Par-delà le mental Chapitre 6
“La dimension cosmique du mental et la dimension cosmique du Moi ne font qu’un… Le Moi supérieur est le réservoir universel de la pensée humaine qui émane d’un niveau pré-personnel et descend graduellement la gamme vibratoire de la pensée jusqu’à ce qu’il y ait identification avec l’ego, en tant que forme personnalisée d’énergie de la pensée.” BdM
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La conscience égocentrique est une expression finie du mental en sa totalité. Nous menons notre vie comme si notre mental était la seule expression de notre Moi subjectif et personnel. Le mental voile l’opération clandestine d’entités psychiques évoluant sur des plans supérieurs ou inférieurs, dans une réalité multidimensionnelle dont l’âme est une part intégrale inconsciente. Ces intelligences ne peuvent prendre part à l’expérience humaine, si ce n’est par la capacité de communiquer qu’ils partagent avec l’homme par le biais de son appareil psychique, mais ils peuvent influencer sa vie à un point tel que les plus fervents tenants de la théorie du libre arbitre en seraient consternés, ignorant le côté occulte de la nature humaine.
La psyché est une réalité multidimensionnelle plus ou moins intégrée, dont l’étendue outrepasse les confins matériels. Une compréhension accrue des forces psychiques à l’œuvre élève le niveau de conscience à cet égard en termes absolus. Alors que le mental s’exprime par le contact électrique avec le cerveau physique, la psyché est l’expression astrale et éthérique de son essence. L’univers est rempli d’énergie mentale servant le dessein inhérent de la création. L’homme est l’issue créative de l’expansion mentale. Par l’harmonisation de sa conscience ou de principes subtils, il bénéficiera d’une expérience mentale totale, selon le degré de son développement évolutif.
La fonction qui consiste à atteindre le centre de la réalité humaine s’accomplit au cours d’une évolution longue et ardue, car la conscience est vécue dans les confins d’une dimension physique déconnectée, en apparence, de l’expérience mentale totale. Nous nous mesurons et nous nous identifions à la pulsion de notre mental, selon que nous ayons ou n’ayons pas atteint le succès dans la vie. Ce système a ses limites, puisqu’il ne fait que révéler les phases internes d’une stratégie préprogrammée de l’énergie mentale pénétrant la dimension psychique de la conscience. L’éducation est incapable, à ce stade, de nous enseigner les bienfaits du mental conscient. Pour les éducateurs, le mental et la psyché ne font qu’un. En réalité, le mental est le Moi pré-personnel de la psyché, sa contrepartie cosmique non identifiée au sein du champ de l’inconscience humaine.
Le mental est un univers du mental égal, en termes psychiques, à la réalité de l’univers physique. Comme tout univers, il est habité d’êtres, ou d’intelligences. A titre de monde interagissant avec les multiples dimensions de l’homme, il est aussi réel que peut le concevoir l’entendement. Le mental est à la disposition de l’homme s’il ne se soumet pas à des influences astrales de bas niveau qui le colorent. La fusion, ou l’unité avec le mental mène à une pleine compréhension des mystères et pièges de la conscience humaine. Nous possédons peu de connaissances au sujet du mental, en raison de la pauvreté de notre relation objective avec ce dernier. Il nous paraît « stupéfiant » d’en faire l’expérience à titre de présence pré-personnelle créative et intelligente accompagnant l’évolution de notre réalité intellectualisée physique, astrale et inférieure.
Le mental ne peut être pleinement exploré sans qu’un dialogue conscient n’ait été établi avec ce dernier, c’est dire, jusqu’à ce que les hommes puissent communiquer avec lui objectivement. Il ne peut non plus être pleinement révélé sans qu’au préalable le lien avec les habitudes inférieures de la pensée, caractérisant le développement involutif de l’inconscience raciale humaine, ait été rompu. Il n’incombe guère au mental d’enseigner les lois de la vérité mais plutôt de pointer la voie menant au dépassement des illusions expérientielles de l’âme, ayant servi, au cours de l’Histoire, à maintenir l’humanité dans l’ignorance de la nature infinie de la réalité. Comment la vérité peut-elle présenter un intérêt pour le mental, alors que par ses propres conséquences elle a su démontrer, historiquement, la profondeur de la conscience spiritualisée et naïve. Le mental tente de miner toute forme de vérité humaine, car elle ne coïncide pas, ne peut coïncider et n’a jamais coïncidé avec les motifs universels de l’énergie créative générée par la nature infinie de sa volonté. La création n’a lieu qu’en vertu d’une volonté manifeste. Jusqu’à ce que la nature d’une telle volonté ait été comprise, le fait de comprendre le mental demeure une tâche impossible. Sans volonté, la conscience demeure liée au passé, c’est-à-dire à la mémoire qui n’est qu’une part de l’énergie mentale, active au niveau astral de la conscience humaine.
La dimension cosmique du mental et la dimension cosmique du Moi ne font qu’un. Seul le concept diffère : lorsque l’on songe à soi, il s’agit de soi-même, alors que lorsque l’on songe au mental, il y a là une participation consciente du Moi supérieur. Le Moi supérieur est le réservoir universel de la pensée humaine qui émane d’un niveau pré-personnel et descend graduellement la gamme vibratoire de la pensée jusqu’à ce qu’il y ait identification avec l’ego, en tant que forme personnalisée d’énergie de la pensée. Le mental égoïque distingue difficilement les divers niveaux vibratoires qui créent l’illusion d’une pensée auto-générée. Une perte de contact s’ensuit avec une conscience qui permettrait, dans le cas contraire, d’accroître la centricité ainsi qu’un nouvel alignement du mental supérieur et de l’activité mémorielle inférieure.
Le mental n’est pas un terminal d’énergie de la pensée, mais bien sa source. La conscience de soi devient sa fonction terminale, sa réalité et son pouvoir se voyant diminués alors qu’elle transmet la réalité vers la psyché humaine, sous l’apparence de pensées égocentriques incessantes et d’idées contradictoires. La différence devient évidente, alors que se constitue le siège d’une conscience centrique. Les pensées créatives deviennent hautement résonnantes et vibrantes tandis qu’elles pénètrent, de leur pure puissance, le tissu égoïque et s’imprègnent dans la conscience avec force. Les pensées mécaniques n’ont que peu de rapport avec la fonction vitale de l’ego conscient, qui a la capacité de se désengager du cours linéaire de l’expérience, en vue de générer un mouvement auto-révélateur nouveau ou créatif, qui accroît sa liberté interne vers une mobilité et un développement accrus.
Le Moi cosmique peut être identifié à l’issue du processus de désengagement de l’ égoïfication de la pensée. Par ce processus créatif, l’ego commence à comprendre les rouages internes du mental et sa pertinence dans tout le processus de génération de la pensée. La pensée est utilisée par le Moi cosmique, afin d’incorporer ses lois créatives dans la dimension humaine de l’expérience, en vue de l’élever et de la perfectionner au cours de l’évolution. Le point mort dans la conscience humaine provient de l’association de la pensée au Moi. De ce fait, l’ego colore, par le biais de son principe inférieur, une énergie qui saurait révéler parfaitement, dans le cas contraire, la nature occulte de la conscience. Le mental n’appartient pas à l’homme en soi. Il est créé instantanément par le mouvement de la pensée, généré sur des niveaux de réalité qui transcendent le plan physique.
Le mental est le Moi cosmique méconnu et fonctionne à une échelle vibratoire inférieure à ce qui serait nécessaire si l’homme était conscient de ce qui distingue la génération de la pensée de la réflexion de la pensée. La nature générationnelle de la pensée a pour fonction d’informer, par le biais d’un canal mental supérieur, alors que la pensée réfléchie n’est qu’un processus circulaire qui engage l’ego dans une activité mentale subjective par l’électrification du cerveau physique. Le cerveau ne représente que la dimension physique, ou la nature électromagnétique de la pensée. En réalité, la pensée se meut dans des éthers qui sont libres et très distants de la manifestation du phénomène de la pensée en soi. La pensée est énergie. Sa signification n’est que le reflet coloré de son énergie au sein du système mémoriel, développé au cours de l’incarnation physique. Il est important de comprendre que la nature de la pensée n’a que peu de rapport avec la nature ultime de la conscience. Le mental, dans sa fonction cosmique, sert à relier l’énergie de la pensée, dans son état primordial, à un ego expérientiel en développement, afin d’accroître la conscience du sujet par le processus évolutif.
L’univers du mental est une expérience multidimensionnelle, vécue simultanément par l’âme incarnée et par son esprit, ou double évoluant au-delà de l’astral, ou du plan de la mort. Afin que les mécanismes de la conscience puissent être compris, l’ego sera contraint, par la confrontation évolutive du Moi et de son principe ajusteur de pensée, à se rapporter à la pensée tel qu’à un simple mécanisme qui met constamment sa nature émotionnelle à l’épreuve, en vue de le libérer du manque immanent d’identité, au niveau physique de l’expérience de l’être. Le mental est non seulement un quantum d’énergie intelligente que l’on nomme pensée, mais il est aussi une force évolutive pré-personnelle qui incarne le processus de fusion cosmique en devenir, mais inéluctable : la fusion avec des intelligences libres, de tout temps, de l’expérience incarnationnelle. Pour cette raison fondamentale, l’apprenti de l’occulte doit apprendre à différencier les entités astrales ayant accès au cerveau par la manipulation de la pensée, par rapport au double, à l’esprit, ou à l’ajusteur de pensée, qui représente la tentative cosmique d’unification avec l’homme.
La notion du Moi cosmique, à titre de principe échappant à toute définition, soulève des questions philosophiques et métaphysiques de nature spéculative simplement parce que l’égocentricité de l’homme n’a pas été transmutée par le contact direct avec des sources d’énergie mentale non astrales. Ceci se produira inévitablement au gré de la maturation de la conscience humaine, vers une structure mentale plus sophistiquée. L’avenir du développement mental humain sera accéléré selon le taux d’implosion de l’égocentricité, alors que l’énergie mentale délogera l’ancienne mémoire de la race et se rapprochera de l’avènement de la communication humaine interne. Il existe une relation entre les techniques de communication physiques plus sophistiquées et les forces pénétrantes du mental, qui repoussent les frontières de la conscience à l’écart de l’inconscience du passé de l’humanité.
Les avancées théoriques en science, facilitées par la technologie nouvelle de l’ordinateur, forceront le mental humain à accepter des modèles dimensionnels qui, le temps venu, pointeront davantage dans la direction de forces évolutionnaires agissant au-delà des modèles physiques ou métaphysiques hautement développés. L’engagement vers le développement de nouveaux modèles évolutifs de l’univers forcera l’ego à abandonner ses visions étroites de la réalité et à s’ouvrir graduellement à des dimensions de connaissance qui le mèneront au-delà de ce qui assure le maintien de status-quo psychologiques. A partir de ce point, la naïveté historique diminuera et la recherche d’une réelle liberté mentale s’accentuera, alors que l’homme sera davantage disposé à concevoir une réalité qui lui est plus accessible et plus révélatrice que ses attitudes égocentriques l’ont porté à croire. La structure égoïque s’écroulera alors et une nouvelle conscience définira les paramètres du Moi cosmique qui ont toujours été considérés indéfinissables pour des motifs de crainte spirituelle et d’impuissance philosophique.
La réalité cosmique du Moi réside dans la dimension psychique et non psychologique du mental. La nature humaine est celle de la dualité : l’une étant tant psychologique qu’égocentrique et focalisant sur elle-même ; l’autre étant de communication objective, moins active et psychique. Depuis ce plan mental supérieur, il existe une relation avec une dimension pré-personnelle du mental, ou avec ce qui à été subjectivement qualifié de Moi cosmique. Le Moi, tel qu’il est perçu égoïquement, ne représente que les dynamiques psychologiques inférieures de la conscience humaine. Il est alimenté de pensées créatives depuis les plans supérieurs, mais se trouve trop enseveli sous des couches de matière de pensée inconsciente pour pouvoir se rapporter objectivement à sa source et, par ce fait, ne peut soutenir la génération de pensées créatives pour une longue période de temps. Une telle prise de conscience, ou intelligence consciente capte un niveau plus affiné d’êtreté, où les paramètres linéaires et rationnels de l’intellect, responsables de l’expérience karmique inconsciente de l’âme, sont inévitablement complémentés par de l’information.
Le mental inconscient masque le Moi cosmique. Son éveil, ou son intelligence sont insuffisants à l’extrapolation d’une matière psychique à partir d’une matière psychologique subjective. Si l’homme était suffisamment conscient pour ce faire, il se trouverait face à la double réalité de sa nature plutôt que d’en être prisonnier. Le mental ne peut être exploré qu’à travers la dimension psychique qui s’étend à l’infini, au-delà de toute forme de pensée subjective. L’un des grands mystères du mental humain réside dans son lien inconscient avec les plans astraux inférieurs et les plans mentaux supérieurs, ceci dit, les sphères d’activité intelligente qui s’étendent au-delà de la dimension physique et par lesquels le mental humain a toujours été influencé. Au cours de son évolution psychique, au-delà de sa dimension psychologique et de ses limites rationnelles, l’humanité entrera en contact avec d’autres mondes dont l’évolution contribuera à la détermination du développement politique et scientifique futur de l’humanité. Le mental est une énergie qui désigne son propre potentiel au cours de son évolution. Il ne peut être déployé psychologiquement en sa dimension psychique. Sa mémoire contraignante le relie aux archives du passé. La mémoire est inutile à ce que le mental s’ouvre au présent cosmique qui comporte l’avenir évolutif.
La nature spéculative de questions d’ordre philosophique, telles qu’avancées par le mental humain constitue, en termes historiques, une preuve de ses limites. Si le mental était libre, celui-ci aurait l’habileté d’engager un dialogue objectif directement avec les plans mentaux supérieurs et non astraux, et toute question concernant la réalité humaine et cosmique serait close de manière définitive. L’homme cesserait de percevoir la réalité d’un point de vue limité, rationnel et planétaire. Il aurait naturellement accès à l’inaccessible et par conséquent évoluerait selon des lois cosmiques plutôt que karmiques. Le mental est un mystère de la communication, étant essentiellement un champ d’intelligence pré-personnelle évoluant dans un univers multidimensionnel, plus ou moins au diapason de la psyché humaine. La conscience humaine ne vibre que partiellement à des niveaux différents de réalité. Au gré de son évolution, la conscience en vient à capter de plus en plus les plans psychiques qui constituent ultimement la dimension universelle, au-delà du continuum physique.
La réalité s’étend à l’infini, au-delà du domaine de la vérité astrale et spiritualisée, ou de tout système de croyance que le mental humain puisse projeter pour la protection de son territoire égocentrique et psychologique. Lorsque le mental se projette, par le biais du corps astral ou éthérique en des dimensions de réalité qui lui sont autres, il est alors aisé d’observer que l’âme est un co-terminal entre la dimension physique et les dimensions plus éthéréelles de la conscience. Par conséquent, elle entrave la libération du mental des chaînes astrales qui obstruent sa compréhension de la réalité, au-delà de l’état conscient du rêve ou de l’expérience astrale. Si l’homme était capable de traiter intelligemment avec la dimension astrale par l’usage de son corps éthérique, le voile astral serait dissout, et sa conscience connaîtrait l’ascension vers une perception intégrale des mondes parallèles qui constituent les architectures fondamentales dont la conscience humaine est issue. Le concept de Dieu, à titre d’exemple, est un concept astral alimenté par la mémoire d’âme, en vue d’entraver l’usage, chez l’homme, de son principe éthérique dans l’étude ou l’investigation de la réalité. Il est un fait méconnu que les dimensions astrales sont des mondes parallèles servant le développement des âmes aux dépens de l’évolution humaine. Sur la base de ce fait cosmique, la nature de la conscience humaine est absolument asservie à des forces astrales, que l’homme en soit conscient ou non. Le concept du mental subconscient provient de cet état de fait astral. Si l’homme était conscient, son mental subconscient n’interférerait pas avec la constitution psychique de son intelligence créative et universelle, et sa nature psychologique n’entraverait pas le plein développement de son identité.
Il est impossible de comprendre la nature du mental sans considérer certains principes occultes et universels dans l’étude du Moi. A titre d’exemple, les pensées ne tirent pas leur origine de la structure psychologique de la conscience égoïque. L’ego résulte de l’accumulation de pensées et d’énergie émotive dont s’imprègne le mental astral, ou inférieur ; et par le processus de vieillissement, l’ego satisfait la dimension astrale de sa conscience aux dépens des dimensions mentales éthériques, ou supérieures de sa réalité. Pour cette raison, l’homme trouve difficile de se rapporter, en termes psychiques, à son Moi intégral, d’où la cause de l’asservissement humain.
Le mental trouve son origine dans les univers supérieurs de la pensée, et se réduit graduellement au niveau de la conscience humaine par l’expression du cerveau physique qui est soutenu énergétiquement par les forces éthériques de l’âme. Il est important de comprendre que l’âme, en soi, est le vecteur de tous les principes naissants d’énergie qui sous-tendent le potentiel passé, présent et futur de son évolution, selon les diverses étapes de son développement. Elle ne participe pas encore, en termes universels, à sa réalité énergétique globale. S’il en fut autrement, la conscience humaine serait très avancée et l’homme serait un être supérieur. Pour comprendre l’âme et ses limites, il nous faut comprendre les bornes psychologiques du mental. L’âme évolue en vertu de l’évolution du mental, et non pas inversement. Si l’homme devait attendre l’évolution de l’âme pour évoluer au niveau du mental, ce serait un très long processus car l’âme ne contient aucun principe actif d’intelligence créative, sinon au niveau éthérique de son organisation psychique.
La nature astrale de l’âme enfreint le développement rapide vers une identité propre intégrée. Elle entrave la communication naturelle entre l’ego et son niveau mental supérieur. Le Moi supérieur, ou double constitue pour l’homme son principe fondamental de génération intelligente de la pensée, actif entre les mondes mentaux et les plans éthériques de l’activité de l’âme. L’âme est une entité psychique. Elle a une vie propre, indépendante de l’expérience humaine. A travers le processus incarnationnel, l’ego inconscient, composé des empreintes mentales et émotionnelles inférieures et créé par l’expérience de l’âme, est un facteur retardataire dans l’évolution du mental, tant qu’il demeure ignorant de la source et du mécanisme de la génération de la pensée. L’âme demeure, à ce jour, une réalité voilée. La majeure partie de ce qui a été dit à son sujet est nébuleux, archaïque et conforme à des interprétations religieuses pour le bénéfice du conditionnement conventionnel de la masse. La littérature mondiale ne recèle que peu de savoir universel qui soit dérivé d’une communication directe avec les mondes mentaux. La connaissance limitée traitant de la nature universelle et occulte de l’âme est trop marginale pour la consommation de masse et n’est accessible qu’à un nombre restreint.
Le Moi cosmique et l’âme sont deux corps distincts. Le Moi cosmique est la sommation de l’expérience évolutive qui se trouve sous la tutelle du Moi supérieur ou double. Ce dernier supervise l’évolution de l’âme par la manifestation de pensées générées qui lui servent de lumière, guidant l’homme au cours de son expérience planétaire. Alors que le Moi cosmique est le principe d’intelligence suprême de l’homme, l’âme correspond à sa réalité personnelle dans l’incarnation de cette expérience évolutive. Il doit être compris que l’ego, par l’usage de son cerveau physique, ne récupère qu’une fraction d’une énergie de la pensée hautement générée depuis les plans mentaux de la conscience. Cette réceptivité humaine limitée au niveau psychique est la cause du lent développement des dons psychiques de l’homme. La nature sous-jacente de la conscience ne sera pleinement comprise que lorsque le niveau d’éveil psychique de l’homme aura été élevé au-delà de la dimension mémorielle subjective de sa réalité planétaire.
mise à jour le 18/08/2024