Par-delà le mental Chapitre 2
“Alors que se développe l’acuité supramentale, le mental entre dans un processus d’interface permanent et instantané avec l’intelligence objective qui s’apparente au principe supérieur du Moi… [ce dernier] ajuste le cours de la pensée, depuis le supramental vers les plans mentaux inférieurs, puis vers le bas par le tunnel mental qui relie l’intelligence interdimensionnelle à l’appareil psychique humain qui sous-tend l’activité électromagnétique du cerveau physique.” BdM
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L’éveil de la cognition pré-personnelle accroît la reconnaissance consciente de l’activité de l’intelligence supramentale. Il en est ainsi dès lors que le principe cosmique et son lien, par la voie du canal mental, se manifestent à l’ego. Si ce fait ne peut être compris en termes intellectuels, il se révèle évident à la psyché, lorsque le mental s’ouvre au Moi en éveil de conscience. Les mystères sont absolument inconcevables sans l’accès à des niveaux précognitifs d’intelligence, à l’aide de ce lien psychique.
Le mental est un réseau de communication qui se développe au cours de l’évolution des corps biologique, astral et éthérique, et qui délimite la conscience humaine au sein d’une réalité plus ou moins unifiée. Il convient à la magnitude de sa nature d’imprégner des lignes de force sur ces corps en évolution, afin de définir des conditions de développement appropriées aux diverses étapes d’évolution vitale, au cours de cycles intemporels. Si ce n’était de l’énergie mentale pré-personnelle, la réalité de l’être et son évolution vers la plénitude de sa conscience seraient impossibles. L’intelligence interdimensionnelle doit nous être accessible afin que nous comprenions l’origine de la pensée.
Pour concevoir la nature de la conscience, il ne suffit pas que l’intelligence soit vécue psychologiquement, mais aussi psychiquement, c’est-à-dire au-delà de notre conception intellectuelle et mémorielle subjective. Nous devons atteindre une communication objective avec les niveaux pré-personnels du mental. A partir de leur centre créatif, la pensée inconditionnée entraîne dans son sillage un survol trans-historique. Les cadres référentiels subjectifs s’élargissent alors en vue d’accroître la lucidité, propulsant ainsi la conscience vers la révélation de la connaissance supramentale.
Alors que se développe l’acuité supramentale, le mental entre dans un processus d’interface permanent et instantané avec l’intelligence objective qui s’apparente au principe supérieur du Moi. La présence interne de ce dernier s’unit à l’ego, révélant la source de la pensée. Il ajuste le cours de la pensée, depuis le supramental vers les plans mentaux inférieurs, puis vers le bas par le tunnel mental qui relie l’intelligence interdimensionnelle à l’appareil psychique humain qui sous-tend l’activité électromagnétique du cerveau physique.
Le développement interne et la communication se distinguent graduellement des assises institutionnelles de la connaissance, et le mental peut alors traiter de l’information précédemment inaccessible, annonçant l’aube de l’évolution supramentale individualisée. La transformation psychique qui s’ensuit ouvre la voie à des formes-pensée nouvelles et non réfléchies, qui véhiculent des données si fondamentales à altérer les présupposés essentiels portant sur la réalité. La lucidité interne augmente et la nature pré-personnelle du mental devient une force motrice en soi. Agissant derrière l’écran de l’intellect humain ou de l’intelligence mécanique, le pouvoir d’engendrer la pensée se voit libéré de l’emprise d’opinions subjectives, dès lors que le mental ouvre l’accès à une source transformatrice et révolutionnaire d’information, par le biais de son lien avec le cerveau.
Nous attribuons à tort la source des idées personnelles au mental, tandis que le mental est, de fait, l’expression subliminale de messages télépathiques inconscients et personnellement autocodifiés, dont aucune des origines, soit astrale et subjective ou mentale et créative, n’a été identifiée selon les approches psychologiques normatives. Lorsque s’individualise la conscience et que son principe créatif est activé par un processus de pensée plus libre, une expérience évolutive plus avancée se réalise alors par le développement de la lucidité psychique. Dès lors, l’évolution n’est plus possible suivant l’hypothèse selon laquelle la pensée est purement et simplement un phénomène personnel. Des structures mentales évolutionnaires empreignent alors le tissu mental, menant à la réalisation que la pensée résulte d’une communication subtile entre des niveaux interdimensionnels d’activité intelligente. Tandis que le mental ouvert canalise1 son énergie créative vers la psyché, l’être tout entier se voit transformé par des pensées profondes et déconcertantes. Ce nouveau développement de la pensée transhistorique cesse de dépendre des prémisses de la connaissance rationnelle. Dès lors, la pensée libre est accessible à l’homme, dans un sens absolu et objectif.
Alors que le mental s’étend, les attitudes rigides et naïves du passé s’effondrent sous l’impact d’une pensée qui défi e les opinions égocentriques. En vertu du doute, le mental émotionnel subjectif résiste, au préalable, et questionne la réalité objective de cette prise de conscience nouvelle, ayant été conditionné à penser et à ressentir de telle sorte que le plein développement de la connaissance en est entravé. Le mental ne peut s’en imprégner pleinement sans d’abord transformer les présomptions psychologiques élémentaires qui affaiblissent son fondement psychique.
De nouvelles forces évolutives refaçonnent la mentalité humaine. La liberté mentale créative, qui se distingue fortement de la recherche spirituelle contemporaine, couronne l’expérience de la pensée consciente. Elle révèle qu’un mental global nous relie à des forces psychiques personnifiées par des hiérarchies cosmiques, dont la fonction créatrice à travers l’univers est la matrice organisationnelle d’un plan évolutionnaire cosmopolitique inaccessible par la simple logique.
Le mental n’est guère une simple expérience personnelle mais un réseau de communication où se produit la télépathie entre des mondes dont l’existence est inconnue à la science humaine. Cet ordre infini est habité par des êtres immatériels dont la fonction évolutive varie selon leur statut au sein du réseau de la dimension mentale. Le mental est le médium et le lien reliant tous les niveaux d’intelligence, sa réceptivité variant selon le degré de liberté dont jouit sa conscience interne. Dans l’univers, la communication est le principe le plus fondamental et actif. Ceci est valable à tous les niveaux, des plus hautes sphères aux plus basses, que l’on en soit conscient ou non. Le fait que des intelligences immatérielles veillent à l’évolution et qu’elles puissent interagir avec ses ordres mineurs répugne à l’ego centré sur lui-même et psychiquement sous-développé, ceci tenant, en partie, à son flagrant orgueil intellectuel et à son étroitesse d’esprit.
L’ultime implication de la volonté dans l’expérience humaine est l’immersion totale de la conscience dans la communication universelle, activité mentale opérant au-delà de l’intellect purement formel. Le mental est le seuil de la conscience humaine. Lorsqu’il est vécu à travers un canal mental ouvert, une pleine lucidité devient alors accessible dans le monde matériel. Son mystère est l’indice d’une ignorance planétaire, malgré le degré de sophistication du développement intellectuel moderne.
Le mental est un champ de combat évolutif pour la domination ou la liberté de son territoire psychique, qui subit un assaut constant à travers le processus de la pensée inconsciente. Nous vivons l’illusion que nous engendrons la pensée. En fait, elle est constamment colorée et personnalisée par de subtiles influences psychiques qui limitent l’accès à notre réelle identité. Elle est assujettie à la manipulation de forces tirant bénéfice de nos divagations psychologiques portant sur le libre arbitre inconscient.
L’univers est une réalité composite. Il est habité d’intelligences matérielles et immatérielles. La condition existentielle avancée de ces dernières éprouverait l’imagination des non initiés. Éveillé à la présence de forces agissant au-delà du système planétaire de la Terre et de ses dimensions matérielles, le mental dégagé sert de pont entre les mondes, selon qu’il a pleinement et inconditionnellement réalisé que le processus inconscient de la pensée est le voile fondamental de la conscience expérientielle planétaire. L’insécurité intellectuelle de l’égocentrisme est d’une telle ampleur à rendre impossible la croissance d’une race vers une réelle connaissance, jusqu’à ce que ses membres individuels se soient libérés eux-mêmes du conditionnement culturel de la mémoire et de l’expérience mécanique.
La Terre est une école servant à l’évolution de l’âme et à l’éventuelle intégration des forces mentales. Elle constitue un corps planétaire où les âmes incarnées apprennent progressivement les lois de la vie, de la mort et de l’immortalité, au gré d’une conscience qui va croissant, au-delà de la pensée expérimentale subjective. Le moment venu, l’individualisation se produit alors que le mental cesse de se contenter des valeurs avilissantes dont on nourrit les masses. C’est à ce point crucial que la connaissance doit être vécue de manière individuelle, laissant derrière elle les habitudes égocentriques développées par l’alliance psychologique avec une civilisation dont la science ou les religions ne disposent pas de réponses aux questions cosmiques fondamentales. Ce n’est qu’alors que les mystères peuvent être explorés librement et expliqués.
Le mental relie des mondes parallèles qui se distinguent par leur nature et par leur expérience. Au cours de son développement, il en vient à dépasser le caractère immédiat de ses facettes intellectuelles. Il peut atteindre ce que l’intellect se croit en mesure d’atteindre. L’intellect ne peut comprendre l’absolu au-delà de la spéculation astralisée, c’est-à-dire conditionnée par la mémoire, de la religion ou de la philosophie. Le mental a l’aptitude à communiquer avec des mondes parallèles où la pensée est essence. Il constitue non seulement une source de pensée mais aussi la source de sa compréhension. L’intellect, d’autre part, ne peut saisir la pensée car il ne peut se libérer de son système subjectif de valeurs. Tandis que le mental a la capacité de se dissocier de valeurs de pensée pouvant déprécier son essence et l’en détourner, l’intellect, pour sa part, ne peut que fonctionner selon des idées rattachées à des valeurs qui en font partie et qui le caractérisent. La différence fondamentale entre l’intellect et le mental pur réside dans le fait que ce dernier a la capacité de faire de la pensée un outil destiné à la compréhension de l’essence de la conscience, existant en relation absolue entre les mondes parallèles du spectre invisible et le nôtre.
L’intelligence interdimensionnelle constitue le rapport entre l’ego pensant et le Moi communicant, son niveau de conscience supérieur. Bien que nous réfléchissions l’énergie de la pensée pure, nous ne pouvons la recevoir sous une forme libre de la mémoire et de ses émotions. Cette limite nous incite constamment à poursuivre des valeurs de pensée investies selon le pouvoir organisationnel de l’intellect. Ce dernier sert de réflecteur et sa mémoire à archiver la pensée, alors que le mental dispense son énergie créative. Les illusions apprivoisées doivent être éliminées afin que le mental puisse canaliser un courant de pensée libre, depuis des mondes n’étant pas reliés à l’expérience humaine. Ceci explique la difficulté que nous éprouvons à exprimer ce qui réside au-delà de la matière dense de la pensée subjective.
L’intelligence supramentale transmet des notions qui projettent le mental au-delà de ses catégories intellectuelles. Elle jouit de son association consciente avec le Moi pré-personnel, dont la réalisation stimule nos facultés psychiques endormies ainsi que notre aptitude à accéder à ce qui, pour l’intellect, relève de l’inconcevable. Le mental peut éclairer depuis l’au-delà des limites matérielles sensorielles. Il accroît nos perceptions en facilitant notre capacité de traiter des données intangibles qui élargissent notre champ de conscience quant à tous les plans de la réalité. Il peut véhiculer de l’information qui altère la notion même d’être. Le mental ordonne le niveau de la pensée et non le contraire. Nous pouvons absorber et vivre avec de l’information inconditionnée selon notre aptitude à traiter, en termes émotifs, avec la présence intelligente d’autres réalités dimensionnelles, fluant et refluant à travers notre champ de perception.
La faille intrinsèque de l’intellect est sa réticence à soutenir ou confirmer les lignes de force intuitives qui sauraient ajouter un sens créatif à une structure mentale desséchée et mécanique. Ne vivre qu’en fonction de la seule mémoire impliquerait la perte de contact avec la réalité. Il est propice que la vie et la conscience se transforment constamment, nous incitant ainsi à nous adapter à des formes-pensée plus objectives. Ce processus évolutif est non seulement confiné à nos aspects psychiques mais il fait aussi partie de tout le processus évolutif de la vie sur Terre. Les dynamiques de changement sont moins apparentes au niveau matériel, en raison d’un facteur temporel plus ample. Au niveau psychique elles sont plus manifestes, puisque le mental interagit constamment avec nous afin d’assurer un niveau de perception plus avancé.
L’univers est constitué selon des lignes de force qui divisent des réalités séparées, ce qui est propice au développement graduel de la conscience ascendante qui en dépend. Les divers plans sont accessibles à l’enquête humaine grâce au mécanisme interne du mental, qui reflète le taux de sa croissance dynamique et de son évolution. Nous demeurons inconscients de son pouvoir interne de révéler les faits d’un univers multidimensionnel. Jusqu’à ce que nous ayons atteint une lucidité consciente pouvant traiter avec les forces intangibles qui façonnent le destin, nous ne pourrons progresser et établir un lien éclairé avec la vie intelligente, au-delà de notre forme physique. Nos sens atténués entravent le cours plus subtil d’information qui afflue sans cesse d’un univers parallèle. Cette condition nous contraint à concentrer notre attention sur le [fait] physique, avant même que soit perçue une pensée requérant un état mental perfectionné, dans lequel le pouvoir qu’ont les forces astrales de subjectiver la conscience se voit amoindri.
Le mental transcende les perceptions sensorielles et peut aisément expliquer les mondes suprasensibles à travers son échange avec la réalité globale. Franchissant le seuil de la connaissance intellectuelle, il prédispose l’ego à une communication télépathique objective, ce qui favorise la compréhension des sphères invisibles. Il clarifie et approfondit la notion du libre arbitre, l’élevant à une compréhension plus fondamentale de la liberté, dans le contexte de sa réalité psychologique et psychique, tandis qu’il canalise une pensée indiquant nettement la coexistence de la connaissance rationnelle et supra-rationnelle. Il permet une croissance allant au-delà d’un état mental subjectif et opiniâtre, vers une structure mentale plus ample.
L’intelligence supramentale est une qualité de la pensée consciente, psychiquement et dimensionnellement latente dans le processus de pensée de l’ego. Étant donné qu’il n’est pas dans la nature de l’ego de faire l’expérience d’une pensée consciente correspondant à des niveaux de réalité qui transcendent ses propres limites psychiques ou ses opinions, il ne peut s’ouvrir à des niveaux d’intelligence qui dans un tel cas mèneraient à la compréhension de son propre mystère. La pensée supramentale est ce qui relie l’homme à l’univers psychique du mental. Elle accroît la réalité interne du Moi, et sa portée multidimensionnelle ne peut être intégrée que suite à l’atteinte de la liberté par rapport aux conventions égoïques de la pensée.
Le mental subjectif est un processus subtil de communication interdimensionnelle inconsciente. Une fois libéré, il permet la compréhension de la vie, à titre de processus intégré. Il rend l’intangible et l’Invisible concrets, livrant les mystères aux pouvoirs investigateurs de l’intellect. En tant que réseau de communication infini se prolongeant au-delà de la vie physique, il constitue la clef absolue à la pleine compréhension des sciences de la vie.
La notion d’une intelligence interdimensionnelle interagissant avec la conscience humaine est menaçante pour l’ego rationnel, ayant été instruit de manière à penser en termes de valeurs psychologiques, renforcées par le pouvoir des sens sur le mental pur. Par ailleurs, le mental, dans l’état actuel de l’évolution scientifique, demeure un mystère. L’intelligence pré-personnelle est tout aussi étrangère que les autres aspects du champ de force invisible agissant dans la réalité inconsciente physique. La pensée subjective demeure une faculté soutenue par les sens, réalité qui ne parvient pas à pénétrer les profondeurs du mystère de la conscience. Bien que nous comprenions, en termes scientifiques, le phénomène de la transmission électromagnétique, nous refusons de constater les psychodynamiques de l’énergie de la pensée circulant depuis les hautes jusqu’aux basses dimensions de la réalité de l’univers.
La conscience subjective repose, en grande partie, sur la mémoire de la race. La fonction psychologique de la pensée, ainsi fondée sur la mémoire, ne peut être élargie à une fonction purement créative que lorsque les mécanismes du mental sont compris au-delà des limites de la mémoire et d’un cadre psychologique orienté par les sens. L’intelligence pré-personnelle interagissant avec la conscience humaine est la clef fondamentale de la compréhension du mental. De ce fait, elle doit être développée et intégrée au moyen d’une forme de connaissance qui n’est plus assujettie aux limites rationnelles de l’ego. Ce dernier, ayant la fonction de réfléchir la conscience, ne peut transformer, de lui-même, sa propre programmation ou mémoire, sans qu’il soit mis en contact avec la pensée non conditionnée. Sans l’élévation de la conscience au-delà de la perception égoïque, le mental supérieur ne peut être actualisé et demeure latent.
Il est difficile de contempler la réalité de l’intelligence interdimensionnelle s’entretenant avec la conscience humaine, compte tenu du fait que nous dépendons de la mémoire humaine pour cautionner notre libre arbitre. Dans l’eff ort de comprendre la réalité, la conscience égocentrique traite avec des concepts sanctionnés par la société, plutôt que de communiquer du dedans, de sorte à détourner ses notions et ses illusions subjectives. L’intelligence interdimensionnelle a un eff et décisif sur tout concept entravant l’évolution.
L’ego accepte difficilement les conséquences psychiques d’un lien télépathique avec des intelligences d’un autre monde, agissant à travers l’expérience mentale humaine. L’intelligence égocentrique ne peut comprendre et faire l’expérience d’une expression mentale sur de multiples niveaux. Elle est confinée au psychomémoriel et n’a que peu, voire aucun accès à d’autres niveaux de pensée qui révèleraient instantanément que les idées subjectives n’existent qu’en vertu de leur besoin d’assurer l’équilibre du champ de conscience, sans quoi l’ego s’effondrerait sous le poids de l’évidence qu’il n’est pas seul dans le processus évolutif du mental. La réalité de l’intelligence doit être intégrée à travers l’évolution personnelle et le développement interne, afin que la conscience soit libre de tout conditionnement mémoriel. La science moderne s’avise désormais à surmonter les apparences mais elle ne parvient toujours pas à déceler la nature essentielle du mental. En vertu de l’égocentricité, la pensée scientifique sert d’outil à l’investigation de ce qui ne constitue pas une menace au statu quo de l’intellect. La science physique prédétermine donc ses propres limites psychiques.
Le mental n’a rien en commun avec la physique mais la physique a beaucoup en commun avec le mental. Les concepts sont, et ne demeureront toujours que des outils créés par le mental pour la compréhension éventuelle de la relativité absolue du continuum physique et psychique. Les savants de la physique guettent l’avancée scientifique qui leur permettrait d’expliquer le mental selon leurs termes, d’où la fascination pour l’intelligence artificielle. Cette démarche en soi ne devrait guère être dépréciée. Elle donne lieu à une percée fascinante dans l’étude et l’application des lois électroniques de la transmission, de l’accélération et de l’analyse de l’information.
Cependant, l’objectif en soi atteste la nature ignorante du mental égocentrique, lorsqu’il traite avec la réalité physique et non physique de manière partagée. A force de chercher à comprendre davantage la nature des choses, la science sera confrontée à la discontinuité absolue de l’univers physique et psychique. Ce dernier ne peut être compris qu’à travers un contact télépathique direct avec des niveaux mentaux supérieurs.
Le mental ne connaît aucune limite, hormis celles qui le dominent à travers les conditions culturelles. Si nous refusons, pour quelque raison, de nous entretenir mentalement avec de plus hauts niveaux de pensée consciente en raison de nos restrictions psychologiques, la quête d’une parfaite compréhension demeurera un jeu d’esprit qui ne peut être remporté. Le mental peut engendrer plusieurs probabilités avant qu’il ne dévoile sa réalité. Il a accès à des niveaux d’information pouvant nous libérer de recherches sans fi n et nous permettre de comprendre pleinement notre relation avec l’intelligence infinie. Ceci appartient à son pouvoir dynamique, au-delà des dimensions physiques de la conscience. Nul ne peut s’élever sans se libérer de ce qui le retient. De même, le mental ne pourra approfondir l’intelligence humaine sans que nous voulions et puissions réaliser que notre appareil biologique, le cerveau, n’est pas l’origine de la pensée.
mise à jour le 18/08/2024