Par-delà le mental Chapitre 16
“Le lien astral entrave la vie paisible du Moi, en raison de son bombardement négatif du mental et de son effet décentrant sur la focalisation mentale, par le biais d’émotions nourries d’angoisse. Il couvre la gamme complète de l’expérience humaine, dès la naissance jusqu’au moment de la mort.” BdM
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Le corps astral est essentiellement responsable des fonctions sensorielles de la conscience. Sa tâche secondaire est d’entrevoir le monde astral, au travers d’un symbolisme universel connu par le biais du rêve. Le corps astral est le véhicule le plus important pour la perception de la conscience de soi, alors que le corps mental ne demeure que partiellement activé, jusqu’à ce que le Moi soit rendu conscient du monde psychique du mental. A ce moment, il découvre sa relation mentale avec des territoires psychiques universels qui constituent le plan éthérique de la conscience, et le champ d’énergie par lequel des civilisations interdimensionnelles voyagent, selon leur ordre systémique. Le contact avec des systèmes de pensée avancés suivra la transmutation de la conscience astrale.
Le mental ne peut faire l’expérience d’une communication mentale supérieure sans que la conscience astrale n’ait été révélée et que l’ego ait été éveillé aux lois primaires de la pensée qui structurent son lien avec les mondes interdimensionnels.
Le contact avec d’autres plans mentaux, par la manipulation de la forme astrale, est une expérience récurrente au cours de notre Histoire. L’évolution de la conscience démontrera que le déplacement astral de l’énergie mentale ne constitue guère une preuve concluante d’une telle expérience, mais simplement un avant-goût de ce que le contact conscient avec l’espace interdimensionnel sera, le temps venu. Il serait égoïste de croire que le contact astral avec d’autres niveaux de conscience est final et absolu, alors qu’il ne s’agit là que d’une épreuve pour le caractère humain, mis en situation psychique en vue de déterminer le degré de réaction émotive éprouvé à ce niveau, avant même que puisse s’établir un contact éthérique et physique intégral, s’il venait à se produire. Alors que la nature astrale de l’expérience a lieu en termes psychiques effectifs, le sujet demeure assujetti à la loi cosmique de la désinformation qui accompagne tout contact humain avec d’autres niveaux de vie, jusqu’à ce que le mental ait été affranchi de son lien astral.
Le destin ne repose pas uniquement dans les confins de la civilisation humaine. Comme nous le savons, la civilisation est une ébauche limitée de vie évolutionnaire, qui s’étend bien plus loin que l’on nous incite à croire, ou que nous ne saurions imaginer. Le contact interdimensionnel ne peut avoir lieu sur la base de notre constitution psychologique et de notre connaissance actuelle. Le territoire mental doit d’abord s’étendre et se stabiliser afin que des systèmes de pensée supérieurs puissent imprégner la psyché, de manière à accroître la compréhension de l’ego, en vertu de perceptions déliées. Le mental doit être dépollué, ou déastralisé afin de devenir un continuum accessible à des formes supérieures d’intelligence. Autrement, toute forme de lien psychique est sujet à la désinformation, en accord avec les lois systémiques de l’évolution programmée.
Le lien astral est un lien provisoire avec des intelligences issues d’autres plans. Il est parsemé de mensonges et de déceptions ne pouvant être surmontés que par la connaissance de ses lois. La contrepartie éthérique du mental est le plan consommé qui rendra possible la compréhension objective de la réalité systémique. La vie ne commence guère sur le plan physique. Elle ne fait qu’y évoluer pour le développement de ses formes physique, astrale et mentale.
La vie, telle que nous la connaissons, est une étape nécessaire vers l’immortalité, le lien permanent avec une conscience accomplie, dépourvue de voiles astraux et libre du karma expérientiel de l’âme.
La conscience cellulaire doit être élevée en vue d’incorporer les compositions physique et psychique, éléments de la force de vie dont l’homme fait partie intégrante, au sein d’autres dimensions et d’où il tire son origine. Le lien astral doit être brisé avant qu’il puisse accéder au plein contrôle de son champ d’énergie et qu’il puisse appliquer sa volonté consciente. Une pleine intégration ne peut avoir lieu qu’après avoir appris à couper son lien avec les plans astraux qui détournent son énergie et le font dévier vers des instincts inférieurs qui colorent sa pensée subjective.
L’expérience humaine avancée opérera un renversement complet dans le cours de la vie, reprenant le contrôle de ses dimensions internes. Le lien astral est si fort qu’il entrave celui du Moi avec sa propre source. Il [l’homme] se voit réduit à une vie de pantin, incapable de traiter avec la réalité de sa constitution psychique, subtile matière dont il participe. La prochaine ère verra la civilisation, telle que nous la connaissons, s’écrouler sous le poids de l’incroyance à l’endroit des systèmes de pensée qui ont soutenu l’humanité depuis des millénaires. Nous vivons à l’écart de notre réalité psychique depuis trop longtemps, emportés par les influences astrales de nos illusions civilisées. Le mental doit être élevé en vibration par la fragmentation de son astralité. Cette nouvelle donne affectera tous les niveaux de vie sur la planète, de l’individu aux corps collectifs de gouvernance.
L’étoffe de la conscience sera déployée à l’extrême, de manière à libérer le potentiel interne de l’homme à se relier aux dimensions éthériques du mental supérieur de la réalité systémique.
La compréhension du lien astral mènera à la compréhension de la conscience, permettant à l’ego de séparer sa réalité propre de sa sensibilité égoïque. Ceci renforcera la relation entre l’homme et sa source au niveau mental, et diminuera sa dépendance des systèmes de pensée ayant le pouvoir de développer l’intellect, mais étant incapables de libérer sa conscience. Le niveau d’éveil du mental ne peut être élevé qu’en vertu du savoir selon lequel le lien astral déforme la réalité propre. Il divise la conscience et mène l’homme à croire que sa réalité est un sous-produit de sa pensée, alors qu’en fait elle est un sous-produit de systèmes de pensée supérieurs n’ayant pas encore été intégrés par le Moi inférieur, ou l’intellect. Ceci explique pourquoi les idées sont souvent perçues, sans être consciemment pensées au niveau astral de la conscience.
Le mental est un territoire et non simplement un exercice de la pensée. Penser est une forme inférieure de conscience, à moins qu’elle ne devienne un territoire psychique, c’est-à-dire conscient, ou un espace permettant au mental de communiquer avec sa source. La pensée ne tire pas son origine du Moi inférieur mais vibre à travers son plan mental inférieur. Ceci crée sa coloration ainsi qu’une impression de réalité inconvenante à un entendement supérieur. La réalité du mental est infinie et permet le contact avec d’autres dimensions, tant au niveau éthérique qu’astral. La mort, à titre d’exemple, constitue l’ultime contact entre le plan astral et le plan physique, permettant au Moi de se libérer de l’enveloppe physique pour entrer dans une dimension parallèle fondée sur la mémoire. Au-delà de la mort, cependant, la conscience est libre de l’énergie astrale et entre en sympathie [vibratoire] avec des niveaux de vie intelligente n’étant pas soumis à la psyché humaine fondée sur la mémoire. La mémoire est la mesure ultime de systèmes inférieurs de pensée, alors que le contact télépathique avec les systèmes supérieurs de la pensée implique des plans d’intelligence, mandatés pour l’accroissement de l’éveil et la conscience humaine, au-delà de son périmètre astral. De tels plans sont libres de la mémoire subjective et permettent au Moi de distinguer clairement entre les mondes astraux et mentaux.
Le lien astral est le périmètre confinant de l’inconscience. Au-delà de ce dernier, l’homme est libre, dans le sens cosmique du terme.
Il a enfin l’habileté de savoir, au-delà de toute forme subjective de retenue exercée depuis les mondes parallèles, impliqués à diverses étapes du développement involutif humain. La psyché humaine est une machine à remonter le temps, qui informe et désinforme selon la nature de son lien avec des êtres astraux. Ces derniers, veillant à leur propre intérêt, dissimulent leur identité derrière le symbolisme humain, de manière à maintenir leur emprise psychique sur la conscience. L’homme n’existe pas par lui-même et pour lui-même seul, jusqu’à ce qu’il ait surmonté son ignorance des lois psychiques internes qui déterminent la manière dont il voit l’univers.
Le développement évolutif du mental humain est fondé sur la totale compréhension de la nature de la pensée. Jusqu’à ce que la pensée soit pleinement comprise dans son processus occulte, les rêves seront interprétés à partir de leur perception astrale, et la pensée demeurera une fonction subjective de l’ego astralisé, déconnecté de sa source et ne servant que l’âme.
Le Moi doit, au préalable, comprendre la nature de son lien astral s’il doit saisir l’ordre symbolique du monde du rêve, dont la pensée en est la contrepartie organisée et rationnelle. Ceci lui permettra de percevoir la qualité et la profondeur du mental, lorsqu’elles sont déterminées par le pouvoir de la pensée individualisée. La pensée n’est guère simplement un processus réflexif. Elle est un médium de communication interdimensionnelle [opérant] par le biais du mental et pouvant être portée à la connaissance du Moi lorsqu’il a appris à accepter sa source supramentale. Le mental donne accès à tout son paysage lorsque l’ego cesse de se sentir menacé par des idées pulsant au-delà de son périmètre astral, siège de sa fausse identité : la personnalité. Le lien astral est la force motrice de l’ignorance tant simple que cultivée. Au-delà de cet état subjectif émerge un être qui ne peut désormais vivre sous des influences qui masquent sa réalité et son savoir, de sorte à préserver celle et celui d’un autre. Lorsque le Moi aura reconnu le besoin interne et la force de dynamiser son propre système de pensée individualisé, pouvant l’extraire de ses attitudes subjectives par sa compatibilité avec des niveaux mentaux interdimensionnels, il brisera le lien astral.
Le mental n’est guère une commodité humaine mais un territoire psychique dont l’ego fait l’expérience, à travers des attitudes dont il est plus ou moins conscient. Surmontant une complaisante ignorance, la psyché deviendra réceptive à des niveaux mentaux supérieurs. Ceci déterminera sa capacité et son droit à connaître, alors qu’elle se retire graduellement de l’ignorance collective, ceci offrant une mesure de sa conscience involutive greffée à la mémoire de la race. L’évolution ne peut avoir lieu par le biais du processus collectif. L’identité individuelle doit éventuellement être reconquise. Le monde astral enserre le Moi dans un cycle évolutif collectif dont ce dernier doit s’extraire, de manière à graviter autour de l’individualité, où le mental est libre d’explorer les nombreuses demeures de la réalité. Par ce processus, le Moi sera renforcé alors qu’il commence à s’éloigner du périmètre astral de sa conscience.
Le contact avec d’autres dimensions demeure un fait hermétique de la vie. Ce dernier s’accroîtra, s’étendra et transparaîtra alors que l’humanité entrera dans une nouvelle phase d’éveil, sa conscience collective se voyant épurée de manière à permettre un meilleur développement de l’intelligence individuelle. L’intellect humain est extrêmement naïf, fier, pseudo-intelligent et borné, en dépit de son apparente sophistication. Il a interféré historiquement avec le plein développement de la pensée consciente. Alors que les idées évolutionnnaires infusent le mental moderne et postmoderne, le contact ouvert avec d’autres niveaux mentaux promet de captiver la conscience humaine et de créer, d’emblée, un grand traumatisme, étape nécessaire à l’établissement d’un nouvel ordre dans la science du mental. Le temps prend la part de l’évolution, dès lors que l’alphabet de la conscience a été appris.
Le contrôle psychique de son destin ne peut que procéder d’un contrôle du lien astral. L’ambivalence vécue par la pensée doit être apaisée afin que nous puissions entrer en contact et fusionner individuellement, en temps psychique, avec l’intelligence interdimensionnelle. La nature de la conscience n’est guère mesurable par l’intellect. Ceci explique la difficulté que nous éprouvons dans l’expérience de la vie, à tous les niveaux. Nous nous attendons à ce que la vie se comporte telle que nous la souhaitons or il n’en est jamais ainsi, car le lien karmique avec le plan astral n’a pas été brisé au niveau planétaire. Nous parions constamment pour le meilleur et craignons pour le pire. La vie n’est guère harmonisée suffisamment aux dimensions supérieures de la psyché pour permettre une réelle autodétermination et liberté. Le lien astral est notre passeport à l’expérience récurrente, plutôt qu’à une paix permanente.
Le lien astral entrave la vie paisible du Moi, en raison de son bombardement négatif du mental et de son effet décentrant sur la focalisation mentale, par le biais d’émotions nourries d’angoisse. Il couvre la gamme complète de l’expérience humaine, dès la naissance jusqu’au moment de la mort. Il constitue un piège, d’une présence inimaginable et d’une puissance telle qu’il affaiblit le centre de la conscience et soumet la vie à des influences subtiles, qui déforment éventuellement l’intelligence créative. Le mental inconscient se voit accablé de forces si pénétrantes qu’elles créent un barrage à l’encontre de la conscience supérieure, laissant l’ego sans repères, dans le besoin perpétuel de se justifier soi-même. Le lien astral est une force dont il faut tenir compte. Il se renforce imperceptiblement alors que l’ego se désengage davantage de son centre. La vie devient plus difficile avec le passage du temps. Le retour à un centre interne focalisé requiert une rupture radicale à l’endroit des habitudes de pensée de toute une vie, ayant paralysé le mental à travers l’illusion, la crainte et le besoin de croire.
Le mental s’alimente d’impressions mentales, contrariées par les émotions tout au long de l’expérience humaine. Il ne peut évoluer au-delà de ses limites astrales, jusqu’à ce qu’il se soit libéré des motifs historiques de la pensée, imposés par la civilisation. Le mental ne peut se développer en une entité autonome, jusqu’à ce qu’il ait converti sa connaissance psychologique en une forme de conscience psychique entièrement indépendante des archétypes collectifs de l’humanité. Les archétypes sont des symboles astraux ayant pour effet d’engendrer de puissants systèmes de pensée et de comportement référentiels, conditionnant le mental à une manière de penser servant le niveau expérientiel de la conscience de l’âme, plutôt que les dimensions intelligentes de l’éveil égoïque.
Le lien astral est le lien expérientiel avec le monde de l’âme. Seule la sphère supramentale peut apporter le savoir et la compréhension de la fonction des archétypes astraux utilisés au cours de la période involutive de l’Histoire humaine, en vue de maintenir l’homme prisonnier de systèmes de croyance antagonistes. Le fait que les archétypes existent ne les rend guère fondamentaux à la structure psychique du mental. Tant de croyance à leur endroit nous soumet à leur signification astrale et nous éloigne de la puissante portée d’un lien supramental avec les forces de l’ajusteur de pensée, résidant au fondement même du système de la pensée humaine.
Le mental inconscient est inondé par les appétits astraux de l’âme, manifestés à travers les aspects subjectifs de la connaissance humaine, inculqués depuis la naissance. L’homme est à ce point dissocié de son propre centre qu’il a peu ou aucune habileté à se libérer volontairement de notions ayant donné au mental humain un rôle servile dans l’évolution de la conscience. Le lien astral impartit au mental tous les éléments possibles et imaginables qu’il requiert, du point de vue émotionnel, pour soutenir les forces de l’âme qui se réunissent en un modèle psychique déviant de la réalité. La psyché, lorsqu’alimentée à partir de sources externes, tend à absorber des éléments tout au long des lignes de moindre résistance, n’ayant pas la maturité de soutenir sa propre réalité dimensionnelle interne, qui engendrerait instamment son divorce à l’endroit de sa passivité induite collectivement.
La notion selon laquelle l’homme est un être intelligent, est fondée sur sa capacité à traiter avec la matière. Or, ici même, son intelligence est mise en cause, considérant le tort qu’il a causé à son prochain, voire à sa planète. Dès lors qu’il se dirige vers des sphères plus éthéréelles, il en perd sa contenance et se voit forcé à s’identifier à des formes de connaissance qui conviennent à ses besoins émotifs, sur une base primaire. Une quantité substantielle de savoir transparaît, non pas des efforts rationnels du mental, mais bien des éléments composites du supramental, qui en font un système universel de communication avec d’autres niveaux. Ceci demeurera un fait difficile à absorber, aussi longtemps que l’intellect refuse si ardemment de constater l’intervention psychique de la réalité multidimensionnelle, dans les affaires des hommes, à tous les niveaux de leur expérience.
mise à jour le 18/08/2024