Avant-propos
Dialogue avec l’invisible, avant-propos
En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.
Il est totalement ingénu de croire que les forces de vie sont pro-humaines. Elles feignent cette apparence et, de ce fait, voilent la négation fondamentale des lois de la vie matérielle en forçant l’homme à retourner en conscience astrale au lieu de l’élever en conscience morontielle lorsqu’il est aux portes de la mort.
Le mensonge cosmique puise à la source même de la pensée réfléchie et se perpétue, à travers les âges, par l’égrégore de la pensée sacralisée. La relation entre les forces occultes du mental, générateur de pensée, et l’homme, son récepteur endormi, est taxée par l’inaccessibilité à l’information enregistrée dans les annales de vie ; cette retenue constitue l’essence même de l’abus de pouvoir des races supérieures sur les races inférieures.
Le terme race, dans le contexte occulte actuel, signifie toute conscience intelligente, sensible ou suprasensible, matérielle ou immatérielle, pouvant subir ou en dominer une autre. La destinée de l’humanité est limpide : l’homme est membre d’une race dominée dont il n’a pas conscience et n’a, jusqu’à ce jour, pu s’en libérer. De là découle le dilemme de la vie planétaire et l’ignorance abusive dont souffre le terrestre lors de son bref passage sur cette planète expérimentale où l’intelligence instantanée et non réfléchie lui est retenue par de plus hautes instances.
L’homme sera contraint, au cours de son individuation, de créer une révolution sur le plan mental de sa conscience personnelle, afin de pleinement libérer les forces de l’âme qui constituent la pierre angulaire de sa liberté et de sa souveraineté planétaire. Tant que ce travail n’aura pas été exécuté, il poursuivra sa vie en tant que mort-vivant et ne pourra accéder à la conscience morontielle.
La spiritualité aveugle de l’involution est un poison virulent qui congestionne la conscience et la garde prisonnière d’un passé karmiquement issu de la grande ignorance des temps. La spiritualité terrestre, telle que pratiquée depuis des millénaires et nourrie par les différents pouvoirs, est totalement néfaste à long terme ; si on l’observe d’un point de vue universel, elle enchaîne les forces de l’âme et crée, dans la conscience, une inertie à la fois psychologique et psychique qui l’immobilise dans l’obscurité hors du rayonnement de l’intelligence réelle.
La preuve sera faite qu’aucune intelligence au-dessus de l’homme, mortelle ou immortelle, ne doit lui imposer une ordonnance de vérité sous peine d’en être dominé. Cette condition artificielle existe depuis toujours et sera remise en question au cours du prochain cycle.
L’homme par le biais des croyances a toléré, par ignorance, que s’impose sur sa conscience une autre conscience que la sienne. Cette condition a été à l’origine d’un mensonge cosmique qui procède de l’incapacité de mettre un terme au conditionnement psychologique du MOI personnel par une entité invisible et inconnue de ce même MOI.
La spiritualité est inévitable et compréhensible chez l’être inconscient, compte tenu de l’aberration historique décrétée et mise en oeuvre par les forces astrales de la Terre sous prétexte que l’humain doit confiner sa nature animale à l’expérience des sens ; ceci a servi de prétexte aux forces spirituelles lorsqu’elles magnétisent les corps subtils du mortel par les voies intuitives ou médiumniques.
Mais elle est un poison absolu pour l’être avancé dans la science occulte du mental, car elle retarde l’intégration de sa conscience et la reprise de son contrôle sur les arcanes de la connaissance, donc du pouvoir des hiérarchies sur et contre lui.
L’homme ancien était démuni de moyens qui lui auraient permis, de manière compétente, d’évaluer la profondeur de son ignorance car il n’avait pas encore dépassé ses limites mentales. Sans cette prédisposition qui assure l’intégralité de la conscience mortelle, il ne pouvait se déplacer en conscience morontielle dans les espaces hiérarchisés du cosmos local.
Sans déplacement libre dans ces espaces de vie, il demeurait limité au voyage astral qui est une forme adroite de contrôle territorial exercé par les hiérarchies, afin de prévenir une diffusion trop rapide et trop avancée d’observations pouvant être faites lors de déplacements libres en conscience morontielle.
Lorsqu’un enfant naît sur le plan matériel, le cordon ombilical est coupé afin qu’il puisse évoluer librement. Mais quand l’homme naît sur les plans subtils de la vie, son déplacement est circonscrit par la limite du cordon argenté puisqu’il ne peut encore se déplacer librement à l’aide de son corps éthérique dont la conscience morontielle est la lumière.
Ainsi, les grands secrets de la vie systémique lui sont cachés. De plus, émerveillé suite à cette petite aventure en forme astrale, il poursuit sa vie sous le choc spirituel sans réaliser qu’il a été arnaqué et limité dans son observation. Il ne peut voir ce qui se trame au-delà des formes spirituelles et en ignore le contrôle qui constitue un affront à sa conscience intelligente et libre. Ceci fait partie du mensonge cosmique qui vient leurrer les adeptes anciens ou modernes du voyage astral.
Un ajustement favorisant l’homme devra donc s’imposer entre ces deux plans de conscience afin d’éclairer la conscience moderne au détriment des forces occultes qui ne feront rien pour l’homme tant qu’il n’aura pas tout fait pour lui-même.
Bernard de Montréal
mise à jour le 10/09/2024