la nature des évènements. Alors les mots sont beaucoup plus que de simples agencements de sons, ils renferment des forces de vie qui, une fois perçues par l’Homme conscient, deviennent sa nouvelle intelligence, sa nouvelle voie d’expression.

L’Homme nouveau découvrira la nature des mots et réalisera qu’ils portent en eux la totalité de la vie exprimée. Et tant que l’Homme ne pourra utiliser les mots de façon créative et consciente, il ne pourra réaliser qu’ils font partie intégrante de sa conscience supérieure, donc il ne pourra avoir ou développer cette conscience supérieure. L’intelligence créative est subtile à un tel point que celui qui en est conscient ne peut faire autrement que d’en être bénéficiaire. Lorsque les mots s’échappent de la bouche de l’être conscient, ils ont une valeur vibratoire qui lui indique l’acheminement des évènements futurs.

Plus il est conscient, plus cette précognition devient précise. Et viendra le jour où l’Homme conscient, l’être de la sixième race, à cause de sa sensibilité vibratoire, pourra parler, et de là, connaître son avenir ou l’avenir en général, dans des détails de plus en plus inusités. Mais pour que ceci soit possible, il faut que les mots soient détachés de l’ego, libres de son influence émotive et mentale inférieure. Ce sont les émotions dans la pensée qui tuent la pensée créative chez l’Homme. Et il y a beaucoup plus d’émotions dans la pensée de l’Homme qu’il ne peut se l’imaginer. Les mots ont le pouvoir de l’esprit en eux, car ils sont produits, créés, par l’esprit de l’Homme, mais l’esprit de l’Homme n’est pas l’esprit dans l’Homme.

mise à jour le 31/08/2024

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